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  • Outils Viel obtient des appuis financiers

    Communiqué

    Lundi, l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec annonçait que l'entreprise Outils Viel inc. a obtenu une contribution remboursable de 181 650 $. Elle compte utiliser ces fonds pour acquérir de l'équipement qui lui permettra d'être plus performante, notamment grâce à l'augmentation de sa capacité de production.

     

    Pour la PME, l'achat d'équipement était devenu nécessaire, notamment pour être en mesure d'usiner des pièces plus volumineuses. L'acquisition d'un centre d'usinage, d'un tour à commande numérique, d'une presse et d'une soudeuse contribuera à réduire jusqu'à 40 % le temps de fabrication de certains éléments. Ce projet s'intègre à la stratégie de développement de l'entreprise, qui a tout récemment centralisé ses activités dans un nouveau bâtiment plus grand et mieux adapté à ses besoins de production.

     

    Les fonds annoncés proviennent du programme Croissance des entreprises et des régions.

     

    De son côté, le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation du Québec a annoncé le versement d'une contribution remboursable de 146 445 $, ainsi qu'une garantie de prêt de 490 000 $ provenant d'Investissement Québec, afin d’appuyer les projets de l’entreprise.

     

    Sources : Développement économique Canada et Gouvernement du Québec

  • État des lieux de la lutte contre les changements climatiques

    Communiqué

    Dans le cadre de l'élaboration du Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques, le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Pierre Arcand, a rendu public hier un document d'information qui dresse un état de situation de la lutte contre les changements climatiques au Québec.

     

    L'état de situation produit est le fruit du travail réalisé par des comités formés de représentants de différents ministères. Ces comités se sont penchés sur les secteurs de l'économie québécoise qui émettent le plus de gaz à effet de serre de même que sur les questions relatives à la mobilisation et à l'éducation citoyenne, aux technologies vertes et à l'achat de crédits carbone. L'état des lieux a également pu être bonifié grâce aux commentaires du comité aviseur du ministre.

     

    Les principales tendances qui se dessineront d'ici 2020 ainsi que les défis et opportunités en matière de développement économique qui peuvent être associés à la lutte contre les changements climatiques ont été considérés dans le cadre du travail des comités. De plus, ces comités ont réalisé un survol des mesures et pratiques exemplaires mises en œuvre à l'étranger et qui pourraient présenter un intérêt pour le Québec.

     

    La publication de ce document s'inscrit dans une suite d'étapes qui mèneront au dépôt du plan d'action, prévu au printemps 2012. À l'heure actuelle, les comités travaillent à l'élaboration de différentes propositions de mesures de réduction des émissions et poursuivront leurs travaux au cours des prochains mois. Ces mesures feront l'objet de consultations ciblées auprès des clientèles visées et des groupes environnementaux spécialisés.

     

    Le document État des lieux de la lutte contre les changements climatiques au Québec  est disponible sur le site du Ministère.

     

    Source : Gouvernement du Québec

  • Un concept de tour de bureaux redéfini

    Par Michel De Smet

    La société de développement immobilier Pierre Village ira de l'avant avec la construction d'un immeuble de bureaux rue Lapinière, à Brossard. Le projet avait déjà été annoncé en octobre l'an dernier, mais Ian Quint, chargé du développement chez Quint Cap, et propriétaire de Pierre Village, indique que le concept initial d'ériger deux tours de six et sept étages pourrait être modifié. C’est ce qui explique le retard des travaux.

     

    Le développeur jongle désormais avec la possibilité de réaliser une seule tour de 13 étages. La superficie totale des bureaux serait ramenée de 165 000 pieds carrés, surface projetée en 2010, à 140 000 pieds carrés.

     

    « Ce qui nous amène à redéfinir nos plans initiaux, c'est le fait que nous pensons avoir désormais toutes les chances d'attirer un locataire majeur, peut-être même une agence gouvernementale, qui occuperait 60 % ou plus de l’espace disponible. Pour satisfaire ce type de client, il est évident que nous sommes disposés à lui proposer du sur mesure en fonction des besoins qu'il va nous exprimer. Au final, qu'il s'agisse de deux tours ou d'une tour unique, nous prévoyons commencer les travaux au cours des six prochains mois », précise M. Quint.

     

    Ce dernier, dont le groupe est déjà très présent sur la Rive-Sud, en particulier à Brossard, confirme que son groupe mène actuellement des discussions avec plusieurs entrepreneurs généraux pour la réalisation du projet selon une formule clés en main avec une enveloppe budgétaire qui avoisinerait les 25 millions $.

     

    Pierre Village n'entend pas renoncer à un tel projet, principalement parce que l'édifice aura pignon sur rue dans un quartier stratégiquement très intéressant pour les locataires, tout à côté des carrefours routiers de la 10 et de la 30, près du boulevard Taschereau et à proximité du Quartier DIX30 et du stationnement incitatif Chevrier.

     

    « Notre futur projet disposera d'un stationnement souterrain, ce qui n'est pas le cas des immeubles de bureaux présents dans le quartier. Nous comptons également en faire un édifice à haute performance énergétique », ajoute M. Quint.

     

    Du reste, celui-ci espère à cet égard obtenir la certification LEED pour l'aménagement intérieur des espaces commerciaux (LEED Commercial Interiors), une référence pour les locataires qui font le choix  d'occuper des locaux dont les coûts énergétiques et d’entretien sont moins élevés grâce à une empreinte écologique réduite.

     


    Cet article est paru dans l’édition du vendredi 5 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Le Centre médical Brault ouvrira au printemps

    Par Michel De Smet

    En mai 2012, une nouvelle clinique médicale ouvrira ses portes à Longueuil, sur le boulevard Taschereau, en face de l'Hôpital Charles LeMoyne (HCLM). Une localisation qui ne tient pas du hasard comme l'indique Jean-François Brault, propriétaire du futur établissement appelé Le Centre médical Brault : « L'hôpital manque cruellement d'espace. Les responsables ont d'ailleurs dû procéder à la relocalisation de leur personnel administratif. Notre projet vient donc à point nommé en proposant un nouvel édifice voué aux soins de santé. »

     

    Dans une première phase, ce dernier prévoit ériger un édifice de quatre étages dont le rez-de-chaussée, d'une superficie de  20 000 pieds carrés, sera occupé par une banque, une pharmacie ainsi qu'un restaurant. Les étages supérieurs, qui compteront chacun 16 000 pieds carrés, seront réservés à des cliniques et centres spécialisés en radiologie, gynécologie ainsi qu'en médecine familiale. Il est également prévu de construire une passerelle qui enjambera le boulevard et reliera le nouveau bâtiment à l'HCLM. Les travaux nécessiteront un investissement de 15 millions $. Présentement, 50 % des espaces sont déjà loués.

     

    Jean-François Brault ne cache pas qu'il est un néophyte en matière de développement immobilier puisqu'il était, jusqu'en 2010, propriétaire d'un concessionnaire automobile Ford, voisin immédiat de l'HCLM. « Je me lance dans une nouvelle aventure professionnelle qui me semble avoir un fort potentiel, estime-t-il. Dans les prochains jours, nous entreprenons la démolition de la concession, ce qui nous permettra de récupérer 180 000 pieds carrés pour développer notre projet de centre médical. » 

     

    Deux phases subséquentes

    Les plans et devis ont été réalisés par Michel Pérusse architecte, de Boucherville. Les travaux seront menés par EMD Construction, de Sainte-Thérèse, qui sera responsable de l'ensemble de la gestion du chantier. L'entrepreneur général s'est adjoint les services des Conseillers BCA, Rochon Experts Conseils et Groupe Projeco pour les travaux de génie de structure, de mécanique-électricité et d'ingénierie civile respectivement. En principe, le nouveau centre médical sera fin prêt à accueillir ses premiers locataires en mai 2012.

     

    Jean-François Brault compte ensuite poursuivre aussitôt avec une seconde phase, soit la construction d'un  deuxième édifice de six ou sept étages d’une superficie totale approximative de 70 000 pieds carrés. Les travaux devraient prendre fin au printemps 2013. Fait à souligner, un étage sera réservé à l'aménagement d'une mini-hôtellerie qui hébergera des personnes demeurant hors de la région de Montréal et qui souhaitent passer plusieurs jours en compagnie d'un patient hospitalisé à l'HCLM.

     

    Finalement, une troisième phase devrait être entreprise au cours de 2013 qui se conclura par la construction d'une résidence pour personnes âgées. Les coûts pour chacune de ces deux autres phases sont évalués à 7 millions $.

     

    « J'ai renoncé à implanter la géothermie dans l'édifice. C'est vraiment hors de prix et les coûts prohibitifs se seraient répercutés sur la location, ce qui m'apparaît irréaliste. En revanche, avec EMD Construction, on se propose de lancer bientôt un appel d'offres pour recruter un expert en vue d’installer une toiture végétale qui présenterait plusieurs avantages du point de vue environnemental », conclut Jean-François Brault.

     


    Cet article est paru dans l’édition du mardi 9 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Le 350, au cœur de la capitale laurentienne

    Par François G. Cellier

     

    Immeuble de bureaux haut de gamme qui prendra forme au centre-ville de Saint-Jérôme, dans la région des Laurentides, le 350 Laviolette répondra à une demande accrue d’espaces commerciaux. Il proposera des caractéristiques vertes et plusieurs commodités. Les plans et devis sont presque terminés. La construction commencera au printemps 2012 pour se terminer un an plus tard. Les travaux sont estimés à 25 millions $.

     

    Le site investi requiert la démolition de quatre immeubles. Deux ont été démantelés jusqu’à présent et un troisième sera démoli avant le début des travaux. Le dernier, qui sert d’espace administratif temporaire destiné à la location des futurs bureaux, disparaîtra une fois le nouveau bâtiment complété. Le 350 couvrira une superficie de 110 000 pieds carrés. Il offrira un restaurant et une terrasse au sommet, laquelle sera réservée aux locataires qui y trouveront des tables de pique-nique. Une toiture partiellement verte et des capteurs solaires sont également prévus.

     

    Constitué d’une structure d’acier et de murs-rideaux, le 350 Laviolette sera pourvu de 132 stationnements chauffés ou non, trois ascenseurs et un monte-charge. Il accueillera un centre de conditionnement physique, et pourrait être doté d’une cafétéria commune de plus de 300 places. « Elle sera biffée des plans si la clientèle n’en voit pas l’utilité, ce qui semble être le cas à ce stade-ci », indique Alain F. Paquette, directeur général et promoteur du projet. La plupart des éventuels locataires préfèrent des cafétérias privées. « Pour ce type d’édifice, il faut adapter les aménagements selon la demande », ajoute-t-il. Les occupants y signeront des baux s’échelonnant sur 10 ans.

     

    Chaque étage est muni d’une chape en béton sur pontage métallique de cinq pouces d’épaisseur. « La hauteur de plancher à plancher atteint 14 pieds, libérant un espace moyen de 12 pieds sous les poutrelles », indique un document précisant les attributs du bâtiment. Celui-ci pourra supporter une charge vive de 100 livres au pied carré. La partie centrale a été rehaussée à 200 livres, pour permettre l’installation de serveurs informatiques et autres équipements lourds. Dans les aires communes, l’éclairage sera pourvu d’un système de détection de présence. Il fonctionnera en dehors des heures normales de bureau.

     

    La géothermie générera le chauffage et la climatisation, avec appoint au gaz naturel et à l’électricité. La robinetterie de type mains libres interrompra le débit d’eau automatiquement. L’isolation offrira une efficacité énergétique supérieure à la norme. Les valeurs thermiques atteindront des minimums de R-18 dans la toiture, R-20 dans les murs et R-12 au sous-sol. L’immeuble performera également sur le plan acoustique. À titre d’exemple, « le transfert de l’air se fera à travers des conduites insonorisées, pour limiter la propagation du son entre les aires communes et locatives ». Les aménagements extérieurs comprendront des supports à vélos et un stationnement de 106 places, au sein duquel seront plantés des végétaux (arbres et arbustes) irrigués par un système automatisé.

     

    Jean-Guy Dépatie est l’architecte du projet. Le génie en structure relève de la firme Marc Denis & Associés. Il reste à conclure des ententes avec une firme d’ingénieurs en mécanique et électricité, ainsi qu’un entrepreneur en construction. « Il est encore trop tôt pour les embaucher, mais des appels d’offres seront publiés, éventuellement, pour retenir les professionnels appropriés », conclut Alain F. Paquette.

     


    Cet article est paru dans l’édition du mardi 9 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Saint-Camille-de-Lellis : travaux majeurs d'infrastructure

    Par Michel De Smet

    Le 8 août, la municipalité de Saint-Camille-de-Lellis, une localité de Chaudière-Appalaches située à proximité de l'État du Maine, entreprenait un important chantier visant la modernisation de ses infrastructures de conduites de distribution d'eau potable et des eaux usées sous la route 204. Ces travaux se déroulent parallèlement à ceux dirigés par le ministère des Transports du Québec (MTQ) qui visent à construire un réseau d'égouts pluvial dont la localité était dépourvue jusqu'ici.

     

    « Les travaux se déroulent simultanément. C'est la même équipe qui œuvre au creusage des tranchées, à l'installation des conduits, au remblayage et au pavage de la route puisque les trois différentes conduites se retrouvent dans la même tranchée », explique Paul-David Bouffard, chargé de projet en transport chez Genivar.

     

    Le chantier se déroulera sur une longueur approximative de deux kilomètres sous la route 204, soit la longueur totale du réseau d'égouts pluvial. Quant aux canalisations d'eau potable et des eaux usées, elles ne totaliseront que 1,4 kilomètre.

     

    La firme d'ingénierie Genivar est impliquée dans le projet depuis 2008. Elle fut en charge des premières études préliminaires du projet, puis, plus récemment, de la conception des plans et devis. Le 6 juin dernier, conjointement avec la municipalité, Genivar a procédé à l'ouverture des soumissions pour la sélection de l'entrepreneur général qui se charge de la totalité des travaux. Le choix s'est porté sur Giroux et Lessard, de Saint-Georges de Beauce, pour un montant de 6 734 205,25 $.

     

    L'enveloppe budgétaire pour l'ensemble des travaux, honoraires de professionnels et taxes incluses, s'établit 9,5 millions $. Celle-ci se subdivise en deux parts. Le MTQ investit 7,1 millions $ pour les travaux de construction de l'égout pluvial et d'aménagement de la route 204. Quant aux 2,4 millions $ restants, ils seront affectés au remplacement des réseaux d'aqueduc et d'égouts sanitaires. Dans ce second  montant, la contribution de la municipalité s'élève à 629 339 $, alors que 516 000 $ proviendront du Programme de la taxe sur l'essence et de la contribution du Québec (TECQ) 2010-2013. Le complément, soit 1 258 680 $, est défrayé par le Programme d'infrastructures Québec-Municipalités (PIQM). 

     

    Un chantier complexe

     

    Avant de démarrer le chantier, la Municipalité a mandaté le Groupe LVM Technisol, une filiale de Dessau, pour mener des études géotechniques sous la route. Celles-ci ont révélé que le sol contenait des débris de béton, de métaux et de bois qu'il faudra excaver sur une profondeur de deux mètres. « C'est évidemment une mauvaise nouvelle, souligne Paul-David Bouffard. Normalement, il faut ensuite combler le sol excavé par du sable comportant une granulométrie très précise. Cela aurait alourdi considérablement la facture finale. Nous avons donc opté pour disposer, en surface, une qualité de sable optimale sur une profondeur d'un mètre seulement. Le second mètre d'épaisseur sera composé de ce qui est communément appelé une infrastructure améliorée ; c’est une solution plus économique qui permet le remplissage par un mélange de roc et de sable résistant au gel et disposant d’une bonne propriété de drainage. »

     

    En outre, la circulation automobile dans la municipalité représente un défi supplémentaire. La route 204 qui traverse Saint-Camille-de-Lellis est à la fois très étroite par endroits et fortement achalandée puisque quelque 1 500 véhicules y circulent quotidiennement. De ce nombre, 22 % sont des poids lourds.

