Un plan d’action du gouvernement pour sécuriser les chantiers routiers

L’annonce faite aujourd’hui aux abords du chantier Henri-IV, dans la région de la Capitale-Nationale, établit bon nombre de mesures concrètes.

Du lot, l’utilisation de radars pédagogiques pour sensibiliser les usagers au respect des limites de vitesse; des barrières afin de réduire l’exposition des signaleurs à la circulation routière; la bonification du parcours de formation des signaleurs; l’amélioration de l’éclairage de nuit; ainsi que la sensibilisation des entrepreneurs afin de retirer les cônes lorsque les chantiers sont inactifs pendant plusieurs jours.

Le plan propose des solutions à plusieurs enjeux soulevés par le Syndicat des Métallos, plus tôt cette semaine. Le président de la section locale 8922, Patrick Pellerin, qui représente quelque 1500 signaleurs routiers à l’échelle de la province, parlait alors justement de cônes orange qui restent trop longtemps et « inutilement » sur les chantiers après la fin des travaux, ce qui entraine une moins grande vigilance chez les automobilistes à la longue.

Celui-ci faisait également appel à la collaboration des citoyens, alors que les épisodes de violence envers les signaleurs routiers sont fréquents selon lui. « Tout le monde a été éprouvé par le printemps qu’on vient de passer. Avec le retour de la circulation et des chantiers, on demande à tout le monde de faire preuve de patience et respect envers les signaleurs routiers, ils font leur travail pour que tous soient protégés sur les chantiers », ajoute Patrick Pellerin.

Au cours de la dernière année, trois signaleurs routiers ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, à la suite de quoi la CNESST a mis en place une table de concertation pour se pencher sur la problématique de la santé et de la sécurité dans le secteur.

Pour consulter le Plan d’action 2020-2023 en matière de sécurité sur les sites de travaux routiers, c’est ici.

Sources : Cabinet du ministre des Transports et Syndicat des Métallos (FTQ)