Montoni s'engage en faveur du développement durable à Laval

Groupe Montoni détient à ce jour plus de 4,5 millions pi² de projets certifiés LEED. Et ses ambitions ne s’arrêtent pas là. Dans un horizon d’un à trois ans, 7 millions pi² en cours de développement s’ajouteront à cette certification reconnue mondialement comme étant un sceau de référence en matière de bâtiment durable.

De plus, deux projets lancés en 2022 et totalisant 2 millions pi² visent la carboneutralité. À commencer par celui situé entre le boulevard Saint-Martin et l’autoroute 13 à Laval dont la superficie est de près de 337 000 pi². Il s’agit du premier bâtiment industriel visant la Norme BCZ-Design et la Norme BCZ-Performance du bâtiment à carbone zéro (BCZ) du Conseil du bâtiment durable du Canada. Le deuxième projet, pour sa part, est localisé dans l’Écoparc industriel de Saint-Bruno-de-Montarville.

Afin d’être en accord avec ses valeurs, Groupe Montoni a mis sur pied en 2018 le programme Distinction, garantissant le respect des normes élevées en matière de développement durable, intégré et accessible. « Par exemple, si un client ne veut pas avoir une certification LEED, ce programme devient notre standard minimal. Il est mis à jour chaque année », résume David Paulozza, vice-président planification et développement.

Regard vers le futur

Toutes ces démarches vont de pair avec les critères ESG, dont la stratégie a été lancée en novembre dernier. Elle s’articule autour de cinq axes prioritaires — changements climatiques, environnement, talents et culture, communauté et gouvernance. « Elle concrétise notre vision et elle sert de feuille de route pour guider nos actions futures », souligne le vice-président.

En effet, Groupe Montoni a pour objectif de réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2040. « On veut être les meilleurs dans ce qu’on fait. La première ambition ESG de Montoni est de placer la carboneutralité au coeur de ses projets et opérations », lance-t-il.

Ce souci pour l’environnement se traduit aussi par différentes actions posées en dehors du cadre de la construction. L’entreprise a notamment cédé 800 000 pi² de milieu naturel à la Ville de Laval cette année afin d’agrandir le boisé de l’Équerre en 2021. Elle a aussi fait un don de 50 000 $ pour le rachat d’un terrain de 32,8 acres pour protéger la forêt du mont Gale à Bromont.

Espace Montmorency

Parmi les projets de grande valeur environnementale réalisés à Laval, David Paulozza mentionne l’Espace Montmorency, un complexe immobilier à usage mixte, situé au centre-ville et dont l’investissement se chiffre à 450 millions de dollars.

Ce projet d’envergure, qui a commencé à sortir de terre en 2019, est tout près de la station Montmorency. « C’est le seul complexe multiusage à Laval qui aura un lien direct à une station de métro d’ici quelques mois », souligne-t-il. Amorcé en 2019, ce « quartier de vie tout-en-un » regroupe 700 appartements, un hôtel de 188 chambres et 450 000 pi² d’espaces de bureaux et commerciaux. Il s’agit du premier projet au Québec à avoir obtenu la certification LEED v4 AQ de niveau Or pour l’aménagement des quartiers. La certification Wiredscore Argent a été attribuée à la tour de bureaux, ce qui labellise la connectivité et les technologies intelligentes de l’immeuble, une première à Laval. Pour l’enveloppe, la certification LEED Platine — la plus haute certification qui soit — est convoitée.

L’imposant chantier, réalisé en partenariat avec Groupe Sélection, le Fonds immobilier de solidarité FTQ et Montez Corporation, devrait être terminé à la fin de l’année 2023. Groupe Montoni déplacera d’ailleurs ses pénates à l’Espace Montmorency dès le mois d’aout. Ses futurs bureaux visent une certification LEED Or pour la conception et la construction de l’intérieur et une certification WELL.

Utilisation judicieuse de l’énergie

Pour le projet d’Espace Montmorency, le choix des systèmes a été effectué en considérant, d’un point de vue énergétique, le bâtiment comme un tout et non un ensemble de diverses composantes. Le but étant de réduire la consommation énergétique en favorisant l’échange entre tous les secteurs du bâtiment dont les occupations sont différentes.

« La boucle énergétique est l’outil idéal pour accomplir cette mission puisqu’elle permet de faire circuler facilement l’énergie d’un secteur à l’autre du bâtiment. » La chaleur rejetée par la climatisation d’un espace de bureau densément occupé le jour pourra ainsi être transférée aux logements qui seront davantage en demande de chauffage le soir. « Les possibilités d’échange d’énergie sont multiples », ajoute David Paulozza. La demande en chauffage et en climatisation est comblée par la boucle énergétique grâce à quatre niveaux d’opération en chauffage, soit la récupération de la chaleur des zones demandant de la climatisation; un chauffage aérothermique avec une efficacité annuelle supérieure à 250 pour cent; un chauffage électrique hors pointe; et un système de chauffage au gaz naturel.

En ce qui a trait à l’aérothermie, des chaudières électriques et des chaudières au gaz naturel à très haute efficacité pourront être utilisées séparément ou conjointement, en fonction de la température extérieure, de la consommation énergétique du bâtiment et pour le chauffage de la boucle énergétique. « La centrale thermique est donc flexible et permet d’optimiser la consommation énergétique et la réduction de GES tout en minimisant les pointes de consommation électrique », détaille le vice-président à la planification et au développement.

L’autre projet à usage mixte qui risque d’occuper l’entreprise dans les dix prochaines années sera sans doute celui de l’ancienne brasserie Molson. La phase 1 a été amorcée a l’automne 2022. Réalisé en collaboration par Montoni, le Fonds immobilier de solidarité FTQ et Groupe Sélection, ce projet de redéveloppement d’une superficie de 6 millions pi² permettra d’allier modernité et héritage patrimonial du site.