Formations

Les usines dans l’industrie minéralurgique, métallurgique et pétrochimique opèrent dans des conditions d’opération très sévères qui sont propices à la dégradation des équipements de procédé. Pour prolonger de façon efficace la vie utile des équipements et tuyauterie, l’ingénieur doit connaître les mécanismes d’usure et de corrosion en jeu, les stratégies d’inspection efficaces et les méthodes de réparation propres à la métallurgie des composantes usées. À travers des exemples réels provenant du milieu industriel, les ingénieurs inscrits à ce cours iront chercher les outils pour prolonger de façon optimale la vie des équipements industriels de leurs usines tout en assurant la sécurité des opérations.

Objectifs :

• Reconnaître les différents mécanismes responsables de la dégradation (types de corrosion et usure) des équipements et des tuyauteries d’usine pétrochimique, métallurgique, chimique et minière ;
• S’initier aux méthodes pour prévenir ou ralentir les mécanismes de dégradation ;
• Effectuer des choix de matériau pour diminuer la corrosion selon le milieu ;
• Identifier des stratégies d’inspection efficaces ;
• Comprendre l’importance des modes opératoires de soudage dans l’exécution des réparations ;
• Connaître les codes, normes et les exigences de bonne pratique qui encadrent la conception, la fabrication et la réparation d’équipements et de tuyauteries industriels. 

Public visé : Ingénieurs d’usine, ingénieurs d’entretien, ingénieurs fiabilité, ingénieurs de projets, techniciens travaillant à l’entretien ou au procédé d’une usine et contremaîtres ou planificateurs d’entretien.

Formateur : François Lapointe, ing. 

Les projets d'ingénierie doivent désormais composer avec l'obligation de minimiser leur impact sur les cours d’eau et, au besoin, de les restaurer. Ce cours apportera une vue d’ensemble des principaux types d'aménagements adaptés pour restaurer l’habitat des poissons dans les cours d’eau. La connaissance des grands principes et les leçons tirées de plusieurs projets permettent d’identifier, planifier et aménager les petits cours d’eau en tenant compte des équilibres hydrauliques et morpho-dynamiques, ainsi que du patrimoine naturel vivant dans l’eau. L’audience devra être quelque peu familière avec les notions de base d’hydraulique à surface libre.

Objectifs :

• Se familiariser avec les grands principes régissant la morphologie des cours d'eau et leur dynamique ;
• Comprendre comment les particularités d'un cours d'eau influencent la vie et la reproduction des poissons ;
• Identifier et comprendre les différentes techniques de restauration des petits cours d’eau ;
• Savoir reconnaître un site pour planifier un aménagement ;
• Identifier les principales étapes de la planification d'un aménagement ;
• Intégrer les éléments caractéristiques des types d'aménagements adaptés aux petits cours d'eau et aux lacs ;
• Utiliser les techniques, méthodes et outils nécessaires pour réaliser un aménagement, en effectuer le suivi et évaluer des résultats ;
• Adopter le principe d’un raisonnement global et d’une approche pluridisciplinaire.

Public visé : Chargés de projet, ingénieurs, gestionnaires de territoires fauniques, représentants de municipalités, planificateurs urbains, maîtres d’ouvrages, technologues et techniciens, consultants, fonctionnaires, membres d’associations de pêcheurs, d’hydrologie ou en environnement.

Formateur : David Carré, ing., PMP, Ph.D

Dans de multiples facettes de sa pratique, l’ingénieur est de plus en plus confronté à des législations environnementales qui engagent sa responsabilité professionnelle. Il doit connaître les règles et les obligations découlant du droit canadien et québécois de l’environnement. Ce cours lui permettra de mieux comprendre les problématiques liées aux lois et règlements à travers leur interprétation, leur exécution et leurs modalités d’application.

Objectifs :

• Mieux connaître les lois et règlements environnementaux les plus susceptibles de s’appliquer dans le cadre de travaux d’ingénierie ou dans le cadre d’études de caractérisations environnementales ou de vérifications environnementales ;
• Reconnaître et identifier les déclencheurs de l’application de ces lois et règlements ;
• Être en mesure de mieux informer les clients de ces enjeux ;
• Déterminer et élaborer les recommandations applicables.

