De nouvelles installations sportives pour le collège André-Grasset

12 avril 2019
Par Michel Bouchard

Afin de se doter d’infrastructures répondant autant aux besoins croissants de la collectivité qu’à ceux du volet scolaire, le Collège André-Grasset planifie un projet d’agrandissement et de rénovation du complexe sportif s’inscrivant dans une initiative de modernisation de ses installations.

Le projet d’agrandissement du complexe sportif du Collège André-Grasset est majeur pour l’établissement. Il prévoit entre autres la construction d’un gymnase simple, de gradins, d’une salle de conférence et d’une réfection en profondeur des vestiaires et des douches.

 

« Nos installations ne convenaient plus du tout à nos besoins et n’étaient plus aux normes, précise Dominic Desbiens, directeur des ressources matérielles et financières. Avec ces améliorations locatives, nous pourrons répondre à cet achalandage grandissant dans des dispositions adéquates. »

 

On procèdera aussi à l’ajout de salles de classes, ce dont l’établissement d’enseignement ne disposait pas auparavant dans son complexe sportif. Qui plus est, la mise à niveau de la salle de conditionnement physique est au menu et devenait une réelle nécessité.

 

« On avait une salle de musculation totalement inadéquate. Lorsque six ou sept étudiants s’y entraînaient, on atteignait déjà la limite en termes de capacité. Il faut savoir qu’il y a 63 athlètes uniquement au sein de notre programme football. Et il n’y a pas que le football, on a différentes activités physiques et le programme Sports-études est un volet très important ici. »

 

Le chantier mené à terme permettra aussi la présentation d’événements d’envergure autrefois impossible. Par exemple les compétitions présentées lors des Jeux de Montréal, des Jeux du Québec ou du Défi sportif AlterGo.

 

« On a un partenariat avec la Ville de Montréal et le complexe sportif Claude-Robillard. On fait des échanges d’installations dans le but de rendre service à la collectivité. Qu’il s’agisse d’équipements ou de prêts de locaux, on s’assure de toujours être présents dans la communauté. D’ailleurs, on a procédé à des consultations publiques pour nous assurer que le projet répondait aux besoins de tous et chacun. »

 

La première étape a été rendue possible grâce à l’octroi d’une subvention du gouvernement fédéral de l’ordre de 4,8 millions de dollars, ce qui représente près de la moitié du coût total du projet. « Le collège va mettre en place une collecte de fonds pour arriver à combler l’autre moitié. D’ailleurs, le mouvement Desjardins a emboîté le pas en s’impliquant à hauteur de 500 000 $ », précise Dominic Desbiens.

 

Dès que la Ville aura entériné le projet, les appels d’offres seront publiés, ce qui devrait survenir autour du mois de juin. « On vise le mois d’août pour le début des travaux et on devrait avoir terminé le projet à temps pour la rentrée des classes en septembre 2020. »

 

Même si la certification LEED n’est pas envisagée, de nombreuses mesures durables ont été prévues tout au long du chantier. Ainsi, on se fera un point d’honneur d’utiliser autant que possible des matériaux provenant de fournisseurs locaux. De plus, des systèmes de récupération d’eau performants, une toiture verte et le recours à la géothermie pour assurer l’aération, le chauffage et la climatisation de l’immeuble sont aussi au menu. « C’est un projet vert dans lequel on vise à produire le moins de déchets possible, le maximum de récupération et le minimum d’émanations de GES dans l’air. »

 

Si on admet d’emblée que le budget de 10 millions $ est assez restreint, compte tenu de l’ampleur des travaux, de nombreuses mesures ont été prises en amont pour éviter les dépassements de coûts. « On a procédé à la vérification des murs existants, à l’analyse du sol; on veut éviter les mauvaises surprises. »

 

Les professionnels retenus jusqu’à maintenant à cette étape du projet sont M. Marcel Bourgault, chargé de projet chez Consultant en bâtiment G.V. inc., Riopel et associés architectes, Bouthillette Parizeau ainsi que MLC associés.

 

Cet article est paru dans l’édition du 26 mars 2019 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.