Selon Radio-Canada, Jacques Duchesneau, qui dirigeait jusqu’à tout récemment l’Unité anticollusion, aurait été congédié par le directeur de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), M. Robert Lafrenière.
Les réactions se multiplient déjà. Notamment, le Parti Québécois a affirmé qu’à son avis, Jacques Duchesneau aurait été congédié pour avoir trop parlé. « Déjà que l'UPAC peine à recruter du personnel depuis sa mise sur pied il y a huit mois, il est pour le moins étonnant qu'elle se paie le luxe de mettre à la porte le chef de l'unité anticollusion du ministère des Transports du Québec. C'est un drôle de message, car rien n'est réglé, loin de là, a poursuivi le député de Verchères. Ça augure bien mal pour la suite des choses. C'est aussi un signal que le rapport Duchesneau, éventré dans les médias, a indisposé bien du monde au sein des troupes libérales », a-t-il ajouté.
Du côté de Québec Solidaire, on a dénoncé cette décision, la jugeant déplorable. Selon Québec Solidaire, l’UPAC reprocherait à M. Duchesneau son manque de loyauté alors que ce dernier a fait preuve d’une grande loyauté envers le Québec. Le parti a d’ailleurs dit souhaiter que Jacques Duchesneau « puisse continuer à faire bénéficier le Québec de sa précieuse expertise en matière de collusion et de corruption alors qu'une commission d'enquête est sur le point de débuter ».
Sources : Parti Québécois et Québec solidaire