Fin de la taxe de Bienvenue pour les premiers acheteurs ?

La Fédération des chambres immobilières du Québec suggère au gouvernement et aux municipalités d’abolir la taxe de Bienvenue pour les premiers acheteurs. Elle cite en exemple les villes de Montréal et Laval qui ont mis en place des programmes ciblés de remboursement des droits de mutation immobilière.

Pour l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ), l'abolition de cette taxe aurait un impact direct sur le marché résidentiel. « Malgré les nombreuses propositions formulées par l'APCHQ et d'autres groupes pour favoriser l'accession à la propriété, les différents gouvernements n'ont pas posé de gestes concrets pour améliorer la situation et nous croyons aujourd'hui qu'il est temps d'agir. En ce sens, la proposition de la FCIQ est très positive », affirme le vice-président Développement stratégique et Communications de l'APCHQ, François-William Simard. 

 

Faciliter l'accès à la propriété

Si les taux d'intérêt hypothécaires bas s'avèrent intéressants, il n'en demeure pas moins que la mise de fonds initiale pour l'achat d'une propriété a considérablement augmenté depuis le début des années 2000. Le prix moyen des maisons étant passé de 110 000 $ en 2000 à 247 000 $ en 2011, la mise de fonds nécessaire moyenne a donc plus que doublé.

 

D'ailleurs, une enquête réalisée par l'APCHQ en 2013 auprès des jeunes âgés de 18 à 39 ans révélait que pour 70 % des répondants qui souhaitaient accéder à la propriété, l'accumulation de la mise de fonds constituait le principal obstacle.

 

« Les derniers ajustements aux bases du calcul de la taxe de Bienvenue ont été effectués en 1992. Or, le prix moyen d'achat d'une maison aujourd'hui n'a rien à voir avec celui de 1992, ce qui a pour effet d'imposer un lourd fardeau financier pour n'importe quel acheteur », conclut M. Simard.

 

Source : APCHQ