Mises en chantier d’habitations en décembre 2018

Selon les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la tendance des mises en chantiers d’habitations pour l’ensemble du Canada a diminué au mois de décembre 2018.

En effet, la tendance des mises en chantier d’habitations se chiffrait à 206 981 en décembre 2018, comparativement à 212 338 le mois précédent. Cette tendance correspond à la moyenne mobile de six mois du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé (DDA) de mises en chantier d’habitations.

 

La tendance nationale des mises en chantier d’habitations a diminué en décembre. Il s’agit de sa cinquième baisse dans les six derniers mois.  Selon la SCHL, ces récentes baisses font que le nombre d’habitations commencées en 2018 a été inférieur au total de 2017, car le repli de la construction de maisons individuelles a plus qu’annulé la légère hausse d’activité observée dans le segment des logements collectifs cette année. Le nombre total de mises en chantier d’habitations demeure néanmoins élevé en regard des moyennes annuelles antérieures.

 

Situation au Québec

Le bilan total des mises en chantier dans les régions urbaines du Québec en 2018 est pratiquement le même qu’en 2017 (40 821 unités en 2018 et 40 723 en 2017). La construction résidentielle au cours de la dernière année est demeurée soutenue par les mises en chantier d’immeubles collectifs, dont une bonne partie sont des logements locatifs. C’est le cas notamment à Montréal et à Québec.

 

Dans l’ensemble, la croissance de l’offre d’appartements dans la province est stimulée par le vieillissement démographique et l’immigration.

 

Montréal

Les mises en chantier en 2018 dans la région de Montréal ont légèrement augmenté par rapport à 2017 (croissance de 1 %). Le recul enregistré dans la construction de copropriétés (baisse de 6 %) durant cette période a été plus que contrebalancé par les mises en chantier d’appartements locatifs (croissance de 8 %) qui ont atteint un record en 30 ans.

 

Un peu moins d’une mise en chantier sur deux dans la RMR de Montréal en 2018 était destinée au marché locatif, ce qui inclut les mises en chantier de résidences pour personnes âgées. Cependant, la plupart des mises en chantier étaient destinées au secteur des appartements locatifs traditionnels.

 

Les taux d’inoccupation relativement faibles, la demande plus forte provenant des jeunes ménages ainsi que le vieillissement de la population ont vraisemblablement tous été des facteurs ayant stimulé la construction résidentielle dans le segment du marché locatif.

 

Source : SCHL