     

    Afin d'éviter de trop grands désagréments aux résidents, il a donc été décidé de diviser le chantier en six phases distinctes. Chaque étape va correspondre à l'aménagement de voies de détournement spécifiques, voire la construction de courts tronçons routiers, destinés aux camions ainsi qu'à la circulation en transit.

     

    Ainsi, seule la circulation locale sera autorisée sur la totalité de la route 204 pendant toute la durée du chantier qui va se dérouler en deux temps. Une première séquence de travaux sera menée d'août à la fin d’octobre 2011. Le chantier sera ensuite paralysé durant la saison hivernale pour reprendre vers la mi-mai et s'achever à la fin de septembre 2012.

     


    Cet article est paru dans l’édition du mardi 9 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Avant-projets à surveiller

    Marie-Anne Poulin

    Avant-projets publics

    La Régie intermunicipale de l'aréna de la Rivière-du-Nord s'affaire à réaliser les plans et devis en vue de la construction d'un complexe sportif. Le projet, qui se chiffre à 20 millions $, se situerait sur le prolongement des rues Ouimet et Fillion à Saint-Jérôme. Des demandes de subventions devraient être faites à l'automne.

     

    La Ville de Longueuil est à la recherche des services professionnels pour réaliser la réfection du centre d'épuration Rive-Sud. Le projet, de plus de 750 000 $, englobe notamment la réfection de la toiture et l'isolation des portes et fenêtres. Les travaux pourraient se réaliser entre 2012 et 2014.

     

    La Société de développement économique de Percé poursuit ses démarches en vue de réaliser le développement récréotouristique Percé l'incontournable à Percé. Le projet consiste à mettre en valeur les monts de Percé et à rendre accessible le mont Sainte-Anne. Des aménagements extérieurs et des infrastructures font partie du projet. 

     

    Avant-projets privés

    L'entreprise Cicame énergie compte agrandir ses installations situées sur le boulevard J.-A. Bombardier à Saint-Hubert. Le projet qui nécessite un investissement global de 8,7 millions $ se déclinerait en deux phases.

     

    La première phase pourrait débuter vers la mi-août et consiste à agrandir le bâtiment de plus de 4 500 mètres carrés et à aménager des stationnements. La phase 2 comprend l'ajout de 1 316 mètres carrés au bâtiment. La seconde phase pourrait s'amorcer à l'été ou à l'automne 2012.

     

    Équipe Nouvelle Demeure compte aller de l'avant avec la seconde phase du projet immobilier Place des Îlets à Québec. L’entreprise prévoit amorcer les travaux au cours de septembre qui vient. Le projet inclut la construction de 66 maisons unifamiliales.

     


    Plus de détails et autres projets à consulter au www.constructo.ca et dans l’édition du mardi 9 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Un complexe multisport à Bishop’s

    Par François G. Cellier

     

    La rénovation et l’agrandissement du Centre récréatif et sportif John-H.-Price, à l’Université Bishop’s, nécessitera une gestion serrée. Son enveloppe budgétaire de 29,5 millions $ ne permettra aucune marge d’erreur. Ce projet est en préproduction. Ses concepteurs analysent diverses approches de construction. Les travaux commenceront à l’été 2012 et se termineront en 2014. Le chantier sera au ralenti lors des Jeux du Canada de 2013, pendant lesquels l’Université accueillera quelques disciplines sportives et hébergera le village des athlètes. Le nouveau complexe s’appellera Centre multisport et de santé.

     

    Les travaux consistent à rénover partiellement le bâtiment existant, et à lui en greffer un d’une superficie d’environ 8 200 mètres carrés. « Nous modifierons les plateaux du John-H.-Price, en vue d’y installer, entre autres, une section d’aérobie et une salle de musculation », indique Paule Corriveau, directrice du projet. Des locaux seront également rénovés, notamment pour y rapatrier les services de santé et de psychologie et d’orientation, disséminés sur le campus. Il y aura bonification des aires de circulation, afin de les adapter au nouvel édifice. Celui-ci abritera une glace comprenant 800 sièges, qui remplacera le désuet aréna W.-B.-Scott. La nouvelle patinoire devrait être refroidie au CO2, un gaz plus performant et moins énergivore, qui, outre son innocuité sur la couche d’ozone, réduira la taille des équipements mécaniques.

     

    Comme dans l’existant, l’immeuble comportera un gymnase d’entraînement double, et une quinzaine de vestiaires situés en dessous. Ils seront entre autres réservés au hockey, au volley-ball, au basket-ball, au badminton et au soccer, ainsi qu’aux équipes de football de l’université Bishop’s et du collège Champlain. Ce bâtiment en acier comporterait des planchers radiants, sous les gradins de l’aréna, et peut-être des plafonds du même type. Le gymnase double en serait également équipé. Le chauffage et la climatisation pourraient être géothermiques. Actuellement, Bishop’s aménage un champ de géothermie pour alimenter le campus. « Le Centre multisport et de santé pourrait y être connecté à certains moments de l’année », explique Paule Corriveau.

     

    L’édifice vise une certification LEED mais il faudra peut-être se raviser. « Tout dépendra de l’argent dont nous disposerons », précise Paule Corriveau. Il devra répondre aux normes sismiques, ce qui complexifiera son arrimage, car le concept structural de la bâtisse existante est différent. « Cette dernière sera probablement soumise à ces normes, ce qui implique des défis et des risques financiers », de dire Paule Corriveau. Une zone tampon entre les deux bâtiments accueillera le hall d’entrée, un snack-bar et les installations sanitaires. Certains segments de l’immeuble projeté seront surélevés, car ils camperont dans une zone inondable.

     

    Bâti en 1975, le Centre récréatif et sportif John-H.-Price était conçu pour 1 500 étudiants. Ils sont maintenant 3 000, à l’Université Bishop’s et au collège Champlain, qui utiliseront les nouvelles installations. Les gouvernements fédéral et provincial allongent, chacun, 13,5 millions $, par le programme Fonds Chantiers Canada-Québec, volet Grands projets. La Ville de Sherbrooke investit 3 millions $. Le consortium Peter Rose Architecte/Le Groupe Arcop réalisera les plans et devis. Cima+/exp s’acquitte du génie civil, mécanique, électrique et en structure. Des appels d’offres seront éventuellement lancés pour sélectionner l’entrepreneur en construction.

     


    Cet article est paru dans l’édition du vendredi 12 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Un nouveau concept de camion à benne

    Communiqué

    Le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE) du Québec a annoncé le versement d'une contribution financière remboursable de 142 125 $ à l'entreprise Véhicules Inpak de Drummondville. Ce soutien financier permettra à l'entreprise d'élaborer un nouveau concept de camion à benne de récupération des matières recyclables et des rebuts.

     

    La fabrication d'un prototype servira à démontrer le potentiel et les avantages de ce nouveau concept à des clients utilisateurs de camions-bennes. Construite en aluminium, la benne de collecte créée par Véhicules Inpak pèse deux tonnes de moins que les bennes standard en acier et peut contenir 30 % plus de rebuts ou de matières recyclées. L'économie d'espace et la légèreté du camion permettront ainsi de transporter davantage de matières. Il est donc possible d'envisager des réductions de consommation de carburant et, par le fait même, une diminution des émissions de gaz à effet de serre.

     

    Le concept est innovateur et comprend plusieurs avancées technologiques relatives au design, au système d'alimentation de la benne et au dispositif de compactage amélioré.

     

    Source : Gouvernement du Québec

  • Le Panama accueille le 1er congrès international d'ingénierie et d'infrastructure

    Communiqué

    L'Autorité du canal de Panama (ACP) organisera le tout premier congrès sur les meilleures pratiques en matière d'ingénierie et d'infrastructure. En effet, le Congrès international du canal de Panama 2012 sur l'ingénierie et l'infrastructure aura lieu du 18 au 20 avril dans la ville de Panama, au Panama.

