Sanimax a officiellement procédé à la mise en service de sa toute nouvelle chaudière à biomasse construite au coût de 15,5 millions $. Cet investissement majeur a été appuyé par les gouvernements du Canada et du Québec à une hauteur respective de 7,7 millions $, sous la forme d'un prêt sans intérêt remboursable sur 10 ans octroyé dans le cadre du Programme d'innovation en matière de traitement des résidus d'abattoirs du ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada, et de 2 millions $, par le biais d'une subvention accordée dans le cadre du Programme de réduction de consommation de mazout lourd par l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec, deux apports que Sanimax a tenu à souligner chaleureusement dans la mise en place de cet équipement de pointe conçu par la société danoise Envikraft.
Cette chaudière à biomasse, une réalisation novatrice de valorisation énergétique utilisant les sous-produits agroalimentaires, est une première en Amérique du Nord. Cette technologie verte combine parfaitement la réduction massive des gaz à effet de serre et la destruction totale de contaminants de source animale tout en permettant une prodigieuse économie d'énergie fossile.
Une solution écologique et performante
En procédant à l'installation d'une telle chaudière à biomasse, Sanimax rendra inertes 13 millions de kilogrammes de protéines animales provenant de matières à risque spécifiées (MRS) - ainsi identifiées suivant l'épisode d'encéphalopathie spongiforme bovine - des matières qui, jusqu'à maintenant, prenaient le chemin des sites d'enfouissement. En plus d'offrir le plus haut niveau de sécurité biologique et écologique, la chaudière à biomasse constituera un avantage direct pour les éleveurs et les abattoirs du Québec, qui défraient présentement les coûts d'enfouissement de ces matières. Enfin, en traitant ces MRS avec un tel équipement, l'entreprise récupérera l'énergie résultant de la transformation sous forme de vapeur, ce qui réduira considérablement sa consommation de combustibles fossiles.