Négociations - L'ACRGTQ rectifie les faits

Vendredi après-midi, l'Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) rectifiait les affirmations de l'Alliance syndicale relativement à la négociation de la convention collective du secteur génie civil et voirie de l'industrie de la construction.

 

L'Alliance syndicale mentionnait dans son communiqué du 13 juin dernier qu'« aux trois tables de négociations sectorielles, aucune rencontre officielle n'a eu lieu depuis le début de la semaine » et qu'« il faut que les associations patronales acceptent minimalement de nous rencontrer en personne ».

 

À cet égard, l'ACRGTQ soulignait que c'est l'Alliance syndicale qui lors de la dernière rencontre de négociation du 4 juin a décidé de rompre les discussions et de quitter la table de négociation. Depuis, l'Alliance syndicale a entrepris des recours judiciaires sur le volet de la mobilité de la main-d'œuvre.

 

Ainsi, l'Alliance syndicale bloque la négociation sur les clauses de la mobilité de la main-d'œuvre incorporées dans la convention collective depuis 2001, selon l'ACRGTQ. Les clauses de la mobilité de la main-d'œuvre constituent un droit de gérance essentiel à la réalisation des travaux, rappelait l'Association.

 

Les points litigieux véhiculés dans les médias par l'Alliance syndicale concernent notamment la semaine de six jours, les heures de travail et la rémunération à temps double. Ils n'impliquent nullement le secteur génie civil et voirie, a précisé l'ACRGTQ.

 

Pour sa part, l'ACRGTQ a dit avoir déjà déposé le 10 mai une offre monétaire responsable.

 

Vendredi, l'ACRGTQ considérait qu'une entente négociée sans moyen de pression demeurait possible.

 

Source : ACRGTQ