Le taux d'inoccupation dépasse les 15 % au centre-ville de Montréal

Dans son étude du marché immobilier, Newmark Knight Frank Devencore indique que le taux d'inoccupation dans les immeubles du centre-ville de Montréal est passé à 9,0 % pendant la première moitié de 2015 pour ensuite grimper à 15,5 % au cours des derniers mois.

Cette montée en flèche du taux d'inoccupation est attribuable à de nombreux facteurs. Le premier est l'ajout récent d'environ 1,4 million de pieds carrés de nouveaux espaces de bureaux sur le marché.

 

Ensuite, on note le redéveloppement d'anciens immeubles industriels qui sont convertis en espaces de bureaux pour accommoder des locataires qui préfèrent des espaces offrant un environnement brique et poutres apparentes. Et finalement, plusieurs locataires ont mis au point des stratégies d'occupation qui permettent une diminution de leur superficie locative.

 

Dans le reste du Canada, les tendances d'occupation suivent généralement les conditions économiques locales. À Calgary et Edmonton, par exemple, on a vu les taux d'inoccupation subir une forte augmentation à la suite de l'effondrement du prix du pétrole à l'échelle mondiale. Les autres grandes villes ont quant à elles connu des fluctuations plus pondérées. Fait à noter, le portefeuille national d'espaces de bureaux situés dans les centres-villes a pris une ampleur considérable. Plus de 5,3 millions de pieds carrés se sont ajoutés ces deux dernières années et cette tendance se maintiendra grâce à des projets en cours dans la plupart des grandes villes.

 

Source : Newmark Knight Frank Devencore