19 avril 2011

Depuis 1997, la main-d’œuvre féminine est en hausse dans l’industrie de la construction. Selon les données émises par la Commission de la construction du Québec (CCQ), en 2009, on dénombrait 1 731 femmes actives dans le milieu. Ceci représente 1,2 % de la main-d’œuvre entière ou quatre fois le taux enregistré il y a à peine 10 ans.

 

 La CCQ s’engage à favoriser l’intégration des femmes dans l’industrie de la construction au Québec. C’est ce qu’affirme un récent rapport émis par l’organisation qui souhaite faire grimper le taux de travailleuses à 2 % dans l’ensemble de la main-d’œuvre active. Pour favoriser l’atteinte de cet objectif, la CCQ a mis en place quelques mesures stratégiques.

 

D’une part, une femme qui possède une reconnaissance d’études professionnelles de niveau secondaire est en mesure de mettre la main sur un certificat de compétence apprenti aussitôt qu’un employeur s’engage à l’embaucher. Le certificat vient à échéance deux années après son obtention et peut être renouvelé dans la mesure où la travailleuse a cumulé 150 heures de travail dans l’industrie au cours de ces deux années.

 

D’autre part, une femme peut renouveler son certificat de compétence occupation si les dossiers de la CCQ démontrent qu’elle a cumulé, depuis le 1er janvier 1971, au moins 5 000 heures de travail, pendant cinq années consécutives, ou qu’elle a travaillé au moins une heure, depuis le 1er août 1989.

 

Mentionnons aussi que la CCQ s’engage à accorder la priorité aux femmes lorsqu’elle recommande de la main-d’œuvre à un employeur.

 

Commission de la construction du Québec