Le promoteur Gilles Larochelle s’apprête à donner le coup d’envoi d’un nouveau centre commercial à Granby. Le projet, qui représente au bas mot un investissement de 10 millions $, sortira de terre au cours des prochains mois à l’angle des rues Robinson Sud et Léon-Harmel, un secteur grouillant d’activité de la capitale de la Haute-Yamaska. Au final, trois bâtiments à vocation commerciale verront le jour en autant de phases, sur un site d’une superficie de 300 000 pieds carrés.
Il faut dire que Gilles Larochelle n’est pas un nouveau joueur sur l’échiquier du développement immobilier en Montérégie. On lui doit notamment le développement du Carrefour Bouchard, un complexe commercial érigé en 2002 et comprenant un dépanneur de la bannière Couche-Tard jumelé à un A&W ainsi qu’un édifice de 70 000 pieds carrés abritant notamment un point de service de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Il est également le fondateur d’Emblème, une entreprise de distribution de vêtements et d’articles promotionnels en exploitation depuis 1983.
Cette fois le promoteur mise surtout sur la restauration rapide et les soins de santé pour porter son nouveau projet de développement. Ainsi, la première phase, qui consiste à ériger un bâtiment de 33 000 pieds carrés répartis sur deux niveaux, abritera notamment une clinique médicale et une pharmacie au rez-de-chaussée et, éventuellement, des bureaux de professionnels à l’étage. Le tout sera contenu au moyen d’une ossature d’acier appuyée sur une dalle de béton et deux ascenseurs mèneront au niveau supérieur.
Comme le mentionne Chantal Brodeur, l’architecte mandatée par Gilles Larochelle pour élaborer le concept, le bâtiment respectera les normes en vigueur, sans plus. Il se distinguera toutefois par une facture à la fois raffinée et contemporaine et un langage architectural audacieux qui viendra rythmer l’ensemble au moyen d’une alternance de saillies et de volumes. Le rythme harmonieux des façades sera en outre accentué par un revêtement hybride faisant alterner le bois, le crépi, l’alpolic – des plaques de métal – et la maçonnerie noire.
La seconde phase concerne pour sa part la construction d’un bâtiment de 2 500 pieds carrés et dont l’unique locataire sera un franchisé d’une bannière de restauration rapide bien connue. « L’entente est signée, mais je préfère ne pas divulguer le nom de ce joueur majeur pour l’instant », mentionne Gilles Larochelle.
Quant à la troisième et dernière phase, il signale que rien n’est défini pour l’instant, mais que la venue d’un supermarché ou d’un magasin à grande surface est à l’étude. « Mon intuition personnelle me dit que ça va se régler d’ici 2013 », précise-t-il. Cette inconnue dans l’équation n’est pas de nature à ralentir le promoteur. Déjà, la bâtisse industrielle désaffectée qui occupait le site à été démolie au cours du mois de mai, par Construction Luc Archambault, un entrepreneur général de la région.
C’est d’ailleurs ce même entrepreneur qui assurera la réalisation de la première phase du projet, entre la fin juin et le mois de novembre prochain. « Pour ce qui est de la seconde phase, on devrait en amorcer la conception sous peu, car selon l’entente intervenue, le locataire doit prendre possession des lieux vers la fin de l’automne », signale Chantal Brodeur.
Cet article est paru dans l’édition du vendredi 10 juin 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !