Manoir de la seigneurie Dumont – Un centre d’hébergement à la fine pointe

Par François G. Cellier

Après avoir conclu une entente avec le réseau de santé publique québécois, les promoteurs et associés Jean-Francis Blondin, Paul Arbec et Sylvain Roy se sont lancés dans la construction du Manoir de la seigneurie Dumont, à Saint-Jérôme. Ce centre d’hébergement pour aînés en perte d’autonomie, dont la construction amorce son dernier droit, sera situé sur la rue Globenski, près de l’intersection des rues Bélanger et Melançon. Il représente un investissement d’environ 6 millions $. Les services de base et l’entretien de l’immeuble relèveront de ses propriétaires, tandis que les services professionnels seront fournis par le CSSS de Saint-Jérôme.

 

Une équipe expérimentée

Le maître d’œuvre du projet, Jean-Francis Blondin, qui a également fait office d’arpenteur-géomètre dans cette construction, était propriétaire d’un terrain permettant d’accueillir ce centre d’hébergement. « Il fallait posséder ledit terrain pour pouvoir participer à l’appel d’offres visant à construire ce centre, et avoir beaucoup d’expérience dans sa gestion et son administration », précise Jean-Francis Blondin. L’architecte Louis Morrissette, qui a été mandaté pour en réaliser les plans et devis, possède lui aussi une vaste expertise dans la conception de centres d’hébergement. Il en compte une quarantaine à son actif depuis les 15 dernières années.

 

« Le réseau de santé publique a développé une formule intéressante avec le secteur privé, en ce sens qu’il retient, dorénavant, les services de promoteurs de bâtiments qui comprennent le fonctionnement des soins », précise Louis Morrissette. Quant à l’architecte lui-même, il doit en saisir la structure organisationnelle, afin d’optimiser sa convivialité. En ce sens, chaque étage comprendra deux unités de soins, autour desquelles graviteront les chambres des bénéficiaires en mode circulaire. « Cet aménagement périphérique humanisera l’environnement offert aux usagers, et augmentera la sécurité des personnes aux prises avec divers problèmes de santé, car elles seront visibles en tout temps », de dire Louis Morrissette.

 

Dernière phase de construction

Au moment d’écrire ces lignes, la toiture du bâtiment venait d’être installée. Les travaux, qui sont assumés par l’entrepreneur en construction Bernard Malo, en sont à l’étape de la pose des systèmes intérieurs. Le tout a commencé à la mi-avril et la livraison du projet est prévue à la mi-octobre, soit dans le respect des échéanciers. Les 95 unités qu’abritera l’immeuble  seront réparties sur une superficie de 5 400 mètres carrés et seront toutes dotées d’une salle à manger. Les repas transiteront dans chacune d’elles à partir d'une grande cuisine commerciale. Chaque chambre aura sa propre salle sanitaire, alors qu’autrefois, il n’y avait qu’une toilette pour deux chambres. Cela réduira les risques d’infection causés par la possible propagation de bactéries.

 

Le bâtiment présentera une forme articulée et non linéaire. Sa forme en V s’adaptera à la rue Globenski. Le porche d’entrée extérieur sera à l’abri des intempéries, et pour lui donner une touche plus chaleureuse, il comportera du bois torréfié. Quant au parement extérieur, il sera constitué de brique rouge et de deux blocs en maçonnerie beiges. La base du bâtiment reposera sur un bloc architectural.

 

« Côté sécurité incendie, la beauté de cet immeuble tiendra à sa compartimentation des zones de refuge par niveau de plancher, qui fera en sorte que l’évacuation pourra se faire à l’horizontale », explique Louis Morrissette. Précisons que le génie mécanique, électrique et en structure de ce projet sont respectivement assumés par SBA Ingénieurs Conseils, Synthèse Consultants et D W B Consultants.

 


Cet article est paru dans l’édition du vendredi 24 août 2012 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !