L’Association patronale des entreprises en construction du Québec (APECQ) donne son appui à l’Institut canadien de la construction en acier (ICCA) afin de poursuivre les démarches visant l’adoption d'une loi spéciale sur le paiement rapide. Ils invitent d'ailleurs leurs membres à signer une pétition en ce sens.
Des rapports confirmes que les entreprises du secteur de la construction subissent chaque année des retards de paiement pour un montant de plus de 7,2 milliards de dollars, soit environ 15 % de l'ensemble des dépenses annuelles en construction au Québec. Cette situation s'est aggravée depuis plusieurs années et devient de plus en plus critique.
Chaque année, les retards de paiement privent les entreprises de la construction de :
- 709 millions en perte de rendement annuel potentiel sur les capitaux immobilisés dans les comptes clients ;
- 137 millions en coûts de financement de toute sorte, tels les frais d'intérêt découlant des comptes à recevoir au-delà de 30 jours ;
- 132 millions en perte de productivité des entreprises liées au recouvrement des paiements tardifs.
Plusieurs pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont déjà encadré les paiements dans le secteur de la construction en adoptant des lois.
Source : ICCA