Le 350, au cœur de la capitale laurentienne

Par François G. Cellier

 

Immeuble de bureaux haut de gamme qui prendra forme au centre-ville de Saint-Jérôme, dans la région des Laurentides, le 350 Laviolette répondra à une demande accrue d’espaces commerciaux. Il proposera des caractéristiques vertes et plusieurs commodités. Les plans et devis sont presque terminés. La construction commencera au printemps 2012 pour se terminer un an plus tard. Les travaux sont estimés à 25 millions $.

 

Le site investi requiert la démolition de quatre immeubles. Deux ont été démantelés jusqu’à présent et un troisième sera démoli avant le début des travaux. Le dernier, qui sert d’espace administratif temporaire destiné à la location des futurs bureaux, disparaîtra une fois le nouveau bâtiment complété. Le 350 couvrira une superficie de 110 000 pieds carrés. Il offrira un restaurant et une terrasse au sommet, laquelle sera réservée aux locataires qui y trouveront des tables de pique-nique. Une toiture partiellement verte et des capteurs solaires sont également prévus.

 

Constitué d’une structure d’acier et de murs-rideaux, le 350 Laviolette sera pourvu de 132 stationnements chauffés ou non, trois ascenseurs et un monte-charge. Il accueillera un centre de conditionnement physique, et pourrait être doté d’une cafétéria commune de plus de 300 places. « Elle sera biffée des plans si la clientèle n’en voit pas l’utilité, ce qui semble être le cas à ce stade-ci », indique Alain F. Paquette, directeur général et promoteur du projet. La plupart des éventuels locataires préfèrent des cafétérias privées. « Pour ce type d’édifice, il faut adapter les aménagements selon la demande », ajoute-t-il. Les occupants y signeront des baux s’échelonnant sur 10 ans.

 

Chaque étage est muni d’une chape en béton sur pontage métallique de cinq pouces d’épaisseur. « La hauteur de plancher à plancher atteint 14 pieds, libérant un espace moyen de 12 pieds sous les poutrelles », indique un document précisant les attributs du bâtiment. Celui-ci pourra supporter une charge vive de 100 livres au pied carré. La partie centrale a été rehaussée à 200 livres, pour permettre l’installation de serveurs informatiques et autres équipements lourds. Dans les aires communes, l’éclairage sera pourvu d’un système de détection de présence. Il fonctionnera en dehors des heures normales de bureau.

 

La géothermie générera le chauffage et la climatisation, avec appoint au gaz naturel et à l’électricité. La robinetterie de type mains libres interrompra le débit d’eau automatiquement. L’isolation offrira une efficacité énergétique supérieure à la norme. Les valeurs thermiques atteindront des minimums de R-18 dans la toiture, R-20 dans les murs et R-12 au sous-sol. L’immeuble performera également sur le plan acoustique. À titre d’exemple, « le transfert de l’air se fera à travers des conduites insonorisées, pour limiter la propagation du son entre les aires communes et locatives ». Les aménagements extérieurs comprendront des supports à vélos et un stationnement de 106 places, au sein duquel seront plantés des végétaux (arbres et arbustes) irrigués par un système automatisé.

 

Jean-Guy Dépatie est l’architecte du projet. Le génie en structure relève de la firme Marc Denis & Associés. Il reste à conclure des ententes avec une firme d’ingénieurs en mécanique et électricité, ainsi qu’un entrepreneur en construction. « Il est encore trop tôt pour les embaucher, mais des appels d’offres seront publiés, éventuellement, pour retenir les professionnels appropriés », conclut Alain F. Paquette.

 


Cet article est paru dans l’édition du mardi 9 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !