La vice-première ministre, ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable du Plan Nord, Mme Nathalie Normandeau, annonce que le gouvernement a soustrait de la compétence de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) l'analyse du projet Pipeline Saint-Laurent pour la portion située sur le territoire des municipalités de Saint-Charles-sur-Richelieu, de Saint-Marc-sur-Richelieu et de Saint-Mathieu-de-Beloeil.
« Les retards accumulés et ceux qui pourraient s'ajouter risquaient de compromettre la réalisation de ce projet. Évalué à 350 millions $, cet investissement est d'une importance stratégique pour le Québec, notamment pour alimenter la grande région de Montréal et l'ouest du Québec en produits pétroliers à partir de la raffinerie de Lévis », a déclaré la ministre Normandeau.
Dans les faits cette décision touche 3,7 km de distance sur un tracé total qui en compte plus de 240. Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs sera appelé à délivrer un certificat d'autorisation pour la portion située sur le territoire des municipalités de Saint-Charles-sur-Richelieu, de Saint-Marc-sur-Richelieu et de Saint-Mathieu-de-Beloeil de même que pour la portion située sur le territoire de la Ville de Lévis.
Soulignons que, le 21 octobre dernier, le gouvernement du Québec annonçait la délivrance d'un certificat autorisant la compagnie Ultramar à procéder à la construction du pipeline dans 28 des 32 municipalités qui se trouvent sur le tracé du pipeline. « Ce projet est majeur sur le plan environnemental. assurera le transport de 100 000 barils/jour de produits pétroliers en éliminant en bonne partie le passage de wagons-citernes dans des zones urbaines sensibles », a expliqué la ministre Normandeau.
Le projet d’Ultramar consiste à installer, entre la raffinerie Jean-Gaulin à Lévis et ses installations de Montréal-Est, un pipeline de 240 kilomètres qui lui permettra d'effectuer le transport de produits pétroliers raffinés. Sa réalisation créerait 2 000 emplois directs et indirects en période de construction et, par la suite, 12 emplois permanents en période d'exploitation.
Source : Gouvernement du Québec