11 mai 2016
Jean Garon

Érigé dans un environnement urbain exceptionnel en bordure du Quartier des spectacles, le projet offrira une vue imprenable sur le centre-ville de Montréal et le Mont-Royal.

Voilà en gros ce que réserve le complexe résidentiel Laurent & Clark du promoteur Rachel Julien à ses futurs copropriétaires qui jouiront de plus d’une gamme de services exclusifs.

 

Denis Robitaille, président fondateur de Rachel Julien, n’est pas peu fier de cette annonce qui ajoutera une nouvelle réalisation de prestige au porte-folio de l’entreprise. « Après avoir construit quelque 3 000 copropriétés à Montréal depuis 1994, on ne sort pas de notre zone de confort », dira-t-il avec fierté et assurance. Il n’en demeure pas moins que cet immeuble sera le plus haut jamais construit par Rachel Julien à ce jour, avec ses deux tours de 65 et 80 mètres. Il nous en a dévoilé les grandes lignes, le 29 mars dernier, lors d’une rencontre privée au bureau des ventes situé au coin De Maisonneuve et Clark, en compagnie de l’architecte Jean-Pierre LeTourneux de la firme Menkès, Shooner, Dagenais, LeTourneux, et de la designer Ysabel Gauvreau de la firme Gauvreau Design.

 

Il s’agit d’un complexe mixte entièrement en béton d’une superficie de 230 000 pieds carrés qui occupera tout l’espace compris entre le boulevard Saint-Laurent à l’est et la rue Clark à l’ouest, en longeant le boulevard De Maisonneuve d’un côté et en s’adossant aux Lofts des Arts de l’autre. Il sera réalisé en deux phases : un basilaire réservé à des espaces commerciaux (commerces de proximité) et la tour Clark de 20 étages, puis la tour Laurent de 25 étages. La première tour abritera 160 unités, la deuxième, 175. Le projet comprendra également quatre niveaux de stationnements souterrains, lesquels pourront être achetés à partir de 45 000 $. Valeur estimée du projet : 125 millions de dollars, plus taxes.

 

Un projet distinctif

Vus de l’extérieur, les deux édifices seront jumeaux mais non identiques. Outre leur différence de hauteur, les deux tours seront de couleurs distinctes, l’une blanche, l’autre noire, en lien avec l’effervescence de jour et de nuit du Quartier. Leur architecture sera nettement contemporaine. Jean-Pierre LeTourneux s’est inspiré de l’environnement du Quartier des spectacles, occupé déjà par la Place des arts, la Maison symphonique et le pavillon des sciences de l’UQÀM. Véritable porte d’entrée du Quartier des spectacles depuis l’est, le projet assure ainsi une transition et vient compléter un environnement presque fini aux limites de l’espace festival.

 

« Le Laurent & Clark propose des logements traversants, introuvables ailleurs à Montréal, explique l’architecte. Ces logements offrent une vue sur deux horizons, à l’est comme à l’ouest. Côté cour, on contemple le jardin privé donnant sur le spa et les espaces de détente. Côté ville, c’est une vue splendide du mont Royal et du centre-ville qui tient lieu de toile de fond. Des studios de 338 pieds carrés aux appartements-terrasses de plus de 1 850 pieds carrés, le Laurent & Clark offre une multitude de possibilités pour répondre aux besoins de tous et pour toutes les bourses, le tout associé à une empreinte écologique réduite.

 

« Tout compte fait, ce complexe résidentiel haut de gamme comprendra des logements de grande qualité, tant par leur attrait architectural que par les matériaux de construction sélectionnés », ajoute-t-il. En plus de se distinguer par leur luminosité exceptionnelle et leur insonorisation étudiée, chaque logement comprendra un balcon donnant sur  le Quartier des spectacles. Quatre ascenseurs semi-privés desserviront les logements situés entre le 6e et le 20e étage.

 

Comme l’indiquent les documents promotionnels, « les résidents du Laurent & Clark auront accès à des espaces communs, dont un bar-salon, un spa, un espace d’entraînement comprenant une salle de boxe à l’ancienne et un gym de crossFit, sans oublier la grande terrasse du 4e étage qui permettra aux occupants de toujours être aux premières loges pour ne rien manquer des spectacles et des festivals. Un service de conciergerie sera également offert en partenariat avec de nombreux organismes culturels, commerces et restaurants du Quartier des spectacles. »

 

L’intérieur de ces logements sera également soigné, assure pour sa part la designer Ysabel Gauvreau. « Le design privilégie la rigueur par ses lignes droites et pures et insuffle une touche de folie en mettant en contraste le blanc et le noir des éléments de décoration rétro ou surdimensionnés. Cette dualité se retrouve partout, dit-elle, dans les céramiques de porcelaine, les armoires de cuisine, les comptoirs de quartz et les planchers de bois. »

 

Une approche BIM

Maintenant que la conception des plans préliminaires est complétée et la mise en vente démarrée, le promoteur pourra se concentrer sur la conception des plans et devis et la préparation de la construction. Outre la firme d’architectes et celle de design mises à contribution, Rachel Julien a déjà retenu les services de la firme d’ingénieurs CIMA pour la structure et la firme Bouthillette et Parizeau pour la partie électromécanique. Pour les sous-traitants, il entend lancer des invitations tout en restant ouvert aux propositions d’autres fournisseurs avec références.

 

Tout le travail de conception et de gestion de la construction se fera avec l’approche BIM (Building Information Modeling). Il s’agira d’une première incursion  pour le promoteur constructeur. Denis Robitaille s’est engagé dans cette voie pour deux projets actuellement, une approche qu’il juge incontournable. « Évidemment, c’est un modèle qui demande une certaine adaptation, renchérit Jean-Pierre LeTourneux, tout comme l’a été le passage du dessin à la main à Autocad. »

 

Tous deux croient fermement en son efficacité pour des projets de cette envergure, car cela requiert une collaboration des plus étroites avec les partenaires. Du reste, cela favorise positivement l’échange d’information et l’ajustement des paramètres de conception et de réalisation suivant l’évolution du projet.

 

Selon l’échéancier initial, la construction de la première phase pourrait démarrer au début de l’hiver 2017, selon le rythme des ventes. Les travaux devraient durer environ deux ans, pour  se terminer à l’hiver 2019. En dépit de l’offre abondante de copropriétés à l’heure actuelle, le promoteur a confiance de livrer la marchandise et de trouver preneurs auprès des amoureux de la culture compte tenu de la qualité exceptionnelle de son projet et de son implantation au cœur du Quartier des spectacles.

 

Cet article est paru dans l’édition du mardi 12 avril 2016 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous