Comme le dit le vieux proverbe français : « On reconnaît le bon ouvrier à ses outils », mais encore faut-il s’assurer d’avoir mis le bon outil entre les mains de cet ouvrier pour en tirer le meilleur parti.
Lorsque vient le temps d’entreprendre des travaux d’excavation ou de terrassement, le choix d’une machinerie appropriée revêt une importance capitale. Il faut sans contredit tenir compte des différents facteurs inhérents à la réalité de chaque ouvrage. Parce que tous les chantiers sont uniques et ont des caractéristiques qui leur sont propres.
Par exemple, le contrat doit-il être réalisé en milieu urbain dense ? Le travail nécessite-t-il un rendement de charge accru ? Peut-on laisser la machinerie sur place en période d’arrêt ? L’espace de dégagement est-il restreint ? Des canalisations entravent-elles le déroulement des travaux ? Autant de questions qui doivent correspondre à des réponses appropriées afin de maximiser le rendement tout en minimisant les pertes et les bris potentiels ; c’est la raison pour laquelle un choix éclairé et réfléchi s’impose.
La taille doit être un des premiers facteurs à considérer dans la sélection de la machinerie. Après tout, le rendement en découle directement. Un chantier réalisé au centre-ville de Montréal offre rarement autant d’aire de dégagement et de liberté de mouvement qu’une excavation effectuée dans un rang d’une petite municipalité. Dans les applications urbaines, on doit fréquemment avoir recours à des machines ayant un rayon de giration court, ce qui octroie une meilleure maniabilité en espace restreint.
Le marché propose tout un éventail de machineries et d’équipements légers d’une grande polyvalence qui facilitent le bon déroulement de travaux spécifiques ; parce qu’on ne dévisse pas un boulon avec un marteau.
À cet égard, les nouveaux équipements adaptés à cette réalité présentent une gamme intéressante d’options fort utiles. Par exemple, l’utilisation d’une protection contre les ruptures de conduites permet d’éviter des incidents fâcheux qui finissent par entraîner des pénalités coûteuses et des retards considérables.
Il en va de même avec les systèmes de limitation électroniques, où l’opérateur peut enregistrer des paramètres de hauteur précis qui empêcheront la machine d’effectuer un quelconque mouvement allant au-delà des zones de travail préréglées, un outil précieux quand on œuvre dans un endroit étroit ou dans un secteur où des câbles électriques se retrouvent à proximité. On évite ainsi de s’exposer à des bris matériels ainsi qu’à des bris d’équipement, tout en assurant une sécurité accrue tant pour l’opérateur que pour les travailleurs qui l’entourent.
La mobilité est également un élément à évaluer. Parfois, il vaut mieux sacrifier en capacité de charge dans l’objectif d’optimiser la liberté de déplacement.
Dans une tâche qui nécessite des mouvements plus rapides et plus fréquents, une pelle montée sur pneus peut s’avérer l’outillage le plus efficace, au détriment d’une pelle montée sur chenilles.
Lorsqu’on opte pour l’utilisation d’équipements légers, pour des raisons de limitation d’espace ou pour toute autre raison, il ne faut pas en sacrifier le confort de l’opérateur pour autant. Ce dernier, pour offrir son plein rendement, doit profiter d’une visibilité optimale, d’un confort sonore et physique, d’une ergonomie adaptée, bref d’un environnement propice à la concentration. Parce qu’il en va de la sécurité de tous les intervenants au chantier. Ce sont là des éléments à considérer en haut de la liste quand on procède au choix de sa machinerie.
