Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), la tendance des mises en chantier d'habitations dans les centres urbains du Québec se chiffrait à 43 017 en juillet. Cette tendance correspond à la moyenne mobile du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé (c'est-à-dire des chiffres mensuels corrigés des variations saisonnières et multipliés par 12 afin de refléter le rythme d'activité sur un an) de mises en chantier d'habitations. Ce nombre se situait à 44 300 en juillet ; il était en hausse par rapport à celui de 43 000 enregistré en juin.
« Tout comme depuis le début de l'année, la hausse du rythme de la construction résidentielle affichée au Québec en juillet est essentiellement attribuable au segment des logements collectifs », affirme Francis Cortellino, analyste principal de marché à la SCHL.
Sur certains marchés, étant donné la grande variabilité des chiffres estimatifs mensuels, la SCHL analyse la tendance, en plus du nombre mensuel désaisonnalisé annualisé, pour obtenir un portrait plus complet de l'état du marché de l'habitation. Vu que les mises en chantier d'habitations sont surtout stimulées par le segment des logements collectifs, où l'activité peut varier beaucoup d'un mois à l'autre, il pourrait être trompeur, sur certains marchés et dans certaines situations, d'analyser uniquement les données désaisonnalisées annualisées.
Mises en chantier au Canada
Ailleurs au pays, en juillet, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier en milieu urbain a augmenté en Ontario, mais il a régressé dans l'Atlantique, en Colombie-Britannique et dans les Prairies. Dans chacune des régions, la variation de l'activité - à la hausse ou à la baisse - est principalement attribuable au segment des logements collectifs.