EBC mise désormais sur un outil technologique à nul autre pareil pour optimiser sa gestion de la santé et de la sécurité du travail.
À l’automne 2014, EBC se distingue au Gala Marcus Vitruve, organisé par la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec, en remportant le prix de la catégorie Le défi du maître d’oeuvre en santé et en sécurité du travail. Cette marque de reconnaissance lui est attribuée pour l’efficacité de la gestion qu’elle exerce à cet égard dans le cadre de l’agrandissement du Musée national des Beaux-arts du Québec (MNBAQ), un chantier majeur qui continue de s’activer dans la Capitale-Nationale.
Cette gestion s’articule d’abord et avant tout autour de l’utilisation d’un système informatisé développé par cet entrepreneur général en 2011, qui avait déjà été mis à profit auparavant, mais pas encore pour gérer la santé et de la sécurité du travail (SST) sur un chantier de cette ampleur dans le domaine du bâtiment.
Yvon Coulombe, chef – Santé et sécurité d’EBC, explique : « Nous avons employé notre outil la première fois en 2012 lors de la réalisation d’un projet de génie civil. Il était ainsi plus facile de le mettre à l’essai, d’apprivoiser son utilisation et de le faire évoluer par la suite parce que ce sont nos propres travailleurs qui voient à l’exécution des travaux sur un tel chantier, avec nos propres équipements aussi. »
C’est que l’entreprise de l’Ancienne-Lorette est très fréquemment appelée à jouer le rôle de maître-d’oeuvre dans le cadre de l’exécution de ses mandats, avec toutes les responsabilités légales et réglementaires que cela comporte sur le plan de la santé et de la sécurité du travail. Non seulement pour ses travailleurs, mais aussi pour ses soustraitants. De là à penser qu’elle met inlassablement tout en oeuvre pour y prévenir le pire, il n’y a donc qu’un pas. D’autant plus dans le domaine du bâtiment où de nombreux entrepreneurs spécialisés et fournisseurs se suivent et se chevauchent au rythme où se déploient des chantiers s’activant aussi bien aux quatre coins du Québec qu’ailleurs au Canada.
« C’est pourquoi nous avons décidé de faire en quelque sorte du chantier du MNBAQ un projet modèle pour l’utilisation de notre système informatisé, dit Yvon Coulombe. Parce qu’il est représentatif des chantiers que l’on mène généralement, soit avec au-delà de 20 sous-traitants et plus souvent qu’autrement autour de 150 travailleurs. »
Pour lui, il est clair que le recours à cet outil s’accompagne d’une optimisation en continu de la gestion de la SST d’EBC. Car il lui permet de documenter, de suivre et de traiter en temps réel toute l’information rattachée à cette responsabilité, incluant des images : inspections quotidiennes, rencontres de suivi, pauses sécurité, nombre de travailleurs, accidents de travail, avis émis, interventions immédiates…
En donnant à EBC une meilleure vue d’ensemble de l’état de la situation en SST sur ces chantiers, ce support technologique lui permet d’identifier sans tarder ceux qui se profilent comme étant beaucoup plus à risque et, ainsi, d’y apporter tout de go l’encadrement nécessaire.
« Le recours à un tel outil de travail fait en sorte que l’on peut mener, suivre et documenter beaucoup plus efficacement nos interventions quotidiennes sur le terrain, indique Yvon Coulombe, et nous permet également de les planifier au quart de tour. En bout de ligne, son utilisation ne peut que nous aider à mener nos chantiers plus rondement, tout en réduisant du mieux possible les risques d’accident de travail. »
Cet article est tiré du Supplément thématique – Santé et sécurité 2015. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !
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