Grands chantiers
On inaugurait lundi les nouvelles infrastructures aéroportuaires de Puvirnituq au Nunavik. Cet aéroport a bénéficié d'investissements totaux de l'ordre de plus de 45 millions $ des gouvernements du Canada et du Québec, ce qui a permis d'importants travaux d'amélioration entre 2009 et 2012.
Les travaux d'amélioration se sont déroulés en cinq chantiers, soit l'allongement de la piste de 1 300 pieds supplémentaires qui atteint maintenant 6 300 pieds, l'agrandissement de l'aire de trafic des avions, la construction d'un nouveau garage, deux fois plus grand que l'ancien, la construction d'une nouvelle aérogare, quadruplant ainsi la superficie de l'ancienne, et la relocalisation de la route d'accès à l'aéroport ainsi que les équipements d'aide à la navigation.
Les gouvernements du Canada et du Québec ont versé un investissement conjoint de plus de 30 millions $ par l'entremise du Financement de base pour les provinces et les territoires. De plus, un financement additionnel d'un million de dollars a été versé par le gouvernement du Canada provenant du Programme d'aide aux immobilisations aéroportuaires pour un projet d'amélioration de l'aire de trafic. Le gouvernement du Québec a également versé 14 millions $ en vue de couvrir les coûts totaux de ces travaux d'amélioration qui s'élèvent à plus de 45 millions $.
Grâce à ces investissements, l'aéroport de Puvirnituq peut maintenant accueillir des avions à réaction de grande capacité à la suite de l'allongement de la piste, notamment le Boeing 737-200C d'Air Inuit, réduisant la durée des vols Montréal-Puvirnituq. Cet aéronef, qui peut recevoir à son bord à la fois des passagers et des marchandises, permet d'offrir à la population de l'ouest du Nunavik des denrées périssables de meilleure qualité. De plus, l'allongement de la piste d'atterrissage améliore l'accès en cas de conditions météorologiques difficiles à l'avion-hôpital de type Challenger du Service aérien gouvernemental (SAG) lors du transport de patients devant être soignés à l'extérieur de la région vers les hôpitaux des centres urbains.
