Construction du complexe aquatique et sportif de Dorval

La construction du complexe aquatique et sportif de Dorval sera bientôt sur ses rails. Les concepteurs du bâtiment attendent le feu vert imminent du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) pour pouvoir commencer à l’ériger.

Le dernier appel d’offres visant à adjuger un contrat de construction a eu lieu en décembre 2012. Les services du Groupe Decarel ont été retenus en février dernier.

Bassins préfabriqués

Ce projet comporte entre autres la construction de deux bassins aquatiques préfabriqués ; l’un semi-olympique et l’autre récréatif. Les élèves qui fréquentent l’école secondaire Dorval-Jean-XXIII pourront s’y prévaloir de baignades réservées, en vertu d’une cession de terrain consentie par la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, où sera construit le complexe. L’école secondaire en question se trouvera à proximité de ce dernier.

Élaborés selon le système modulaire Myrtha, les bassins comporteront du béton à leur base, tandis que les parois seront constituées de plaques d’acier rivetées, sur lesquelles on installera une membrane en PVC. Les éléments mécaniques des piscines seront situés dans des couloirs accessibles en sous-sol.

Modifications apportées au projet

Pendant l’élaboration du projet, quelques modifications ont été apportées. À titre d’exemple, la technologie UV pour traiter l’eau de la piscine a été laissée de côté. Elle pourrait néanmoins être déployée ultérieurement. Cette suppression a permis de faire épargner 40 000 $ au projet.

Également, la question entourant la sécurité des lieux a fait l’objet d’une longue réflexion. Il a finalement été décidé d’installer des caméras de surveillance, à l’intérieur comme à l’extérieur des lieux.

Normalement, les travaux débuteront après les vacances de la construction, soit au milieu du mois d’août, et se termineront au printemps 2015. Le projet coûtera près de 20 millions $ et est assumé par les firmes montréalaises Nacev Consultants inc. (génie mécanique et électrique), CIMA + (génie en structure) et Poirier Fontaine architectes (PFA).

Le quart du projet est financé par le gouvernement du Québec, dans le cadre du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM), et la différence est assumée par la Ville de Dorval.

Cet article est paru dans l’édition du jeudi 27 juin 2013 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !