À la suite de l’appel d’offres lancé le 7 mai 2014, le conseil d’administration d’Aéroports de Montréal (ADM) a autorisé, le 16 septembre, la Société à octroyer les contrats en lien avec le démantèlement du bâtiment de l’ancienne aérogare de Mirabel, inoccupée depuis 2004.
Le démantèlement porte sur les lots suivants :
- Lot 1 : Décontamination et le démantèlement du bâtiment ;
- Lot 2 : Travaux préparatoires et connexes liés au démantèlement du bâtiment.
Aéroports de Montréal a reçu plusieurs propositions pour chacun des deux lots et assure que le choix de l’adjudicataire s’est fait sur la base d’une analyse rigoureuse tenant compte de plusieurs critères, dont le prix.
Tout en voulant respecter la confidentialité du processus d’appel d’offres, Aéroports de Montréal a précisé que la combinaison la plus élevée des deux lots est inférieure à 15 millions $.
« La décision du conseil d’administration a coulé de source puisque le démantèlement coûtera beaucoup moins cher que les 25 à 35 millions $ requis pour la mise à niveau, surtout en sachant qu’il s’agit ici d’un bâtiment inutilisé, qui est désuet et qui demeurerait désuet même après une éventuelle mise à niveau, de poursuivre M. Cherry.
Centre de foires
En ce qui concerne le projet de centre de foires piloté, entre autres, par la Ville de Mirabel, la Société a souligné qu’aucune entente formelle ne lie Aéroports de Montréal aux promoteurs et que, de l’aveu même de ceux-ci dans un document soumis à Aéroports de Montréal en août dernier, la Ville de Mirabel n’est pas en mesure de cautionner les engagements financiers requis pour prendre possession du bâtiment.
Au cours des 10 dernières années, Aéroports de Montréal a déployé ses meilleurs efforts pour trouver une nouvelle vocation au bâtiment et a dépensé 30 millions $ juste pour maintenir le bâtiment. Plusieurs projets ont été examinés : entre autres, un projet similaire de centre de foires a été présenté en 2010 mais n’a pas été poursuivi.
D’autre part, Transports Canada a confirmé il y a plusieurs mois que le bail foncier permettait le démantèlement du bâtiment en vertu de la clause de désuétude, comme ce fut le cas d’ailleurs au début des années 2000 pour plusieurs composantes de l’ancienne aérogare de Montréal-Trudeau qui ont été démantelées pour faire place aux nouvelles jetées internationale et transfrontalière.
Source : Aéroports de Montréal