Les perspectives du marché de l'habitation selon le SCHL

La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a présenté sa conférence annuelle sur les perspectives du marché de l'habitation pour le Québec et la région métropolitaine de Montréal.

L'accélération graduelle de la croissance de l'économie québécoise stimulera quelque peu la demande de logements en 2016 et 2017. « Pendant que le marché de la revente se resserrera légèrement, le vieillissement de la population donnera un élan à la construction résidentielle, surtout dans le segment des logements collectifs », déclare Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec.


Les perspectives du secteur canadien de l'habitation, qui laissent entrevoir une stabilité générale de l'activité, sont exposées à certains risques à l'échelle nationale et mondiale. L'évolution future des prix du pétrole, les niveaux d'endettement élevé des ménages et la surévaluation des résidences à Montréal et Québec demeurent les risques le plus important pour la croissance de l'économie canadienne.

 

Région métropolitaine de recensement de Montréal

En 2016 et 2017, la progression des ventes sera de 4 % et 2 %, respectivement. « D'ici 2017, les conditions de marché se resserreront quelque peu, mais le marché des copropriétés sera une fois de plus favorable aux acheteurs. La hausse du prix moyen continuera d'osciller autour de 2 % par année », explique David L'Heureux, chef analyste, Analyse de marché à la SCHL.

« Pour ce qui est du marché du neuf, avec l'essoufflement du marché des copropriétés, bien des constructeurs, à la recherche d'autres débouchés, se tourneront vers la construction de logements locatifs en 2016 et 2017. Les mises en chantier de résidences pour personnes âgées continueront aussi d'être soutenues pendant cette période », explique Francis Cortellino, chef analyste, Analyse de marché à la SCHL.

 

Île de Montréal et ses banlieues : tendances 

Sur le marché de la revente, les ventes de maisons unifamiliales et de copropriétés ont progressé sur l'île de Montréal et en banlieue et la hausse de l'activité s'est concentrée dans les secteurs parmi les plus dispendieux.

 

Sur le marché du neuf, les mises en chantier d'habitations en propriété continuent de ralentir et d'être concentrées dans les secteurs de banlieue où l'on trouve davantage de terrains disponibles.

 

Source : Société canadienne d'hypothèques et de logement