     

    Ceci constituera une initiative visant à partager les meilleures pratiques et une expérience pratique et détaillée acquise sur le terrain en ce qui a trait à la gestion de projets d'infrastructure de grande envergure.

     

    Ce congrès rassemblera des experts de renommée mondiale spécialisés dans les domaines de la géotechnique, du génie électrique, de l'ingénierie structurale et du génie civil. De plus, des projets d'infrastructure de partout dans le monde seront présentés à cette occasion, et les participants recevront des mises à jour au sujet des progrès du Programme d'expansion du canal.

     

    Au programme, on discutera notamment des meilleures pratiques en matière d'ingénierie, des projets mondiaux d'infrastructure et des tendances futures en matière d'ingénierie. Le 20 avril, l'ACP invitera également les participants à visiter le site d'expansion du canal et à admirer le travail de leurs propres yeux. Sur le plan international, des ingénieurs traiteront de leur expérience en conception d'écluses, des éléments requis en ce qui concerne la planification de projets ainsi que de la plus récente technologie de conception.

     

    Source : Autorité du canal de Panama (ACP)

     


    Retrouvez cet événement dans la section À l'agenda du Portail Constructo.

  • Est du Québec : un circuit cyclable de calibre international

    Communiqué

    Tirant profit de l'augmentation du cyclotourisme à l'échelle mondiale, l'Office du tourisme de Québec, Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Véloroute des Bleuets et la Corporation des Cols du Fjord s'unissent afin de créer un nouveau circuit cyclable de calibre international.

     

    Ce circuit, qui verra le jour d'ici un ou deux ans, proposera aux sportifs un parcours de plus de 1 000 kilomètres englobant la région de Québec et le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Avec 6 000 mètres de dénivelée positive, ce parcours cyclable permettra de découvrir le fleuve Saint-Laurent, le fjord du Saguenay, le lac Saint-Jean ainsi que les nombreux attraits touristiques tout au long du trajet.

     

    Échéancier

     

    Au cours des prochains mois, le comité travaillera à l’organisation d’une corporation qui aura pour mission d'établir l'itinéraire du circuit et les critères d'aménagement de ce projet qui verra le jour concrètement au cours des prochaines années.

     

    Source : Office du tourisme de Québec

  • École primaire de L'Île-des-Soeurs : examen des 25 sites potentiels

    Communiqué

    Aucun site autre qu'une petite partie du parc de la Fontaine ne pourrait accueillir la deuxième école primaire du quartier de L'Île-des-Sœurs, révèle une étude de l'arrondissement de Verdun sur les sites potentiels pour l'implantation de cette nouvelle école.

     

    L'analyse effectuée l'hiver dernier concernant 25 sites potentiels pour accueillir une nouvelle école sur l'île des Sœurs a été présentée aux membres du comité de travail sur l'amélioration du parc de la Fontaine et l'intégration d'une école.

     

    Elle indique clairement les raisons pour lesquelles ces sites sont à proscrire. Les principales justifications sont, selon le cas, une superficie trop petite pour y construire une école et la cour de récréation, un sol trop contaminé, la présence d'accords de développement avec les promoteurs, la présence d'une emphytéose de 70 ans, une difficulté technique attribuable à la pente du terrain, l'impossibilité technique à cause de la présence d'une station de pompage et enfin, la présence d'un lac ou d'un bassin de rétention.

     

    L'analyse détaillée des sites alternatifs, comprenant 17 terrains publics et 7 terrains privés, a été présentée aux 10 membres du comité de travail sur l'amélioration du parc de la Fontaine et l'intégration d'une école, à sa dernière réunion, le 6 juillet.

     

    Rappelons que ce comité, qui regroupe des résidents des zones contiguës au parc de la Fontaine, ainsi que des représentants de l'arrondissement de Verdun, des représentants de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, avait pour mandat de réfléchir sur les moyens d'améliorer ce projet de construction d'école. Il devrait rendre publiques ses recommandations d'ici quelques semaines.

     

    Source : Ville de Montréal – Arrondissement de Verdun

  • Solart célèbre son 150e projet solaire résidentiel au Canada

    Communiqué

    La compagnie québécoise Solart LLL Corp. annonçait hier avoir développé 150 projets solaires résidentiels en Ontario. Lancé en 2009, le programme provincial microFIT permet aux propriétaires ontariens de revendre leur production d'électricité et d'obtenir un rendement de l’investissement de 15 % par année pendant 20 ans. Ce sont quelque 6 780 projets résidentiels qui ont été construits en moins de deux ans selon les données les plus récentes de l'Ontario Power Authority (OPA).

     

    Solart développe actuellement des kits solaires pour le marché québécois. La compagnie a par ailleurs construit son premier projet solaire international en Haïti cette année où plusieurs écoles ont été équipées de panneaux solaires.

     

    Source : Solart

  • Trois-Pistoles : mise à niveau au parc de l’aventure basque en Amérique

    Communiqué

    Le Centre international du loisir culturel de Trois-Pistoles a obtenu une contribution non remboursable de 34 500 $ du gouvernement canadien. L'organisme a affecté une part importante de cette somme à la mise à niveau des installations du parc de l'aventure basque en Amérique afin de pouvoir accueillir des compétitions de calibre international.

     

    Le Centre international du loisir culturel de Trois-Pistoles gère le parc de l'aventure basque en Amérique. L'appui financier de Développement économique Canada a notamment permis à l'organisme de rénover le fronton ainsi que la surface de jeux et ses abords et de renouveler l'équipement utile au maintien de la qualité des installations de pelote basque.

     

    Source : Développement économique Canada

  • Outils électroportatifs : des petits nouveaux qui résistent !

    Panasonic Canada inc. ajoute quatre nouveaux outils électroportatifs à sa gamme de produits professionnels Tough IPTM. Parmi eux, on trouve désormais des ensembles de perceuse/visseuse ½ pouce et de clé à percussion et une trousse perceuse/visseuse à percussion. Équipés d’un crochet de suspension, d’une lampe de travail à diode, d’une mallette ou d’un sac de transport et de deux batteries 18 V au lithium-ion, ils sont robustes et conçus pour durer.

     

    En effet, comme les autres outils de cette gamme, ces nouveaux venus profitent d’une technologie résistante aux liquides et à la poussière, permettant ainsi aux travailleurs de réaliser des projets exigeants dans des conditions rigoureuses. De plus, ils sont reconnus conformes aux normes internationales administrées par la Commission électrotechnique internationale (CEI).

     

    Plus précisément, le nouvel ensemble perceuse et perceuse/visseuse à batterie au lithium-ion 18 V (modèle EY7450LR2S) allie puissance et légèreté dans un boîtier compact. À basse vitesse (50-430 tours par minute), il affiche un couple maximum continu de 478 po/lb, ce qui convient bien aux travaux exigeants nécessitant un couple élevé comme le perçage de trous et le serrage de vis de grand diamètre. Sa vitesse élevée (160 – 1 650 tours par minute) profitera quant à elle au perçage et au vissage dans les métaux.

     

    Tout aussi compact et léger, l’ensemble perceuse à percussion et visseuse/perceuse 18 V de Panasonic (modèle EY7950LR2S) permet le perçage à haute vitesse de la maçonnerie. Son couple élevé lui confère des capacités de serrage supérieures. Ses deux modes de fonctionnement (percussion et perçage) possèdent des attributs pouvant s’adapter à différentes tâches.

     

    Par exemple, le perçage de brique et de ciment profitera du mode percussion à haute vitesse (160 à 1 650 tours par minute et une cadence de 29 700 coups maximum par minute) alors que les matériaux plus mous bénéficieront du mode percussion à basse vitesse (de 50 à 430 tours par minute et une cadence de 7 740 coups maximum par minute). Pour le perçage de trous de grand diamètre et la mise en place de vis de grand diamètre et de pièces d’ancrage dans le béton, le mode perçage à basse vitesse (couple maintenu de 478 po/lb et de 50 à 430 tours par minute) sera apprécié, alors que la haute vitesse du mode perçage (160  à 1 650 tours par minute) représentera une cadence parfaite pour le perçage des métaux et le serrage de vis de petit diamètre et de fixations.

     

    La nouvelle visseuse à percussion 18 V (modèle EY7550LR2S) procure vitesse, puissance et précision. Présentée dans un design ergonomique, léger et compact, elle fait appel à la technologie de commutation de mode de puissance et offre trois modes de puissance de percussion : haut (1 370 po/lb, 2 500 tours par minute et 3 300 coups à la minute), moyen (1 150 po/lb, 1 400 tours par minute et 2 800 coups par minute) et bas (355 po/lb à 1 000 tours par minute et 2 000 coups par minute). Grâce à ce choix, il est donc possible d’adapter le rendement de l’outil au type de fixations et de matériaux à travailler, que ce soit le serrage de vis et de boulons de grand diamètre dans des matériaux denses et durs ou la mise en place de vis de petit diamètre dans des matériaux moins durs comme les cloisons sèches. Équipé d’un mandrin hexagonal de ¼ po à dégagement rapide, pour l’installation et le retrait des forets, cet outil convient particulièrement aux travaux de construction générale, aux installations intérieures, aux systèmes CVCA, au serrage de vis à bois longue et de tirefonds.

     

    Enfin, la clé à percussion électroportative (modèle EY7550LR2S) surprend par son poids (3,6 lb avec la batterie) et ses petites dimensions (6 1/8 po de long en mode haut/puissant). À sa plus haute puissance, elle développe un robuste couple de 1 815 po/lb à une cadence de 3 500 coups par minute et de 2 300 tours par minute. Cet outil offre également les modes de puissance moyenne (1 240 po/lb, jusqu’à 1 400 tours par minute et 2 800 coups par minute) et basse (440 po/lb à 1 000 tours et 2 000 coups à la minute).

     

    Panasonic Canada inc.

  • Sherbrooke
  • Nouveau complexe récréotouristique à Chandler

    Communiqué

    Yourtek Évasion Nature inc. a obtenu une contribution remboursable de 20 000 $ du gouvernement canadien pour la mise sur pied d'un nouveau centre récréotouristique à Chandler, en Gaspésie.

     

    Situé aux abords du lac aux Outardes, ce complexe touristique offrira des nuitées en yourtes (grandes tentes circulaires) flottantes ou sur la terre ferme, entièrement équipées et meublées. L'entreprise proposera également aux visiteurs différentes activités d'initiation au plein air.

     

    L'acquisition de quatre yourtes, du mobilier et des sanitaires, ainsi que l'équipement lié aux activités nautiques est rendue possible grâce à l'appui financier de Développement économique Canada. L'aide financière gouvernementale est accordée en vertu du programme Diversification des collectivités.

     

    Source : Développement économique Canada

  • Dominique Boies accède à un poste clé chez Rona

    Communiqué

    RONA inc. a annoncé la nomination de Dominique Boies au poste de premier vice-président et chef de la direction financière. À ce titre, M. Boies relèvera directement du président et chef de la direction de la Société, M. Robert Dutton, et siègera au Comité de direction.

     

    M. Boies, qui possède une maîtrise en Sciences (spécialisée en finances) de l'Université du Québec à Montréal, ainsi que plus de 15 ans d'expérience dans le milieu des affaires, sera responsable des orientations financières de la Société et sera à la tête des relations avec les investisseurs, des services comptables, du financement, de la trésorerie ainsi que des services juridiques de RONA. Sa capacité à évaluer les principaux risques, jumelée à son expérience en gestion stratégique et à ses connaissances pointues en termes d'enjeux commerciaux, complèteront l'expertise du comité de direction.

     

    M. Boies entrera en fonction d'ici la fin septembre.

     

    Plus de détails sur le parcours professionnel de M. Boies sont disponibles dans le communiqué officiel.

     

    Source : RONA

  • Soutien financier de 18 000 $ pour Groupe Isolofoam

    Communiqué

    Un soutien financier de 18 000 $ a été attribué par le gouvernement du Québec au Groupe Isolofoam, de Sainte-Marie. Ce montant permettra la réalisation de divers tests pour l'obtention d'une attestation de conformité sur le marché canadien de la construction. Ce projet est évalué à 45 000 $.

     

    Les codes utilisés par l'industrie de la construction sont présentement en révision et tendent à être uniformisés partout au Canada. Les dirigeants de Groupe Isolofoam désirent s'assurer que les propriétés et les avantages techniques de leurs produits, notamment les panneaux avec effet réfléchissant, soient reconnus et précisés dans ces codes afin de se conformer aux exigences du marché canadien.

     

    Source : Gouvernement du Québec

  • Un projet de 2,5 M$ à venir chez Contre-plaqué St-Casimir

    Communiqué

    Le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation versera une contribution non remboursable de 250 000 $ à Contre-plaqué St-Casimir, fabricant de panneaux de contre-plaqué de feuillus.

     

    Le projet consiste principalement en l'achat d'équipements en vue d'améliorer la capacité de production et d'offrir de nouveaux produits. Ainsi, le projet sera réalisé en trois phases, pour un investissement total de 2,5  millions $.

     

    Source : Gouvernement du Québec

  • Saint-Zacharie : mise en place d’infrastructures d’eau

    Par François G. Cellier

    Saint-Zacharie n’est pas dotée d’infrastructures municipales adéquates. Elle dispose d’un réseau d’égouts domestiques désuet d’environ 11 kilomètres, et d’un système d’égout pluvial partiel. Il faudra remplacer plusieurs segments de conduites et en prolonger d’autres, mais aussi implanter un aqueduc et un système d’alimentation en eau potable. Les plans et devis du projet ont été élaborés par la firme Roche entre août 2010 et janvier 2011. Les travaux coûteront plus de 14 millions $.

     

    Les puits artésiens résidentiels de cette municipalité n’étaient plus conformes, en raison d’une contamination aux coliformes fécaux générée par des égouts domestiques mal en point. Il aurait fallu des terrains d’une superficie de 30 000 pieds carrés, pour les éloigner suffisamment des sources d’eau propre à la consommation. L’épaisseur du mort-terrain est par ailleurs insuffisante pour filtrer les eaux usées. Les avis d’infraction et d’ébullition ont été nombreux ces dernières années. Il fallait doter Saint-Zacharie des infrastructures « vitales à la santé, à la sécurité et à la salubrité publique ».

     

    L’installation de conduites d’aqueduc et d’égouts domestiques endommagera les conduites pluviales à divers endroits, par l’excavation de tranchées et le dynamitage pour venir à bout du roc. Des études géotechniques ont démontré qu’il est friable dans cette région, ce qui facilitera les choses. « Nous devrons limiter les dommages aux égouts pluviaux, pour en remplacer le moins possible, ce qui représente un certain défi », lance Denis St-Cyr, l’ingénieur chez Roche mandaté dans ce projet.

     

    Deux puits d’eau potable avec pompes intégrées sont également prévus. Leur mise en place aura lieu dans une zone agricole. La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) les a autorisés. Une fois l’eau traitée, elle aboutira dans un réservoir comprenant trois cellules. Celui-ci sera construit sur un terrain vacant à six mètres de profondeur. Un aménagement paysager, qui le recouvrira en partie, accueillera un bâtiment technique abritant les pompes et ses panneaux de contrôle, un système de traitement d’eau potable, la mécanique de procédés et le système de ventilation et de chauffage. C’est l’architecte Alain Veilleux qui a conçu la structure extérieure du bâtiment rattaché au réservoir d’eau. De plus, une génératrice remédiera aux pannes d’électricité.

     

    Les études préliminaires ont duré près de trois ans. Il a fallu procéder aux estimations de coûts et valider les débits domestiques. Trouver une source d’eau à proximité n’a pas été facile. Les recherches se sont échelonnées sur plusieurs années. La firme d’hydrogéologues Mission HGE, en collaboration avec Roche, a procédé aux recherches en eau. Autre défi : ajuster le profil des rues à refaire en respectant l’aménagement paysager résidentiel. Cela implique parfois le réaménagement des arrières, et l’ajustement des entrées charretières, pour éviter l’accumulation des eaux de ruissellement.

