L'Association patronale des entreprises en construction du Québec (APECQ) a tenu à défendre l'industrie de la construction à la suite des révélations de la Commission Charbonneau au cours des récents mois. - « L'industrie de la construction est très inquiète face aux répercussions négatives, tant sur le plan économique qu'au plan de l'image de l'industrie. Nous croyons essentiel que les présumés fraudeurs soient identifiés et poursuivis. Mais il ne faut surtout pas oublier que la très vaste majorité de l'industrie poursuit ses activités en respectant les lois et les règlements du Québec », a tenu à déclarer M. Christian Thériault, président de l'APECQ.
Dans cette perspective, le président a tenu à rappeler que l'Association supporte entièrement le projet de loi 1 du gouvernement du Québec et tient à le féliciter pour cette courageuse initiative.
Rappelant l'importance de l'industrie de la construction dans l'économie du Québec (14 % du P.I.B. avec un chiffre d'affaires de 46 milliards $) et la création d'emplois (233 000 emplois directs selon la CCQ en 2010), M. Thériault mentionne l'inquiétude de l'association face aux « effets négatifs déjà ressentis dans plusieurs secteurs névralgiques, tant chez les entrepreneurs généraux que pour leurs sous-traitants et fournisseurs ».
Parmi ceux-ci, le communiqué de l'APECQ mentionne une gestion de projet conflictuelle, des travaux additionnels non reconnus ou reconnus à un prix déraisonnable, l'application de clauses abusives et enfin l'utilisation et la surutilisation de clauses exécutoires, qui mèneraient pour certaines entreprises à un manque de liquidité et à des difficultés financières.
En terminant, le président de l'APECQ, M. Thériault a tenu à rappeler que son association s'était déjà prononcée en faveur de la Commission Charbonneau et qu'elle maintient toujours son support. Cet appui, cependant, a aussi comme corollaire de tenir compte du danger de ternir la réputation d'une industrie honnête, courageuse et travaillante et l'un des piliers de l'économie québécoise, conclut-il.