Le projet de parachèvement de l'autoroute 19 vient de franchir une étape importante avec le dépôt de l'étude d'impact environnemental au ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP).
Le ministre Sylvain Gaudreault a entendu les attentes exprimées par le milieu et confirme l'engagement du gouvernement de parachever l'autoroute 19 sous la forme d'un projet nettement bonifié, soit une autoroute à quatre voies (deux voies dans chaque direction) avec l'implantation d'une voie réservée au transport collectif dans chaque direction, plutôt qu'une voie réservée sur accotement, et plusieurs nouveaux aménagements et ouvrages destinés à en faire une infrastructure majeure de transport en commun s'inscrivant dans une approche de mobilité durable.
Un service de transport en commun performant
Le ministre des Transports présente une série de bonifications qui apporteront des améliorations substantielles au projet en matière de transport en commun, notamment :
- La construction d'un nouveau pont à l'est du pont Athanase-David pour permettre l'aménagement des voies réservées ;
- Des bretelles d'accès exclusives aux autobus à la hauteur du boulevard Adolphe-Chapleau ;
- Des bretelles d'accès exclusives aux autobus à l'échangeur St-Martin Est ;
- De meilleurs accès au stationnement incitatif de 690 places à l'angle de la future autoroute 19 et de l'autoroute 640 ;
- L'aménagement d'un stationnement incitatif de 280 places dans le secteur de Côte-Terrebonne.
« Le projet que nous soumettons au MDDEFP permettra la mise en place d'un service d'autobus de haut niveau. Sur un axe où il y a actuellement très peu d'utilisateurs du transport en commun, nous projetons d'atteindre 2 200 utilisateurs en période de pointe à l'horizon de 2031, avec un départ toutes les trois minutes. De ce nombre, nous projetons que près de la moitié seraient d'anciens automobilistes qui changeraient de mode de transport », a résumé le ministre Gaudreault.
Loi sur la qualité de l'environnement
À la suite de l'analyse des documents déposés, le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs requiert habituellement des précisions sur certains aspects de l'étude. Une fois les données fournies par le promoteur du projet, le MDDEFP procédera au jugement de l'étude d'impact en conformité avec la directive qu'il a émise pour le projet (justification et variantes, impacts, mesures d'atténuation pendant les travaux, etc.) et, ensuite, délivrera un avis de recevabilité. Après ces étapes, le ministre du MDDEFP peut alors mandater le Bureau d'audiences publiques en environnement afin de rendre publique l'étude d'impact. C'est à ce moment qu'une audience publique peut être demandée.