Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tiendra une séance d’information sur le projet de réaménagement de la route 132 et de reconstruction du pont Arthur-Bergeron à Grand-Métis et à Sainte-Flavie par le ministère des Transports, le lundi 11 mai à Sainte-Flavie.
Cette séance d’information s’inscrit dans le mandat que le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, a confié au BAPE. Ce dernier doit rendre accessibles au public l’étude d’impact et l’ensemble du dossier relatif au projet. La période d’information et de consultation du dossier par le public débute aujourd’hui et se terminera le 25 mai 2015.
Le projet
Le ministère des Transports vise à construire un nouveau pont et à réaménager un tronçon d’environ 2 km de la route 132, à Sainte-Flavie et à Grand-Métis. Plus précisément, le projet a pour but de remplacer le pont Arthur-Bergeron arrivé à la fin de sa vie utile de même qu’à corriger plusieurs éléments de géométrie de la route actuelle, dont la largeur de son emprise, sa pente et certains rayons de courbure afin d’améliorer la sécurité des usagers en augmentant la distance de visibilité à certains endroits.
À cet effet, le promoteur propose notamment de réaménager l’intersection de la route 132 avec le chemin Perreault en fixant l’angle de croisement à 90 degrés, augmentant ainsi la visibilité dans ce secteur accidentogène. Le promoteur propose également de construire un nouveau pont à 60 m en amont du pont existant, ce qui permettrait de conserver l’infrastructure actuelle dont l’indice patrimonial est élevé. Une fois restauré par le ministère des Transports, le pont actuel serait rétrocédé à la MRC qui recevrait du même coup un montant forfaitaire lui permettant d’en effectuer l’entretien à des fins récréotouristiques.
Le coût total du projet serait de 17,5 millions $ (en dollars de 2012), dont 1,8 million pour la restauration du pont actuel et 5,5 millions pour la construction du nouveau pont. Selon le promoteur, les travaux de construction pourraient débuter en 2016 et s’échelonneraient sur plus d’un an.
Répercussions prévues par le promoteur et mesures d’atténuation proposées
Les principales répercussions du projet sur le milieu naturel concernent la perte d’environ 350 mètres carrés d’habitat du poisson dans une rivière à saumon (rivière Mitis) et la perte de 0,75 hectare d’un milieu humide d’une superficie de 1,01 hectare.
Les principaux impacts du projet sur le milieu humain concernent le changement d’utilisation de 4,68 hectares de terres en zone agricole protégée, dont 570 mètres carrés actuellement en culture, l’altération du paysage par la présence du nouveau pont ainsi que la perturbation des activités de pêche à proximité de la zone des travaux de construction.
Source : BAPE