Public visé : Gestionnaires, chargés de projet, professionnels et techniciens impliqués dans les travaux de génie civil ou autres susceptibles d’affecter l’environnement, la réhabilitation de sites contaminés, la direction d’usines ou d’installations comportant des risques environnementaux, la gestion d’immeubles incluant les transactions immobilières et les projets de développement ou de redéveloppement de terrains potentiellement ou effectivement contaminés, ainsi que les praticiens du domaine de l’environnement.

Formateur : Me Paul Granda 

La règlementation régissant l’alarme incendie est complexe et une foule d’informations est disponible en de multiples sources et versions : lois, règlements, codes, normes, exigences des assureurs, exigences du client, multiples produits concurrents non compatibles, etc. Cette formation présente les éléments de conception (règlementation, fonctionnalités, matériel et raccordement) de la grande majorité des systèmes d’alarme incendie les plus fréquemment rencontrés: systèmes avec signalisation sonore non phonique (via klaxons ou cloches avec/sans signalisation visuelle). La programmation des panneaux ne fait pas partie du contenu.

Objectifs :

• Réviser les exigences de la règlementation s’appliquant en alarme incendie pour un projet spécifique ;
• Identifier toutes les informations pertinentes à recueillir de multiples sources au début d’un projet d’alarme incendie ;
• Sélectionner des dispositifs à partir d’un catalogue de produits d’alarme incendie ;
• Faire des calculs sommaires de dispersion sonore pour répartir les dispositifs de signalisation ;
• Préparer des plans et devis de projets d’alarme incendie avec signalisation non phonique ;
• Réviser des dessins d’atelier d’alarme incendie présentés en cours de réalisation d’un projet ;
• Analyser les informations décrites sur un rapport d’essais d’alarme incendie.

Public visé : Chargés de projets en électricité du bâtiment, ingénieurs, experts-conseils, technologues, techniciens, estimateurs en électricité du bâtiment.

Formateur : Guy Robert, ing. 

Les calculs de défaut et l’application des protections font partie de la réalité quotidienne des ingénieurs en électricité quand vient le temps de concevoir des installations électriques conformes et sécuritaires. En plus des exigences de base du Code Électrique, le concepteur doit également rencontrer les normes du distributeur (Hydro-Québec) au point de raccordement au réseau, typiquement à 600 V ou 25 kV. De plus, l’ingénieur doit intégrer de nouveaux critères de conception reliés aux risques associés aux éclairs d’arc électrique, tel que recommandé par la nouvelle norme CSA Z462-08. Ce cours constitue donc une formation de base ou une mise à jour pour ceux qui œuvrent aujourd’hui dans le domaine.

Objectifs :

• Évaluer les courants de court-circuit des installations électriques industrielles et commerciales ;
• Connaître et choisir les équipements de protection sur les principaux types d’appareillage électrique dans le domaine industriel et commercial ;
• Apprécier l’évolution des systèmes de protection jusqu’aux techniques les plus modernes ;
• Réaliser une étude de coordination des protections, tel qu’exigé par le distributeur lors des demandes de raccordement des clients BT et MT ;
• Intégrer les exigences du Code électrique et des normes de raccordement du distributeur, avec les nouveaux critères associés aux risques d’éclair d’arc électrique.

Public visé : Ingénieurs et proches collaborateurs désirant acquérir une bonne connaissance de base, théorique et pratique, du domaine des réseaux électriques BT et MT.

Formateur : Jean Tessier, ing. 

