Le retour en classe dans les écoles primaires et les nouvelles mesures de distanciation dont il s’accompagne peuvent s’avérer un vrai casse-tête pour le personnel enseignant. Heureusement, TERGOS Construction s’est chargée d’offrir une pièce du puzzle à l’École de la Grande-Hermine, lui prêtant une main-d’œuvre bénévole pour une journée.
L’entreprise de Québec y a envoyé plusieurs de ses menuisiers, jeudi dernier, afin de préparer un retour en classe sécuritaire pour les élèves. À l’arrivée des travailleurs sur place au matin, les professeurs s’affairaient déjà à la tâche, en installant entre autres du ruban au sol pour délimiter l’espace. Humbles mesures auxquelles se sont ajoutés des équipements de protection spécialement conçus par TERGOS.
Des écrans de plexiglass, insérés dans des bases en bois lamellé-collé fourni par Nordic Structures – matériau efficace dans les circonstances de par sa densité et son poids – viendront dès aujourd’hui faciliter les interactions entre les jeunes et le personnel enseignant. Un grand avantage vu la place qu’y occupe le travail d’équipe dans l’apprentissage.
L’École de la Grande-Hermine n’aura pas eu à demander cette aide pour l’obtenir, puisque c’est Sébastien Gaudreault, coactionnaire chez TERGOS Construction, qui a contacté la direction pour proposer ses services bénévolement. Dès l’annonce d’un retour probable en classe par les autorités gouvernementales, celui dont les enfants fréquentent l’institution s’est demandé comment il pouvait contribuer, à titre d’entrepreneur.
« On sait que les ressources y sont limitées et que pour les directions et les professeurs, leur mission à eux, c’est d’enseigner, et non de faire de l’aménagement. […] Puisque la responsabilité de l’organisation des mesures d’hygiène incombe aux directions des écoles, et étant moi-même très concerné par la qualité de l’éducation et des installations, j’ai proposé à la directrice de lui donner une journée de main-d’œuvre pour faire ce qu’elle voulait. »
Le besoin le plus criant étant pour des écrans de protection qui aideraient à repenser l’aménagement de la classe, TERGOS s’est tout de suite mise au travail. Durant la semaine qui a précédé leur installation, ces équipements ont fait l’objet d’un long travail de « recherche et de développement », tel que le qualifie Sébastien Gaudreault, le sourire dans la voix. De nombreuses prises de mesures et discussions à l’interne, ainsi que de multiples tests en ateliers pour en arriver à un produit final adapté au milieu scolaire, mais dont le principe trouve des similitudes sur les chantiers.
« Nos travailleurs sur les chantiers, lorsqu’ils ne peuvent pas respecter la distanciation sociale, ils doivent se mettre une protection, un casque avec une visière, un masque, des gants, etc. Les enfants n’auront pas ces équipements sur place, mais ils pourront au moins se protéger si besoin est par un écran protecteur comme celui-là. »
Cette journée tombait à point pour les travailleurs de TERGOS Construction, dont la plupart sont en arrêt de travail depuis le début de la pandémie. C’était là une bonne répétition avant la rentrée officielle, qui se faisait d’ailleurs aujourd’hui, en même temps que celle des élèves de la Grande-Hermine et des autres écoles primaires du Québec. Sébastien Gaudreault a vu jeudi dernier des employés « qui avaient hâte de travailler ».
Et comme la générosité semble contagieuse au sein de l’entreprise de Québec, l’un de ceux-ci a même décidé d’offrir une partie de son salaire de la journée à l’école, pour soutenir les jeunes qui composent avec des difficultés d’apprentissage.
#çavabienaller... sur tous les chantiers !
Une section pour mettre un peu de couleur dans votre fil d’actualité
et vous rappeler que cette pause n’est pas une fin en soi.