Les négociations se poursuivent dans l’industrie de la construction

Hier, l'Alliance syndicale mettait au défi la partie patronale d'accepter un blitz de négociations intensives jusqu'à dimanche soir. L'organisation d'un tel blitz est, pour l’Alliance, le seul espoir restant pour obtenir une entente négociée.

 

Au cours des derniers jours, l'Alliance syndicale a fait savoir son insatisfaction quant au rythme des négociations. Aux trois tables de négociations sectorielles, aucune rencontre officielle n'a eu lieu depuis le début de la semaine, remarque-t-elle. « Si l'on veut pouvoir négocier et éviter la grève, il faut que les associations patronales acceptent minimalement de nous rencontrer en personne », s'est exclamé Yves Ouellet, le porte-parole de l'Alliance syndicale de la construction.

 

Les négociateurs syndicaux sont disponibles 24 heures sur 24 d'ici au 17 juin.

 

La date butoir du 17 juin a été fixée par l'Alliance syndicale le 30 mai dernier. Selon les estimations de l'Alliance syndicale, chaque travailleur perd plus de 53 $ par semaine depuis le 1er mai. Cette situation serait causée par l'interdiction des mesures rétroactives dans les conventions collectives. 

L’ACQ a toujours été prête à négocier

De son côté, l’Association de la construction du Québec dit attendre ce moment depuis le 26 septembre 2012 lorsqu’elle signifiait à la ministre du travail qu’elle était prête à négocier.

Depuis 1995, l’ACQ a signé 12 conventions collectives ; 6 dans le secteur institutionnel-commercial et 6 dans le secteur industriel sans perturber la vie des chantiers, et qu’en négociant, les contrats de travail de 2004 et 2007 ont été signés dès l’échéance des conventions collectives, a-t-elle tenu à rappeler.

 

L’ACQ espère que l’Alliance mettra en action les vœux qu’elle a exprimés. L’ACQ représente 16 000 entrepreneurs, partenaires de leurs clients et de leurs travailleurs et compte tenter d’en arriver à une entente réaliste. 

 

Sources : Alliance syndicale et ACQ