     

     

    En ce qui a trait aux coûts des travaux et aux subventions accordées, une entente de principe a été conclue. Il reste certains partages des dépenses à définir entre Saint-Zacharie et le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT). Le Fonds Chantiers Canada-Québec, volet Collectivités, et le Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM), financent également  le projet. Les travaux devraient démarrer cet automne et être terminés à la fin de 2012. Un appel d’offres est à venir pour mandater l’entrepreneur général. 


    Cet article est paru dans l’édition du vendredi 12 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • 19 août 2011
    Par la Régie du bâtiment du Québec

    Les entrepreneurs en construction et constructeurs-propriétaires qui prévoient ajouter une sous-catégorie à leur licence, remplacer un répondant, fusionner leur entreprise, changer d’adresse, etc. sont tenus de connaître les situations dans lesquelles ils doivent modifier leur licence auprès de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) pour continuer d’exercer légalement leurs activités.

     

    Une demande de modification de licence est nécessaire pour :

     

    • l’ajout d’une catégorie de licence ;
    • l’ajout d’une ou de plusieurs sous-catégories de licence ;
    • l’ajout ou le remplacement de répondants à une licence en cours ;
    • l’ajout d’un domaine de qualification à un répondant déjà inscrit sur la licence (ce qui n’inclut aucun ajout ou remplacement de répondant, aucun changement de catégorie, ni aucun ajout ou remplacement de sous-catégorie).

     

    Vous n’avez pas à faire une demande de modification de licence dans les cas suivants, mais vous devez aviser la RBQ par écrit aussitôt que survient le changement :

     

    • une fusion d’entreprise ;
    • un changement de nom ne modifiant pas le statut juridique ; dans ce cas, vous devez fournir le certificat de modification ou encore la déclaration modificative ainsi qu’un avenant au cautionnement et/ou au certificat d’accréditation ;
    • un changement d’adresse ou de numéro de téléphone ;
    • l’abandon de catégories ou de sous-catégories de licence ;
    • le retrait d’un répondant n’influençant pas la continuité de la licence ;
    • l’ajout ou le retrait d’un dirigeant, qu’il soit associé, actionnaire, administrateur, dirigeant ou gestionnaire à temps plein ;
    • l’ajout ou le retrait d’un emplacement pour lequel vous détenez les droits. 

     

    Ajouter une sous-catégorie

     

    Les façons de faire diffèrent en fonction de la ou des sous-catégories de licence que vous désirez ajouter. Si votre modification concerne les sous-catégories :

     

     

    Pour les autres sous-catégories de licence, vous devrez faire évaluer vos compétences, à moins qu’elles n’aient déjà été reconnues par la RBQ.

     

    Le traitement d’une demande

     

    Si votre demande est complète et conforme, elle sera traitée dans un délai de 30 jours à partir de la date de réception à la RBQ.

     

    Si votre demande est incomplète ou non conforme, un avis écrit vous sera retourné dans un délai de 15 jours à partir de la date de réception, et ce, afin que vous fournissiez les renseignements ou les documents manquants.

     

    Pour qu’une demande soit considérée comme prioritaire, vous devez respecter deux critères :

     

    • présenter une demande complète qui comprend le formulaire de demande dûment rempli, le montant adéquat, etc. ;
    • détenir les qualifications requises dans les domaines ou sous-catégories demandés (si vous devez passer un examen, vous ne pouvez pas bénéficier du traitement prioritaire).

     


     

    Pour de plus amples renseignements sur la procédure à suivre pour effectuer une demande de modification de licence, rendez-vous dans le site de la RBQ.

    Régie du bâtiment du Québec

    Cette chronique est parue dans l’édition du vendredi 12 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Une seconde glace à Saint-Georges

    Par François G. Cellier

    Saint-Georges aura une deuxième patinoire, laquelle permettra plus d’activités liées aux sports de glace. Le Centre sportif Lacroix-Dutil compte 2 462 sièges. Les travaux d’agrandissement prévus, qui consistent à lui greffer un bâtiment pour abriter la seconde patinoire, en ajouteront 330. Cette construction débutera à la fin du mois d’août, et s’achèvera à la mi-mai 2012. Elle nécessitera près de 9 millions $. L’État québécois financerait les travaux jusqu’à concurrence de 3,5 millions $, dans le cadre du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM). La Ville et de possibles investisseurs privés défraieront la différence.

     

    L’agrandissement couvrira 3 020 mètres carrés. Le bâtiment, qui comportera un second niveau accessible par un ascenseur, sera constitué d’acier et de murs autoportants. Le fournisseur de ces matériaux et composantes a dû s’adapter au concept architectural en vigueur. Le corrugué ondulé devra être installé en position verticale plutôt qu’horizontale. Il en résultera une finition plus soignée. La bâtisse accueillera six chambres de joueurs, une chambre d’arbitres, divers locaux et espaces administratifs. Elle sera amalgamée à l’autre pour permettre l’aménagement de lieux communs, à savoir un restaurant, une salle mécanique desservant les deux patinoires et un hall d’entrée, qui pourra recevoir jusqu’à 250 personnes.

     

    Le nouveau bâtiment devra être surélevé à 2,6 pieds du niveau du sol, car il se trouve dans un secteur potentiellement inondable. Il sera dénivelé par rapport à l’aréna existant. Cette exigence augmente le coût des travaux, car il faut remblayer et créer une zone tampon (hall d’entrée) entre les deux bâtiments. « Nous devrons aussi harmoniser les façades principales, pour donner l’impression d’une continuité plutôt que d’un ajout », précise Denis Baril, l’architecte qui a élaboré les devis de performance du projet. On remplacera le parement de l’édifice actuel par de l’acier, de la pierre et du bois. Les murs arrière, qui feront face à un stationnement, arboreront les mêmes matériaux.

     

    La glace projetée profitera d’une nouvelle technologie. Celle actuellement utilisée fait appel au fréon R22, dont la production mondiale cessera en 2020 dans les pays développés, pour préserver la couche d’ozone. Il sera remplacé par du CO2, qui a entre autres fait ses preuves à l’aréna Marcel-Dutil à Saint-Gédéon, en Beauce. Ce gaz agit directement sous la dalle en béton pour maintenir la glace en place, contrairement au fréon R22, qui requiert un échangeur. « Ce nouveau procédé devrait être plus performant et moins énergivore », indique Marcel Grondin, directeur général de la Ville de Saint-Georges. La patinoire existante passera également à cette technologie.

     

    La firme exp est responsable du génie mécanique et électrique. Un appel d’offres est en cours pour mandater l’entrepreneur en construction. Il devra fournir ses ingénieurs et architectes. Les soumissions seront ouvertes le 17 août. Rappelons que cette construction s’inscrit dans le Plan québécois des infrastructures, dont l’objectif est la mise aux normes des infrastructures municipales. 

     


    Cet article est paru dans l’édition du vendredi 12 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Avant-projets à surveiller

    Marie-Anne Poulin

    Avant-projets publics

     

    La Ville de Lévis compte procéder à des travaux d’aménagement au parc Lavoisier. Un appel d’offres pourrait paraître au printemps prochain, pour concrétiser le projet à l’été 2012. On prévoit ainsi installer des jeux d’eau, de nouvelles allées de pétanque, et un parcours de BMX.

     

    Le projet de train léger avance rondement à Ottawa. Lorsque les études techniques seront déposées, un appel de propositions paraîtrait au cours de l’automne. La sélection d’un consortium pour la réalisation se ferait d’ici la fin de l’année 2012. Le nouveau tracé du parcours facilitera l’accès aux stations souterraines.

     

    Les plans et devis du projet de construction d’un nouveau réservoir d’eau potable, à Sainte-Élisabeth, seront bientôt complétés. Ainsi, l’appel d’offres pourrait paraître prochainement, afin que les travaux puissent démarrer en novembre. On estime le coût du projet à 1,2 million $.

