Parce qu’arrêt des chantiers rime avec équipements inutilisés et employés inoccupés, l’entreprise Les Constructions Tremco a décidé de faire d’une pierre deux coups en mettant son parc de véhicules à disposition pour des services de livraison. Aperçu d’une adaptation innovante.
De la nourriture aux produits pharmaceutiques, nombreux sont les produits essentiels qui doivent être distribués malgré la crise. Et très achalandés se veulent les services qui en assurent la livraison. Deux bonnes raisons de mettre la main à la pâte selon François Veilleux, tout en assurant une certaine activité au sein de la compagnie en ces temps difficiles.
« Je pense que l’offre c’est oui d’aider la société, oui d’aider les gens dans l’alimentation qui ont beaucoup d’ouvrage. Et pour nous, c’est de couvrir un peu de couts aussi », explique le président et directeur général des Constructions Tremco, à Blainville.
Si le service se limite pour l’instant à l’alimentation, alors que certains camions doivent commencer dès cette semaine à assister une épicerie du secteur pour la livraison, François Veilleux se dit ouvert à tout pour la suite.
Ce qu’il juge être une belle façon de contribuer à l’accessibilité des services essentiels durant la pandémie est par la bande « un petit moyen de survie » pour son entreprise. L’entrepreneur dit d’ailleurs ses équipes montées et ses véhicules prêts à partir.
« Pour nous, c’est vraiment 50-50. On veut vraiment aider. Et on a neuf camions de stationnés qu’on a vidés, ils sont prêts. […] Si on pouvait faire travailler 16 employés, même pour pas cher, au moins ça stimule l’entreprise un petit peu. »
L’occasion est d’ailleurs belle pour les membres de son équipe de démontrer qu’ils ont à cœur la cause, mais aussi la survie de leur entreprise. Et M. Veilleux dit déjà avoir plusieurs volontaires parmi ses rangs. Comme quoi la crise actuelle peut venir à bout des chantiers, mais pas des bonnes idées!
#çavabienaller... sur tous les chantiers !
Une section pour mettre un peu de couleur dans votre fil d’actualité
et vous rappeler que cette pause n’est pas une fin en soi.