Faire de la fourgonnette son véhicule utilitaire

Il fut un temps où le choix dans le domaine des fourgonnettes commerciales devenait de plus en plus mince, mais plus maintenant. En fait, non seulement l’acheteur de fourgonnettes de travail a-t-il le choix parmi plusieurs marques, mais il a aussi le choix entre des formats variés pouvant répondre à ses besoins. Coup d’oeil sur les véhicules offerts dans ce segment de marché.

Ford

Ford a récemment transformé son ancienne gamme de Série E (Econoline) en une toute nouvelle lignée de Transit. Ce véhicule d’inspiration européenne aux lignes très modernes est disponible en trois longueurs et trois hauteurs de toit – maximum de huit pieds –, voire en version tronquée (quoique le constructeur américain ait conservé ses anciens E350 et E450 pour les châssis avec carrosserie tronquée). Deux moteurs V6 à essence sont au catalogue de cet utilitaire à propulsion, en plus d’un cinq cylindres turbodiesel de Ford d’Afrique du Sud. Il est à noter que notre grand Transit est construit en Amérique du Nord.

Et ce n’est pas tout ! Pour les entrepreneurs qui voudraient bien un plus petit véhicule, Ford propose sa deuxième génération de Transit Connec, dont le toit a été légèrement rabaissé pour entrer dans les garages souterrains. Ce petit véhicule à traction est livrable avec un quatre cylindres à essence régulier ou avec un moteur semblable turbocompressé.

General Motors

General Motors conserve, pour le moment, son vénérable fourgon traditionnel, livrable en versions 2500 et 3500 avec moteur V8 à essence de 4,8 ou 6,0 litres ou turbodiesel Duramax de 6,6 litres. Ce véhicule à propulsion, commercialisé sous les noms de Chevrolet Express et GMC Savana, est disponible en version régulière ou allongée ou, encore, en version tronquée 2500 ou 3500. Les versions légères de série 1500 ne sont plus au catalogue.

Toutefois, depuis l’année dernière, les concessionnaires Chevrolet peuvent proposer le City Express, une fourgonnette cargo compacte basée sur le tout récent Nissan NV 200. Mû par un quatre cylindres de 131 chevaux combiné avec une boîte automatique à variation continue (CVT), ce petit fourgon est idéal pour le travail urbain.

FCA

FCA, c’est Fiat Chrysler Automobiles. Et c’est sous la marque Ram que ce constructeur italo-américain commercialise ses camions de travail, dont le grand fourgon Promaster. Version américanisée du Fiat Ducato italien, ce véhicule est offert en trois empattements et deux hauteurs de caisse en plus de versions tronquées. De base, c’est un V6 Pentastar de 3,6 litres, combiné avec une boîte auto à six rapports, qui active cette camionnette à traction. Mais, depuis peu, elle est aussi disponible avec un quatre cylindres diesel italien, combiné avec une boîte manuelle automatisée à six rapports.

Comme ses concurrents, Ram propose également une fourgonnette compacte, le Promaster City. Celle-ci est basée sur la Fiat Doblo italienne. Cependant, la version américaine a vu son avant modifié afin d’y installer un moteur à quatre cylindres à essence de 2,4 litres de Chrysler avec sa boîte automatique à six rapports. Le Promaster City n’est livrable que dans une seule version cargo. Incidemment, Ram ne commercialise plus l’ancien C/V (Commercial Van) autrefois produit sur une base de Grand Caravan.

Nissan

Le constructeur japonais Nissan a décidé de confier à sa filiale américaine la conception et la construction de ses grands fourgons, mieux connus sous le sigle de NV. Reprenant un thème stylistique semblable à celui des pick-up Titan de la première génération, les NV 1500, 2500 et 3500 sont livrables en deux versions  : l’une avec le toit régulier l’autre avec le toit relevé. Reconnaissable à son avant avec capot, le NV est disponible avec un V6 de 4,0 litres (sauf pour les 3500) ou un V8 de 5,6 litres combinés avec une boîte automatique et la propulsion.

Nissan produit aussi un petit fourgon urbain, le NV200 à traction avec moteur à quatre cylindres et boîte automatique CVT. D’ailleurs, ce petit fourgon a déjà gagné le titre de petite fourgonnette de l’année du groupe Canadian Truck King Challenge, lorsqu’il est apparu il y a deux ans.

Mercedes-Benz

Le constructeur allemand Daimler est un peu responsable du nouvel engouement des Nord-Américains pour les grands fourgons à l’européenne. L’aventure a débuté en 1998 quand il a exporté ses Mercedes-Benz Sprinter en Amérique du Nord pour y être vendus sous l’enseigne Freightliner, d’abord, puis Dodge (quand Daimler et Chrysler étaient associés). Aujourd’hui, les Sprinter ne sont vendus au Canada que par les concessionnaires Mercedes-Benz.

Ces véhicules sont livrables en deux empattements et trois hauteurs de toit en versions commerciales ou « Combi » – passager et commerciale – et deux capacités, 2500 et 3500 (il y a aussi une version châssis-cabine au catalogue). Deux moteurs turbodiesel figurent à la fiche technique, soit un quatre cylindres de 2,1 litres avec une boîte automatique à sept rapports ou un V6 de 3,0 litres avec une boîte automatique à cinq rapports. De base, tous les Sprinter sont à propulsion, mais Daimler a aussi pensé aux constructeurs en leur proposant une version à quatre roues motrices sur commande du Sprinter 2500 V6.

Depuis l’année dernière, Daimler propose aussi aux entrepreneurs canadiens un plus petit fourgon à moteur à essence turbocompressé de 2,0 litres avec boîte auto à sept rapports et propulsion seulement. Désigné sous l’appellation Metris, ce nouveau petit véhicule n’est pas sans rappeler les Cargo Vans américains d’il y a quelques années. Enfin, mentionnons que la plupart des véhicules dont il a été question ici sont disponibles en version pour passagers, ce qui pourrait venir en aide aux entrepreneurs qui ont besoin de petits bus ou de navettes sur leurs chantiers.