     

    Avant-projets privés

     

    La prévente des unités en copropriété du Rosa Nova est en cours. Le projet, qui comprend la construction de deux tours de 10 étages, à Laval, devrait voir le jour au printemps prochain. Chaque tour bénéficierait d’ascenseurs et de stationnements intérieurs et extérieurs.

     

    GRT Habitation Lévy œuvre au montage financier du projet de la coopérative Carpe Diem. Le futur immeuble, qui serait établi à Lévis, offrirait 22 logements de 3 ½ et 4 ½ pièces. La démolition d’un bâtiment sur le site retenu sera nécessaire pour permettre la construction.

     

    La compagnie Orbite prévoit démarrer l’an prochain la construction d’une usine d’extraction et de production d’alumine de qualité métallurgique, à Grande-Vallée. L’usine, qui fait partie de la première phase d’un projet de développement industriel, comprendrait 75 lignes de production. 

     


    Plus de détails et autres projets à consulter au www.constructo.ca et dans l’édition du vendredi 12 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Quelques nouvelles de l’IBC

    Communiqué

    L’Institut pour la modélisation des données du bâtiment du Canada (IBC) a récemment établi une section canadienne au sein de buildingSMART International (bSI). Cet organisme assure l’élaboration et le maintien de normes internationales pour OpenBIM. bSI compte actuellement des sections en Europe, en Amérique du Nord, en Australie, en Asie et au Moyen-Orient.

     

    Jusqu’à tout récemment, les praticiens canadiens participaient au travail effectué par la section nord-américaine appelée buildingSMART alliance™ (bSA). Toutefois, pour des raisons pratiques et de différences culturelles, l’IBC désirait établir une section canadienne.

     

    Ces différences, en plus d’un vif intérêt à faciliter l’adoption de BIM au Canada, sont à l’origine de la création de cette nouvelle section canadienne indépendante. Le Canada maintiendra une relation de travail avec la section buildingSMART alliance pour toute question qui concerne l’Amérique du Nord et collaborera avec d’autres sections régionales partout dans le monde.

     

    Manuel des pratiques BIM

     

    Le comité technique de l’IBC amorce l’élaboration d’un manuel des pratiques BIM, afin de faciliter l’adoption et la mise en œuvre de la modélisation des données de bâtiment. Une table des matières bien étoffée a été mise au point, et l’Institut établit actuellement l’ordre de priorité des sections individuelles du manuel.

     

    Enquête

     

    En septembre, l’Institut réalisera une enquête visant à recueillir de l’information au sujet de l’environnement BIM actuel au Canada auprès d’utilisateurs BIM actuels et d’individus qui prévoient adopter cette méthode dans un avenir rapproché. Les résultats aideront les intervenants de l’industrie à mieux comprendre leurs rôles et responsabilités dans l’environnement BIM et à évaluer leur capacité de participer au processus.

     

    Libellé contractuel BIM

     

    L’IBC a mis sur pied un nouveau groupe de travail chargé de voir à l’élaboration d’un document visant le libellé contractuel se rapportant au BIM. Les produits livrables possibles sont un guide, des formules de contrat autonomes et des conditions supplémentaires qui seront ajoutées aux formules de contrat normalisées qui existent actuellement. Le groupe de travail se penche également sur la gestion de l’information, un plan d’exécution BIM, ainsi que la répartition des risques et les droits de propriété intellectuelle dans les modèles BIM.

     

    Source : Institut pour la modélisation de bâtiment du Canada

  • Parc éolien de Saint-Valentin : le rapport du BAPE est publié

    Communiqué

    Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) a rendu public son rapport d'enquête et d'audience publique sur le projet de parc éolien de Saint-Valentin dans la MRC du Haut-Richelieu par Venterre NRG inc. Ce mandat d'enquête et d'audience publique a débuté le 21 février dernier. La commission d'enquête, chargée de l'examen du projet, était présidée par Pierre André, secondé par le commissaire Jean-François Longpré.

     

    La commission d'enquête du BAPE considère que ce projet, dans sa forme actuelle, nécessiterait des modifications. Ses avantages lui semblent inférieurs à ses désavantages et aux risques encourus. Bien que le promoteur ait conclu une entente avec la municipalité de Saint-Valentin, que les redevances et les compensations satisfassent les intéressés et que le projet respecte la réglementation municipale et celle de la MRC, plusieurs Valentins contestent la venue du projet et les maires des municipalités voisines ont formé une coalition s'y opposant.

     

    Le rapport d'enquête et d'audience publique sur le projet de parc éolien de Saint-Valentin est disponible pour consultation dans les centres de documentation du BAPE, dans les centres de consultation ouverts dans le milieu visé de même que sur le site du BAPE. Il est aussi disponible sur demande au bureau du BAPE, par courriel ou en composant le 418 643-7447 ou, sans frais, le 1 800 463-4732.

     

    À la suite de la parution de ce rapport, le gouvernement du Québec a annoncé que la réalisation dans sa forme actuelle du projet de parc éolien Saint-Valentin ne sera pas possible en raison de sa non-acceptabilité sociale.

     

    En plus des conclusions de la commission d'enquête du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), plusieurs faits font ressortir le manque d'appui au sein des communautés d'accueil.

     

    Rappelons que ce projet vise l'installation et l'exploitation d'un parc de 25 éoliennes occupant une superficie approximative de 31 hectares et situé principalement dans les municipalités de Saint-Valentin et de Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix.

     

    Sources : BAPE et Gouvernement du Québec

  • Montérégie : reconstruction en zone inondable

    Communiqué

    La semaine dernière, le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, était de passage en Montérégie pour rencontrer les maires de la région et faire le point à la suite des inondations du printemps dernier.

     

    Afin de permettre aux ménages touchés par les récentes inondations de réintégrer leurs résidences permanentes rapidement, le gouvernement du Québec propose, dans un projet de décret, la création d'une zone d'intervention spéciale. Cette mesure exceptionnelle accorderait aux propriétaires dont la résidence principale située dans la zone inondable 2-20 ans a été détruite, est devenue dangereuse ou a perdu plus de 50 % de sa valeur, de bénéficier de la permission de se reconstruire en adoptant des mesures d'immunisation.

     

    De son côté, le ministre de la Sécurité publique a tenu à faire le bilan des actions de la Sécurité civile après les inondations printanières. Il a notamment rappelé que « 6 millions $ ont été octroyés pour la réalisation de travaux de rénovation à la suite de la production de 1 678 rapports d'évaluation ».

    Rappelons que, lors des inondations printanières en Montérégie, 2 535 résidences principales ont été inondées et 1 651 personnes ont été évacuées.

     

    Le gouvernement du Québec s'adresse officiellement au gouvernement fédéral pour demander à la Commission mixte internationale (CMI) de mettre sur pied un groupe de travail sur le lac Champlain et la rivière Richelieu. Cette démarche, faite en parallèle par le gouverneur du Vermont, M. Peter Shumlin, auprès du président américain, M. Barack Obama, vise à déterminer les causes des inondations, de même que des solutions à long terme pour faire face aux problèmes de régulation des niveaux d'eau dans ces territoires limitrophes.

     

    À la suite de l'adoption par le gouvernement du décret autorisant la reconstruction en zone inondable en Montérégie, l'Ordre des architectes du Québec (OAQ) recommande de son côté aux propriétaires et aux professionnels de la construction d'agir avec prudence.

     

    L’Ordre a notamment énuméré quelques principes généraux à considérer lors d'une reconstruction ou d'une rénovation en zone inondable, tout en précisant qu'il s'agit de principes généraux qui doivent être appliqués avec discernement.

     

    Tous les détails sont disponibles dans le communiqué officiel de l’Ordre. On y retrouve des principes relatifs au séchage, au nettoyage, à la décontamination, aux travaux, à l’entretien et au terrain.

     

    Sources : Gouvernement du Québec et Ordre des architectes du Québec

  • Circuit touristique de calibre international en Montérégie

    Communiqué

    L'Association touristique régionale de la Montérégie se voit accorder une contribution non remboursable de 198 400 $ du gouvernement canadien. L'organisme utilisera cette somme pour créer un circuit touristique de calibre international qui regrouperait divers monuments et sites historiques de la région liés à la guerre anglo-américaine de 1812.

