Desserte ferroviaire à Port Saguenay : le chantier retardé par l’hiver hâtif

Par Marie Gagnon

La nouvelle desserte ferroviaire de Grande-Anse, dont la construction devait s’achever en décembre dernier, sera finalement mise en service en juin prochain. L’arrivée hâtive des grands froids, à l’automne 2012, a en effet reporté de quelques mois le début du chantier. Celui-ci s’est finalement amorcé en février 2013 et, même si les travaux se déroulent rondement depuis, il a été impossible pour l’équipe de projet de comprimer l’échéancier.

 

Comme l’indique Alain Bouchard, directeur général de Port Saguenay, le chantier est toutefois bien avancé. « En gros, je dirais que les travaux sont avancés à 95 %, signale-t-il. Il reste quelques travaux à faire dans les différents lots de construction, mais c’est minime. Il n’y a que le pavage qu’on n’a pas encore commencé, puisqu’on ne peut pas asphalter en hiver. Dès le retour des beaux jours, on va s’y atteler. »

 

Il précise que du côté du génie civil, les activités d’excavation et de dynamitage sont complétées à 98 %. Même chose pour les modifications prévues à l’entrepôt, qui sont avancées à 99 %. Quant à la desserte ferroviaire, longue de 12,5 kilomètres, sa mise en place est réalisée à 80 %. Il en reste un peu plus à faire du côté de l’éclairage et de la signalisation, où le parachèvement des travaux est estimé respectivement à 40 et 50 %.

 

Rappelons que le projet, qui représente un investissement de 37 millions $, vise à raccorder le terminal maritime de Grande-Anse et son parc industriel maritime intermodal (PIMI) au réseau national via le chemin de fer de Roberval-Saguenay. Il prévoit la construction d’une desserte ferroviaire longue de 16 kilomètres, en incluant les voies de garage et d’évitement, ainsi qu’une gare portuaire intermodale.

 

Ce sont les ingénieurs-conseils de Roche qui ont élaboré les plans et devis, secondés par ceux de Cegertec pour la surveillance des travaux. Ceux-ci sont dirigés par Dessau, qui agit à titre de chargé de projet dans le dossier. Quant à leur réalisation, elle est assurée par le Groupe Alfred Boivin, une entreprise générale de Chicoutimi.

 


Cet article est paru dans l’édition du mardi 11 février 2014 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !