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L'inspection des bâtiments est indispensable pour assurer la sécurité, la valeur et la conformité des biens immobiliers. Cependant, des défis persistent notamment au niveau de la formation des inspecteurs et des technologies utilisées.
L’inspection minutieuse d’un bâtiment permet d’en connaître précisément l’état. En plus de révéler les anomalies, elle s’avère très utile pour calculer les éventuelles dépenses pour des réparations ou des rénovations, que ce soit pour apporter une plus-value à l’immeuble ou simplement pour assurer la sécurité du public, s’éviter des surprises et assurer le maintien en bon état du bâtiment. Il s’agit donc d’une étape primordiale pour les acheteurs, mais aussi pour les gestionnaires d’immeubles.
S’il est facile de trouver un inspecteur en bâtiment, il s’avère plus ardu d’en trouver un qui soit vraiment qualifié. En effet, tous ne possèdent pas les compétences nécessaires pour effectuer des inspections de qualité. « Je fais de l’expertise technico-légale pour les dossiers judiciaires et, tous les jours, je vois des malfaçons, des mauvaises pratiques, des erreurs, des omissions », affirme Claude Latulippe, technologue et formateur à ÉTS Formation.
Des compétences à développer
Au Québec, il n’y a pas de diplôme minimal à obtenir pour devenir inspecteur en bâtiment. Les associations et ordres professionnels permettent cependant au public de s’assurer que l’inspecteur en bâtiment possède le minimum de connaissances nécessaire pour faire son métier. Selon monsieur Latulippe, ce n’est pas suffisant. « Les compétences et l’œil aguerri d’un inspecteur en bâtiment, ça s’apprend sur le tas. Tu as beau avoir des connaissances particulières en architecture ou en génie civil, il faut faire des inspections pour pouvoir comprendre comment ça fonctionne », affirme-t-il.
« Dans les deux formations que je donne à ÉTS Formation, je dis souvent : lorsque vous regardez une surface, un mur par exemple, vous devez vous poser deux questions. La première : est-ce que tout ce qui devrait être là est présent? La deuxième : qu’est-ce qui n’est pas là, mais qui devrait y être? À partir du moment où je trouve quelque chose qui ne devrait pas être là, je me pose des questions : qu’est-ce que c’est? Pourquoi c’est là? À quoi ça sert? Qu’est-ce qui a engendré sa présence? À défaut : qu’est-ce qui manque pour que ça soit conforme? Est-ce qu’on l’a retiré, est-ce qu’on l’a oublié? Quelles sont les conséquences associées à ça? Ce mécanisme-là, c’est de la pratique, c’est de la connaissance, c’est de la mise à jour nécessaire pour pouvoir développer les réflexes de l’inspecteur que toute personne qui travaille en gestion d’immeubles devrait aussi acquérir. »
De précieux outils
Les normes de pratique en inspection de bâtiment exigent l’usage d’un seul appareil : l’humidimètre (un détecteur d’humidité). Pour monsieur Latulippe, c’est insuffisant. « On devrait aussi avoir différents outils qui permettent d’avoir accès à différentes informations sans que ça soit fait de façon destructive ou invasive », mentionne-t-il.
Parmi ces outils, monsieur Latulippe mentionne les drones. « Le drone nous aide beaucoup, notamment parce qu’on peut interchanger les caméras pour faire de la thermographie en même temps que de l’inspection visuelle avec photos, vidéos, etc. »
Malheureusement, le coût élevé de ces outils à la fine pointe de la technologie est un obstacle pour certains inspecteurs. « Une caméra thermique, c’est 5 000 $ à 10 000 $ minimum. Il y en a jusqu’à 100 000 $. Un drone avec caméras interchangeables, tu ne t’en sors pas en bas de 4 000 $ - 5 000 $ », affirme le technologue et formateur.
Deux formations de pointe
ÉTS Formation propose deux formations de pointe avec Claude Latulippe : Inspection et pathologies de façade et Inspection des bâtiments de grande envergure.
La première s’adresse aux inspecteurs et inspectrices, gestionnaires, propriétaires ou toute autre personne assurant le maintien d’un immeuble. Elle permet d’acquérir les connaissances nécessaires pour savoir reconnaître les différents symptômes apparents sur un bâtiment et en diagnostiquer la ou les causes, en plus d’être en mesure de déterminer les interventions requises afin d’assurer la sécurité du public et le maintien en bon état d’un immeuble.
La deuxième propose de voir toutes les étapes d’un processus d’inspection de bâtiment de grande envergure et d’offrir une vue d’ensemble des composantes essentielles à l’inspection pour prendre les décisions appropriées. Elle s’adresse aux personnes qui ont déjà des connaissances de base en gestion de bâtiments.
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