La Ville de Salaberry-de-Valleyfield bénéficiera d'une aide financière gouvernementale de 5 270 010 $ pour son projet de mise aux normes et de réfection de la station d'épuration des eaux usées. Cette aide provient du Programme d'infrastructures Québec-Municipalités (PIQM).
De façon plus précise, le projet vise le remplacement d'équipements désuets inhérents à la chaîne de traitement liquide tels que les dessableurs, les bassins d'aération, les décanteurs. Il prévoit la mise en place d'équipements d'instrumentation et de contrôle plus efficaces, ainsi que l'ajout d'un système de désinfection par rayonnement ultraviolet. Cette modernisation de la station d'épuration des eaux usées La Seigneurie permettra la réduction de la quantité et l'amélioration de la qualité des rejets d'eaux usées dans l'environnement, une meilleure gestion de l'eau potable et des eaux usées ainsi que le renouvellement des infrastructures déficientes et/ou désuètes. Ces interventions profiteront à une population de plus de 40 000 personnes.
Fait à noter, la station d'épuration des eaux usées La Seigneurie, mise en service en 1987, dessert l'ensemble des propriétés de la ville de Salaberry-de-Valleyfield raccordées aux réseaux d'égout et traite environ 54 millions de litres d'eaux usées par jour. De plus, cette station est le premier centre de traitement des matières résiduelles utilisant le procédé d'oxydation humide assistée par plasma. Cette technique québécoise est innovatrice pour le traitement de la boue et permet des réalisations d'économies, tout en générant des impacts environnementaux positifs, particulièrement dans une perspective de réduction des gaz à effet de serre et de développement durable.
La réalisation de ce projet se base sur un coût maximum admissible établi à 7 524 000 $, en vertu du volet 1.4 du PIQM. Le gouvernement du Québec contribue au projet pour une somme de 5 270 010 $, alors que la Ville de Salaberry-de-Valleyfield investit 11 729 990 $, portant ainsi le coût total du projet à 17 000 000 $. Ces investissements s'inscrivent dans le Plan québécois des infrastructures.