Écoquartier Namur-Hippodrome : le projet entre dans sa seconde phase de planification

Les gouvernements du Canada et du Québec ainsi que la Ville de Montréal ont annoncé un investissement conjoint pour le développement de l'écoquartier Namur-Hippodrome.

La somme de 6 M$ servira à soutenir la poursuite des travaux entrepris par le Groupe d'accélération pour l'optimisation du projet de l'hippodrome (GALOPH).

 

Cette seconde phase vise à établir une planification détaillée du projet de développement, particulièrement complexe en raison de son envergure, des infrastructures requises et des nombreux partenaires impliqués.

 

Plus précisément, elle sera constituée principalement d'études sur les aspects techniques et les coûts détaillés du projet, incluant le désenclavement, le transport en commun structurant, l'alimentation en eau, la mutualisation des services et les plans d'aménagement.

 

« L'engagement de tous les paliers et du milieu immobilier envers la planification du futur écoquartier Namur-Hippodrome témoigne de la capacité de la Ville de Montréal à rallier ses partenaires autour d'une vision commune et ambitieuse. Le travail du GALOPH nous permettra d'opérer un changement de paradigme. Avec un plan directeur qui prévoit 10 000 unités à l'abri de la spéculation sur le site de l'ancien hippodrome, ce quartier est une occasion historique de transformer la crise du logement et du milieu immobilier en opportunité au bénéfice de l'abordabilité de la métropole », a déclaré Valérie Plante, mairesse de Montréal.

 

Le projet

Le site de l'ancien hippodrome de Montréal, vacant depuis 14 ans, est un immense terrain de 43,5 hectares, situé dans les quartiers centraux de Montréal et à proximité de la station de métro Namur.

 

La vision élaborée par le GALOPH préconise un milieu de vie complet et accessible pour la population, en plus d'être innovant en matière de services, d'infrastructures, de développement durable et d'architecture. Ce futur écoquartier pourrait permettre l'aménagement de plus de 10 000 logements, incluant des logements destinés à des ménages à revenu faible ou modeste. À terme, il pourrait accueillir jusqu'à 30 000 résidentes et résidents.

 

Source : Cabinet de la ministre responsable de l'Habitation