En septembre dernier, un journalier-mécanicien perd la vie, coincé entre le mur d'un établissement et la tourelle d'une pelle hydraulique à la suite de l'actionnement accidentel de la commande de rotation de l'équipement. La CSST constate, entre autres, que la supervision relative aux déplacements des équipements lourds en réparation était déficiente.
La CSST a rendu publiques les conclusions de son enquête et rappelle aux employeurs leurs obligations concernant l'identification des dangers, la formation et la supervision des travailleurs. Soulignons qu'au Québec, de 2006 à 2010, 49 travailleurs ont subi un accident impliquant une pelle hydraulique. Seulement en Chaudière-Appalaches, on répertorie trois accidents survenus entre 2006 et 2010.
Mieux identifier les dangers
L'enquête a permis à la CSST de déterminer deux causes pour expliquer l’accident. D'abord, la méthode de déplacement de la pelle hydraulique, dont le poste de conduite est démonté, provoque le coincement du travailleur lors d'un mouvement de rotation incontrôlé de la tourelle de la pelle hydraulique. Ensuite, la supervision relative aux déplacements des équipements lourds en réparation est déficiente. Tous les milieux de travail, les petits comme les grands, doivent être sécuritaires. Tout le temps.
Un jour sur quatre, un Québécois perd la vie au travail. Pourtant, les accidents peuvent être évités par une gestion permanente de la santé et de la sécurité. Pour ce faire, l'employeur et les travailleurs doivent faire équipe et participer à l'identification des dangers, à leur élimination et à leur contrôle. Parce que le Québec a besoin de tous ses travailleurs.
Le rapport d'enquête est disponible sur le site de la CSST.
Source : CSST - Direction régionale de la Chaudière-Appalaches