Le complexe hôtelier Amosphère voit grand

Par François G. Cellier

Le complexe hôtelier Amosphère prendra de l’expansion grâce à des investissements de 5,5 millions $. Au terme de travaux qui s’échelonneront sur deux phases, dont la première a commencé en septembre dernier, l’établissement comptera une suite et 39 chambres supplémentaires, en incluant les 42 existantes.

 

L’Abitibi et la Ville d’Amos, où il se trouve, connaissent une conjoncture économique favorable. Il était donc temps d’agrandir cet hôtel quatre étoiles.

 

La première phase (1,9 M$), qui s'achève, porte sur la construction de 15 unités (dont une suite) de type confort urbain. Toutes auront des salles de bain avec planchers radiants en céramique, et comporteront des planchers en vinyle dans les autres espaces. Sous ces planchers se trouvera une dalle chauffante. Celle-ci contribuera à offrir un chauffage tempéré dans chacune des chambres, qui seront également dotées d’un HVAC (Heating Ventilation Air Conditioning).

 

À l’instar des premières chambres qui ont pris forme en 1989, l’indice d’insonorisation (STC) des nouvelles atteindra 69, dit-on. Cinq couches de gypse superposées seront installées d’un côté et de l’autre des murs mitoyens, entrecoupés d’un espace d’air entre les deux. Ainsi, les bruits intempestifs seront pratiquement inexistants. « On crée un effet de masse, combiné avec une cavité d’air qui générera des ondes discontinues », de dire Jean-Pier Frigon, propriétaire du complexe hôtelier Amosphère.

 

S’ajoutent à cette acoustique supérieure un jeu de barres résilientes, ainsi que des bandes constituées d’une mousse de polyéthylène souple (ethafoam), qui contribueront aussi à réduire de beaucoup la résonance dans les murs. Cette approche augmente les coûts de construction d’environ 22 %, mais les effets bénéfiques pour la clientèle en valent la chandelle.

 

De même, au lieu d’installer des ventilateurs dans les salles de bain, le système mécanique, qui sera aménagé sur la toiture du nouveau bâtiment, permettra d’obtenir une pression négative dans ces pièces. On élimine ainsi le bruit du ventilateur tout en oxygénant les chambres, grâce à un approvisionnement en air frais (pression positive) en provenance des couloirs.

 

La partie arrière de cet hôtel construit en bois ne compte qu’un niveau. Les ajouts auront eux aussi une structure en bois d’un étage, mais l’enveloppe n’aura pas la même couleur. Les esquisses de la seconde phase (2,9 M$), qui s’amorcera à l’automne 2014, sont en cours de réalisation à l’interne. Ces esquisses seront ensuite relayées au Groupe Conseil Trame, qui réalisera les plans et devis de la deuxième portion des travaux.

 

Il est question de construire 25 chambres additionnelles, selon des paramètres semblables à celles de la phase I, pendant laquelle cette même firme d’architecture a également été mise à contribution. Construction Sylvain Rouleau est aussi chargée des deux phases à titre d’entrepreneur général. Quant au génie en structure dans ce projet, il relève de Genivar.

 


Cet article est paru dans l’édition du jeudi 23 janvier 2014 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !