MU, en symbiose avec la vie et la ville

Tiré du grec « mu », qui signifie transformer, le nouvel opus d’Immostar s’apprête à remodeler l’ilot Lapointe, tout en redéfinissant le rapport à la ville et à la vie en communauté. Structuré autour d’une station du futur tramway et desservi par plusieurs circuits d’autobus, sans compter de nombreux commerces de proximité, MU deviendra en effet le premier véritable projet TOD (transit-oriented development) de Québec. Le projet, qui briguera la certification WELL, exploitera en outre l’environnement bâti afin de promouvoir la santé et le bien-être de ses occupants.

« On a conçu MU dans un esprit de transformation, explique d’entrée de jeu François Pelchat, associé, vice-président location et marketing d’Immostar. À travers une architecture soignée, un design biophilique et la mobilité durable, on veut amener nos locataires à modifier leur manière de vivre, de consommer et de se déplacer. Tout, des gabarits aux matériaux, en passant par les aménagements intérieurs et extérieurs, a été pensé dans le but de leur offrir une meilleure qualité de vie et de favoriser la vie communautaire. »

Bordé par la rue Jean-de-Quen, le boulevard Laurier et la rue Lapointe, le projet, qui représente un investissement de 130 millions de dollars, jouit ainsi d’un emplacement unique, situé à distance de marche de plusieurs services et commerces, dont Place Sainte-Foy. S’adressant à une clientèle multigénérationnelle active et désireuse de profiter de la vie, MU se distinguera d’abord par une architecture signature, qui s’intègrera harmonieusement à la trame urbaine tant par sa forme que son look résolument urbain.

Place à la communauté

Le complexe, qui offrira 60 387 mètres carrés (m²) de superficie en incluant le stationnement souterrain de 450 cases sur un niveau, s’articulera par ailleurs en deux volumes – l’un de six étages, l’autre de huit étages – formant un angle de 45 degrés. L’espace ainsi libéré entre ses ailes abritera à terme une vaste cour intérieure de 2 322 m², entièrement paysagée et agrémentée entre autres de sentiers, d’aires de loisir et de détente, d’une piscine chauffée et de potagers communautaires.

Toujours dans l’optique de promouvoir l’esprit de communauté et de favoriser la socialisation entre ses occupants, MU proposera un vaste salon intérieur d’une hauteur sous plafond de 7,6 mètres, où seront aménagés des espaces de cotravail, une salle de jeu et un cinéma éphémère. Dans le même esprit, le projet prévoit un gymnase, un studio de yoga, un lounge avec bibliothèque et foyer vapeur ainsi qu’une cuisine collective avec salle de réception, sans oublier la terrasse au toit.

« C’est rare qu’un complexe résidentiel offre autant d’espaces communs, fait valoir François Pelchat. Ici, on parle de 1 486 m² en tout, c’est beaucoup. On a aussi pensé aux animaux de compagnie. Les chiens auront leur coin à eux, avec parc canin, lave-toutou et espace pour leurs besoins. Par contre, ils ne seront pas admis dans les aires communes et leurs maitres devront respecter un certain parcours pour ne pas incommoder les autres résidents. »

Le bien-être d’abord

Il ajoute que MU rehaussera également le bien-être des occupants à travers diverses interventions visant à améliorer leur santé physique et psychique, en lien avec la certification WELL. Il évoque notamment des cages d’escalier conviviales, diffusant une musique douce, ponctuées d’oeuvres d’art et de mots clés invitant à la persévérance. Quant à l’approche biophilique du concept, elle sera signalée par l’omniprésence du bois et de la verdure, de même que par les nombreuses vues vers l’extérieur.

Le projet participera aussi à l’épanouissement de ses locataires à travers diverses formules d’habitation en tout-inclus – Wi-Fi, électros, toiles solaires, énergie. Le complexe, qui ajoutera 465 logements à la trame urbaine de l’arrondissement de Sainte-Foy, se déclinera ainsi en studios et en appartements d’une à trois chambres à coucher, dont certains avec coin bureau, et comprendra également des maisons de ville et cinquante unités de prestige.

Le MU se reconnaitra notamment à sa signature visuelle unique, où la maçonnerie charbon côtoiera harmonieusement l’acier doré et le verre. De plus, tous les logements bénéficieront de caractéristiques luxueuses, comme des comptoirs de quartz, des éviers sous plan, des armoires pleine hauteur, des douches vitrées et des accessoires de plomberie haut de gamme. Les locataires pourront en outre personnaliser leur espace de vie en choisissant l’une ou l’autre des options de cuisine proposées par le promoteur.

François Pelchat signale au passage que le futur complexe, même s’il ne vise pas de certification LEED, n’en sera pas moins efficace en termes de rendement énergétique. « Pour la climatisation, par exemple, il y aura un compresseur centralisé pour l’ensemble, souligne-t-il. On compte aussi récupérer la chaleur générée par les équipements mécaniques pour chauffer le stationnement souterrain. Ces mesures, combinées à une enveloppe performante, vont faire en sorte que le MU consommera environ la moitié de l’énergie qu’un bâtiment standard de même envergure. »

Lancée en juin 2020, la construction va bon train et les logements seront livrés en deux phases comme prévu, soit en juin prochain pour la première et au printemps 2022 pour la seconde. « Il s’agit plutôt de deux séquences de livraison parce qu’il n’y aura pas de pause, on construit tout d’une seule traite, précise le gestionnaire. Et, jusqu’ici, l’absorption va très bien, le rythme est constant. »