Ce cours permet de se familiariser avec les projets de réduction des gaz à effet de serre, tant ceux qui permettent de réduire les émissions (p. ex., systèmes d’énergie de remplacement) que ceux qui intensifient les suppressions d’émissions (p. ex., projets relevant du secteur forestier). Les participants passeront en revue l’ISO 14064-2, y compris les principes et les exigences relatifs à la détermination des niveaux de référence des projets, à la surveillance, à la quantification de la performance des projets et à la présentation de rapports connexes, de même que les exigences de validation et de vérification. Ils découvriront également les liens qui unissent l’ISO 14064-2 et d’autres programmes de réduction des GES tels que le protocole visant les projets et la norme volontaire sur le carbone. La discussion portera également sur la possibilité d’établir des liens avec les mécanismes pour un développement propre.

Cours en collaboration avec CSA (Association canadienne de normalisation)

Objectifs :

• Avoir une meilleure compréhension de l’importance d’élaborer et de mettre en œuvre des marches à suivre vérifiables en matière de quantification dans le cadre de projets de GES ;
• Pouvoir appliquer les lignes directrices des bonnes pratiques dans l’élaboration de marches à suivre en matière de quantification conformément à la norme ISO 14064-2 relative aux GES pour les projets et au protocole des GES de WBCSD/WRI en vue de la comptabilisation des GES de l’organisation ;
• Avoir une meilleure compréhension de la souplesse inhérente à la norme ISO 14064-2 relative aux GES pour les projets et sera à même de prendre des décisions éclairées (p. ex. analyse coûts/avantages) à propos de la comptabilisation des projets de GES ;
• Avoir une meilleure compréhension de l’importance de sélectionner un scénario de référence approprié et crédible ;
• Savoir comment sélectionner ou établir, appliquer, justifier ou expliquer et documenter les marches à suivre, les critères et les outils nécessaires pour satisfaire à la norme ISO 14064-2 relative aux GES pour les projets et au protocole des GES de WBCSD/WRI pour les projets.

Public visé : Les personnes chargées de la gestion organisationnelle des émissions de GES, les conseillers des secteurs de l’énergie et de l’environnement, les responsables de la validation et de la vérification des GES.

Formateur : François Roberge, ing., M.Sc.A.

L’aluminium est un matériau relativement jeune comparativement à l’acier et il est de plus en plus employé autant en architecture, qu’en bâtiment, dans la production que dans le domaine du transport. Cependant, l’ingénieur, l’architecte, etc. n’ont pas nécessairement les connaissances de base pour une conception efficiente de composants et structures en aluminium. Ce matériau est facilement recyclable et, en utilisant le concept de cycle de vie, il y a avantage à l’utiliser dans plusieurs cas de figures.  L’aluminium peut avantageusement remplacer les métaux traditionnels en autant que l’on sache concevoir des structures ou des composants en fonction de ce matériau et des divers procédés de mise forme et d’assemblages. Ce cours offre une vue d’ensemble de la conception de produits ou de structures en aluminium avec des applications concrètes d’études de cas.

Cours en collaboration avec l’Association de l’aluminium du Canada  et centre REGAL.

Objectifs :

• Utiliser l’aluminium de manière judicieuse par rapport à d’autres matériaux ;
• Choisir les alliages pertinents en fonction des applications ;
• Concevoir les composants en aluminium en utilisant les particularités des procédés de mise en forme et en respectant les limites qu’ils imposent ;
• Connaître les méthodes d’assemblage de composants et les appliquer en regard des performances et limites propres à chacune d’elles ;
• Calculer et concevoir en fonction des particularités de l’aluminium.

Public visé : Concepteurs, ingénieurs en mécanique, en génie civil, en génie physique et en génie naval, les architectes ainsi que les techniciens possédant une expérience en conception.

Formateur : Michel Guillot, ing.,

L’aluminium est un matériau relativement jeune comparativement à l’acier et il est de plus en plus employé autant en architecture, qu’en bâtiment, dans la production que dans le domaine du transport. Cependant, l’ingénieur, l’architecte, etc. n’ont pas nécessairement les connaissances de base pour une conception efficiente de composants et structures en aluminium. Ce matériau est facilement recyclable et, en utilisant le concept de cycle de vie, il y a avantage à l’utiliser dans plusieurs cas de figures.  L’aluminium peut avantageusement remplacer les métaux traditionnels en autant que l’on sache concevoir des structures ou des composants en fonction de ce matériau et des divers procédés de mise forme et d’assemblages. Ce cours offre une vue d’ensemble de la conception de produits ou de structures en aluminium avec des applications concrètes d’études de cas.

