Le Gouvernement du Québec a octroyé cette somme afin de soutenir diverses municipalités des régions de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord dans leur adaptation à l'érosion et à la submersion côtières.
Côte-Nord
Dans un premier temps, une aide financière de 1,5 M$ sera disponible pour trois municipalités nord-côtières, soit Longue-Pointe-de-Mingan, Natashquan et la Ville de Port-Cartier.
Chacun des projets, subventionné à hauteur de 500 000 $, prévoit la réalisation d'une étude de risques tenant compte des changements climatiques ainsi que l'évaluation de différents scénarios d'adaptation aux aléas côtiers. En considérant les risques actuels et projetés, différentes mesures seront analysées, telles que la protection des berges et des solutions basées sur la nature.
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Dans un deuxième temps, un investissement totalisant 3,79 M$ sera accordé à deux municipalités de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
La Ville de Carleton-sur-Mer recevra 1,69 M$ afin d'acquérir une connaissance accrue des risques côtiers actuels et futurs, et pour mieux s'y adapter. Cette aide lui permettra notamment d'identifier et d'analyser des solutions durables répondant aux particularités de six sites à risque élevé sur son territoire. Les travaux consisteront également à installer deux structures temporaires pour sécuriser les activités du banc Larocque, d'ici la mise en œuvre d'un plan d'adaptation à plus long terme.
La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, quant à elle, sera soutenue à hauteur de 2,1 M$ pour lui permettre, tout d’abord, de réaliser une étude des risques et l'évaluation de différents scénarios pour faire face aux aléas côtiers dans le secteur de la pointe de Grande-Entrée. Elle élaborera ensuite un plan d'adaptation, qui inclura l'implantation d'un ouvrage transitoire pour sécuriser l'accès au Parc de Gros-Cap. La Municipalité pourra également accompagner la Corporation du Parc de Gros-Cap pour que cette dernière puisse s'adapter, diversifier ses activités et, éventuellement, les relocaliser.
Source : Cabinet de la ministre des Affaires municipales