Dossiers
Hier, la Ville de Québec dévoilait le bilan de la gestion des contrats d’infrastructures réalisés et supervisés par son Service de la gestion des immeubles au cours des cinq dernières années.
De 2008 à 2012, on constate un écart de 7,64 %, soit 19 091 844 $ entre le coût final des travaux réalisés (268 905 896 $) et le montant initial des contrats accordés (249 814 051 $) par la Ville. Cet écart est comparable aux données des autres gestionnaires de parcs immobiliers d’importance, constate le rapport.
En ce qui concerne l’écart entre le montant estimé des travaux avant soumission (276 012 344 $) et le coût final de ceux-ci (268 905 896 $), le Service de la gestion des immeubles a su réaliser des économies de 2,60 %, soit 7 106 499 $.
« Nous devons entretenir et assurer la pérennité d’un parc de plus de 900 bâtiments et structures, dont plusieurs sont plus que centenaires, a déclaré, monsieur François Picard, vice-président du comité exécutif. Lorsqu’il s’agit de vieux bâtiments, on découvre souvent des déficiences qui n’apparaissent pas à l’inspection visuelle et qui doivent être corrigées sans tarder. »
Pérennité et nouveaux bâtiments
Les budgets provenant du PTI sont majoritairement affectés à des projets de maintien de la pérennité des équipements, la moyenne depuis 2009 se situant à 71 % de ceux-ci. La différence est dévolue à la construction de nouveaux bâtiments et équipements municipaux.
Ces nouveaux projets touchant autant des infrastructures sportives : aréna Giffard phase 2 et piscine extérieure, palestre de gymnastique du secteur est, agrandissement du centre communautaire Lebourgneuf, des infrastructures culturelles telles que la bibliothèque Monique-Corriveau et la Maison de la littérature que des infrastructures comme le barrage Cyrille-Delage et le garage municipal de Charlesbourg.
