Cloria Lévis : une initiative immobilière régénératrice

1 octobre 2024
Par Aurélia Crémoux

La première pelletée de terre du projet de construction multirésidentiel Cloria Lévis a eu lieu en juin dernier.

La première phase comprendra 166 logements allant du studio au cinq et demi et sera livrée à l’automne 2025. La construction de la deuxième phase commencera dès la livraison de la première. Elle comprendra 140 logements et devrait être terminée au printemps 2026. Au total, 172 000 pi² seront construits sur un terrain de 140 000 pi².

 

En plus des 306 appartements à louer, le projet comprendra plusieurs aires communes à la disposition des locataires : gym, salle de conférence, cuisine et salle à manger commune, lounge avec foyer ainsi que deux étages de stationnements. Le projet inclura aussi des espaces verts, dont des potagers urbains qui seront destinés aux locataires.

 

Le budget total a été estimé à environ 100 M$, dont 54 M$ seront consacrés à la première phase.

 

Conception intégrée

« Pour créer ce projet, nous nous sommes inspirés du modèle de conception intégrée, et nous avons réfléchi pendant un an et demi à la conception durable de nos immeubles, précise Maxime Carmerlain, associé chez Cloriacité. Pour cela, nous sommes allés voir de bons joueurs locaux. » L’équipe de réalisation est en effet constituée de l’entrepreneur général CONCREA, d’Architectes Roberge & Leduc pour l’architecture, de CBTEC pour l’ingénierie mécanique et électrique, et d’Axys pour l’ingénierie civile et la structure. Le design intérieur a été réalisé par Gauvreau Design et Taktik Design, l’aménagement paysager par les Jardins d’Albert et le volet Énergie par Akonovia.

 

« C’est le premier projet que nous faisons sous la signature Danū, notre marque vouée à la création d’initiatives immobilières régénératrices, durables et mesurables », souligne M. Carmerlain.

 

Cloriacité a d’ailleurs développé ce projet en partenariat avec Quo Vadis Capital et le Fonds immobilier de solidarité FTQ.

 

Un projet durable

L’équipe de conception avait à cœur de développer un projet avec de hautes performances environnementales. « Nous avons dépassé de plus de 25 % les exigences du Code national de l’énergie pour les bâtiments », indique l’associé de Cloriacité.

 

Le but de ce projet est d’atteindre un carbone opérationnel net zéro pour obtenir la certification BCZ. L’équipe de conception a fait en sorte de ne pas utiliser de combustible fossile aussi bien au niveau opérationnel que dans le design de l’immeuble. Tous les matériaux utilisés sont tracés. Une certaine attention a été portée pour que le bâtiment consomme le moins d’énergie possible, à l’aide de triple vitrage et d’une membrane pour briser les ponts thermiques des balcons. L’utilisation de la géothermie pour chauffer les espaces communs et de la technologie de l’entreprise Regeneau qui permet de récupérer la chaleur des eaux usées domestiques pour produire de l’eau chaude contribue à la durabilité du bâtiment. « Pour compenser les émissions du bâtiment, nous avons prévu faire de la captation sur le site, grâce au très haut niveau de végétation de celui-ci, mais aussi grâce à la recette du béton de la structure, qui permet de faire du captage à l’intérieur même du matériau », ajoute M. Carmerlain.

 

Un certain souci d’aménagement a été porté au niveau des espaces verts, notamment sur une bande adjacente au terrain du projet, sur lequel se trouve un ruisseau. « On est venu y ajouter un espace de verdure pour que les habitants et les résidents du quartier puissent profiter de cet espace-là aussi », souligne l’associé de Cloriacité.

 

Il se félicite que le chantier aille bon train et respecte les échéances prévues. « On a commencé à couler les premières fondations et on va poursuivre avec les travaux des deux étages de sous-sol qui sont quand même importants », fait savoir M. Carmerlain.

Cet article est paru dans l’édition du 26 septembre 2024 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous.