Conditions problématiques pour le marché de l’habitation

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la situation du marché de l’habitation au Canada demeure préoccupante.

En effet, la SCHL maintiendra son évaluation de « signes élevés de conditions problématiques » pour le marché de l’habitation du Canada en raison de la faible croissance de la population dans le groupe des jeunes adultes, d’une diminution du revenu disponible et d’une accélération de la croissance des prix des habitations.

 

La SCHL définit les « signes de conditions problématiques » comme étant des déséquilibres sur le marché de l’habitation. Les déséquilibres se produisent lorsque les indicateurs de la construction excessive, de la surévaluation, de la surchauffe ou de l’accélération des prix, ou bien une combinaison de ces indicateurs, s’écartent nettement de leurs moyennes historiques.

 

Situation selon les régions

 

Comparaison des résultats d'avril 2017 et de juillet 2017 - Tableau de la Société canadienne d'hypothèques et de logement

 

Les signes de surévaluation demeurent modérés à l’échelle nationale, mais ils sont élevés à Toronto, Vancouver, Hamilton et Victoria.

 

Le nombre de centres présentant des signes de construction excessive est passé de six à sept, avec l’ajout de Québec. En effet, les signes de conditions problématiques sont maintenant modérés à Québec, où le nombre d’appartements locatifs mis en chantier dépasse la demande. Toutefois, la situation à Montréal est dans l’ensemble très positive.

 

Le marché de Vancouver présente maintenant des signes modérés de surchauffe en raison de la forte demande de maisons en rangée et d’appartements, situation qui mène à des offres d’achat multiples et à des prix plus élevés.  De leurs côtés, les marchés des Prairies continuent de présenter des signes modérés ou élevés de construction excessive.

 

Source : SCHL