Dans le cadre des négociations dans le domaine de la construction, l'Alliance syndicale a demandé, par écrit, à la ministre du Travail de ne pas renouveler les médiateurs.
Rappelons que l'Alliance syndicale avait demandé l'hiver dernier la présence de médiateurs pour les négociations dans le secteur institutionnel-commercial et industriel ainsi que dans le secteur résidentiel.
Les négociations continuent
Dans le secteur institutionnel-commercial et industriel, quatre rencontres de négociations sont prévues cette semaine à l'approche des conventions collectives prévues le 30 avril 2017, mais aussi de l'expiration du mandat de la médiatrice.
L'Alliance syndicale craint que la partie patronale se serve du médiateur pour retarder l'augmentation de salaire prévue dans les soumissions des entrepreneurs, car l'industrie de la construction ne possède pas de clause de rétroactivité dans la loi qui la régit. De son côté, l'ACQ déclare qu'elle est disponible en tout temps pour faire avancer les discussions.
Demandes patronales
Parmi les demandes patronales, on retrouve la diminution de la rémunération des heures supplémentaires travaillées dans tous les secteurs de l'industrie. Dans les secteurs institutionnel, commercial et industriel, la partie patronale demande aussi la reprise obligatoire des heures perdues pour intempérie durant la semaine le samedi à taux simple, l'abolition de l'horaire de travail fixe et la disponibilité obligatoire des travailleurs de 5 heures à 20 heures.
L'Alliance syndicale considère ses demandes comme abusives. De son côté, l'ACQ aurait signifié à l'Alliance syndicale qu'elle souhaite des aménagements dans les conventions sans affecter les conditions des travailleurs.
Sources : Alliance syndicale et ACQ