Selon Recherche économique RBC, une baisse de la valeur des propriétés, au quatrième trimestre de 2018, a entraîné la première amélioration de la mesure d’accessibilité à la propriété de RBC au Canada en plus de trois ans.
Le ralentissement généralisé de l’activité sur le marché du logement a fait baisser les coûts de propriété presque partout au pays, ce qui a retranché 0,7 point de pourcentage à la mesure globale d’accessibilité à la propriété de RBC pour la ramener à 51,9 % au dernier trimestre. Une diminution de la mesure, qui exprime une proportion du revenu d’un ménage, indique une augmentation de l’accessibilité à la propriété.
Cela dit, le ralentissement du quatrième trimestre n’a pas changé grand-chose à Vancouver et à Toronto, où l’accessibilité reste à un niveau critique. Dans ces deux villes, ainsi qu’à Victoria et, de plus en plus, à Montréal, une maison constitue une énorme dépense pour l’acheteur ordinaire.
Situation à Montréal
À Montréal, la demande des acheteurs est forte en raison d’une économie florissante et de l’intérêt de plus en plus vif suscité par la ville à l’échelle internationale. La valeur des propriétés augmente, mais de façon progressive.
Par conséquent, l’accessibilité à la propriété, qui diminue graduellement, pourrait atteindre un niveau risquant de nuire aux acheteurs, qui ne montrent toutefois pas de signes d’hésitation jusqu’ici. À 44,5 %, la mesure globale de RBC approche de son sommet en dix ans.
Source : RBC Groupe Financier