Cours en collaboration avec l’Association de l’aluminium du Canada  et centre REGAL.

Objectifs :

• Utiliser l’aluminium de manière judicieuse par rapport à d’autres matériaux ;
• Choisir les alliages pertinents en fonction des applications ;
• Concevoir les composants en aluminium en utilisant les particularités des procédés de mise en forme et en respectant les limites qu’ils imposent ;
• Connaître les méthodes d’assemblage de composants et les appliquer en regard des performances et limites propres à chacune d’elles ;
• Calculer et concevoir en fonction des particularités de l’aluminium.

Public visé : Concepteurs, ingénieurs en mécanique, en génie civil, en génie physique et en génie naval, les architectes ainsi que les techniciens possédant une expérience en conception.

Formateur : Michel Guillot, ing.,

Le cours fournira à l'étudiant une formation complète sur les procédures de codification du PACP©/MACP© et l’opportunité de poser des questions afin de clarifier les divers aspects du programme. Les acquis de l’étudiant seront vérifiés par un examen de certification à la fin de la formation.

Objectifs :

• Sensibiliser les participants à l’importance d’une bonne connaissance des réseaux d’égouts dans une saine gestion des infrastructures urbaines ;
• Reconnaître les défauts remarqués dans les réseaux d’égouts ;
• Apprendre la codification et savoir reconnaître les quatre grandes familles de défauts ;
• Évaluer les défauts ;
• Identifier les défauts à l’aide des exemples fournis.

Public visé : Techniciens, ingénieurs et technologues œuvrant au sein des municipalités, firmes de génie-conseil, organismes gouvernementaux et entreprises spécialisées.

Formateur : Nicolas Faucher, ing.

Information / inscription : 514 848-9885

Le coordonnateur SST est en charge de la gestion intégrée de la santé, sécurité au travail (SST) et doit tenir compte de trois composantes stratégiques, soit la prévention, le suivi des lésions professionnelles et l’aspect financier. Le volet gestion de la prévention est une responsabilité partagée et fait partie de toutes les activités de gestion de l’entreprise. Le coordonnateur, de par ses compétences, offre le soutien, élabore les outils et participe aux différentes activités d’analyse et d’intégration des bonnes pratiques de gestion en SST.

Compte tenu de l’importance du dossier prévention et des difficultés que rencontre le coordonnateur de la SST, cette activité de développement professionnel de trois jours permettra aux participants d’agir comme un catalyseur pour tous les aspects SST dans l’entreprise. Il sera possible pour eux d’évaluer le niveau de prise en charge de la SST dans leur organisation et d’évaluer les progrès qui ont été réalisés et les étapes logiques pour amener leur entreprise plus loin. Les statistiques démontrent que pour chaque dollar investi par l'entreprise dans la prévention et les mesures de santé et sécurité au travail, elle récupère trois dollars.

Objectifs :

• Comprendre les enjeux reliés à la SST ;
• Maîtriser son rôle et ses responsabilités et comprendre celui des autres intervenants dans l’entreprise ;
• Supporter le développement de la culture SST de l’entreprise ;
• Participer à modifier les attitudes et les approches des gestionnaires et des travailleurs face à la sécurité dans toutes les activités ;
• Identifier les besoins en SST de l’entreprise et bâtir un plan d’action réaliste pour y répondre ;
• Mobiliser les différents intervenants en utilisant les bons arguments ;
• Sélectionner les bons indicateurs pour évaluer l’efficacité des actions, les communiquer et s’en servir pour motiver et amener les participants à se dépasser ;
• Proposer de nouvelles approches en lien avec les bonnes pratiques enseignées.

Public visé :

Conseillers en ressources humaines, coordonateurs SST, hygiénistes et préventionnistes, responsables ou représentants SST, directeurs SST.

Information / inscription : 1 800 861-6618