     

    Le projet consiste à la réalisation d'une étude de faisabilité et à l’évaluation des coûts d'un tel circuit original et thématique ainsi qu’à l'aménagement, dans la maison de Tourisme Montérégie qui a récemment ouvert ses portes dans le quartier Dix30 de Brossard, d'une aire consacrée à la mise en valeur d'objets d'époque et à la promotion du circuit et des manifestations qui marqueront le bicentenaire de la guerre anglo-américaine de 1812.

     

    L'aide financière fédérale est consentie en vertu du programme Diversification des collectivités de Développement économique Canada.

     

    Source : Développement économique Canada

  • Pont Honoré-Mercier : les travaux vont bon train !

    Communiqué

    Le ministre des Transports, M. Sam Hamad, et le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne et député de Châteauguay, M. Pierre Moreau, ont fait le point vendredi dernier sur l'état d'avancement des travaux d'urgence pour la réouverture du pont Honoré-Mercier.

     

    Ils ont aussi rendu public un rapport qui présente les résultats des inspections et des relevés de dommage de la portion du pont Honoré-Mercier amont (direction ouest).

     

    Rappelons que le 14 juin dernier, le Ministère procédait à la fermeture de la structure amont du pont.

     

    La dégradation des éléments d'acier avait été constatée et 10 plaques de goussets affichaient une dégradation importante. Ces plaques de goussets se trouvent au cœur de plusieurs membrures et soutiennent donc tous les éléments du pont. La réparation de celles-ci, qui implique préalablement la conception et la fabrication de pièces d'acier, est une opération délicate. La méthode d'intervention retenue par les experts consiste à doubler la plaque actuelle. Des travaux majeurs étaient nécessaires sur 10 plaques de goussets pour permettre la réouverture de la portion amont du pont. À l'heure actuelle, les interventions vont bon train et ont cours sur plus de la moitié des goussets.

     

    Outre les travaux de remplacement et de doublage des plaques, des réparations sont actuellement effectuées sur trois entretoises, huit membrures et une trentaine d'autres plaques de gousset. Enfin, des travaux de remplacement d'une centaine de longerons de rive aval sont effectués pour permettre l'ajout et le remplacement de glissières de sécurité.

     

    Par ailleurs le ministre Hamad a rendu public le rapport d'état d'avancement sur l'inspection générale de la structure amont ainsi que sur l'évaluation et les relevés de dommage qui sont limités à un groupe cible d'éléments structuraux.

     

    Le ministère des Transports a eu l'occasion de présenter les plans d'interventions pour chacun des éléments, organisés selon leur priorité de réalisation. Dans cette optique, des interventions soutenues ont cours depuis la fermeture temporaire et partielle du pont Honoré-Mercier afin d'en permettre la réouverture à la circulation.

     

    Source : Gouvernement du Québec

  • Inauguration du tronçon de l’A-50 entre Grenville-sur-la-Rouge et Pointe-au-Chêne

    Communiqué

    Vendredi dernier, 18 kilomètres de nouvelle chaussée ont été inaugurés sur l'autoroute 50 dans les Laurentides.

     

    Le premier ministre, M. Jean Charest, a procédé à la coupe symbolique du ruban sur le pont enjambant la rivière Rouge, marquant du même coup la livraison d'une seconde section de l'autoroute dans les Laurentides.

     

    Particularités du tronçon

    Le défi était de taille pour la construction de cette section d'autoroute. L'édification du pont de la rivière Rouge, une imposante structure située à 74 mètres au-dessus de la rivière, présentait un défi technique de réalisation en raison des exigences accrues pour la résistance aux séismes et de sa longueur de 378 mètres de tablier supporté par des poutres en acier lancées. Double défi que celui de travailler dans une zone très escarpée et comportant des enjeux environnementaux considérables.

     

    La présence de nombreux cerfs de Virginie a demandé au Ministère des mesures spécifiques pour assurer la sécurité des déplacements sur la nouvelle autoroute. Dans ce cas, l'objectif était de préserver dans leur habitat les nombreux cervidés. C'est d'ailleurs pour cette raison que des rampes d'échappement, des clôtures de 2,4 mètres de hauteur et des traverses souterraines ont été mises en place.

     

    En 2008, le tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge a été ouvert, laissant un parcours de 18 kilomètres à construire dans les Laurentides. La construction de ce tronçon aura généré un investissement de 147 millions $. Échelonnés sur 5 ans, ces travaux auront notamment été marqués par la construction de 15 structures dont le pont de la rivière Rouge, ainsi que deux échangeurs, soit celui du chemin Avoca et celui du chemin de la rivière Rouge.

     

    Source : Gouvernement du Québec

  • Réno-Village : 486 000 $ aux MRC des Basques et de Rivière-du-Loup

    Communiqué

    Un appui financier totalisant 486 000 $ de la part de la Société d'habitation du Québec (SHQ) permettra de soutenir les ménages à faible revenu qui doivent rénover leur domicile. C'est par l'entremise du programme RénoVillage que les municipalités régionales de comté (MRC) des Basques (306 000 $) et de Rivière-du-Loup (180 000 $) recevront cette aide pour l'année 2011-2012.

     

    Rappelons que RénoVillage a pour but de permettre aux ménages à faible revenu vivant en milieu rural d'effectuer des travaux sur leur résidence lorsque celle-ci présente une ou plusieurs défectuosités majeures. Ce programme couvre l'ensemble du territoire des municipalités de moins de 5 000 habitants ainsi que les secteurs non desservis par un réseau d'aqueduc ou d'égout dans les municipalités de 5 000 habitants ou plus.

     

    Source : Gouvernement du Québec

  • Une centrale de cogénération terre-neuvienne à Saint-Patrice

    Par Michel De Smet

    La petite localité de Saint-Patrice-de-Beaurivage, située dans la MRC de Lotbinière, accueillera bientôt une centrale de cogénération fonctionnant à partir de biomasses sèches. Fait inusité, il ne s'agit nullement d'une nouvelle installation. Innoventé, la société propriétaire spécialisée dans la production d'énergies vertes à partir de déchets organiques, a fait l'acquisition au printemps dernier d'une centrale de cogénération, mise à l'arrêt depuis de nombreuses années, d'une puissance de cinq mégawatts (MW). Située dans le village de Roddickton, à Terre-Neuve, elle appartenait jusqu'à tout récemment à la Newfoundland Labrador Hydro.

     

    « On va tout simplement transférer l'usine à Saint-Patrice. L'ensemble des opérations de démantèlement, de déménagement et d'installation a nécessité des investissements de 10 millions $. C'est une formule très avantageuse puisque, si nous avions opté pour la construction d'une centrale neuve, il aurait fallu débourser 17 millions $ », souligne Grégoire Lemay, vice-président, énergie, chez Innoventé.

     

    Les travaux de démantèlement ont débuté à la mi-mai et s'achèveront à la mi-novembre. À Saint-Patrice, les travaux de reconstruction commenceront dès octobre pour s'achever en septembre 2012. Du côté de Roddickton, les opérations de déconstruction sont effectuées par un entrepreneur local, Olson Fabrication and Machine, qui a récupéré une partie des outils de maintenance. De son côté, Innoventé a racheté les équipements lourds comme les alternateurs, les turbines et les bouilloires qui sont directement chargés à proximité de l'usine sur des barges à destination du Québec. Les pièces plus petites sont transportées vers Saint-Patrice à bord de camions.

     

    « Ce qui explique entre autres le choix de l'achat d'une installation existante, c'est que nous disposons des plans et devis de l'usine lorsqu'elle fut construite au début des années 90, ce qui a une grosse incidence sur les coûts. Pour l'instant, nous avons recruté une firme d'ingénierie, Projitech, de Saint-Georges-de-Beauce, ainsi que l'entrepreneur général RML, de Montréal. Il nous reste à préparer des appels d'offres pour certains travaux de structure, de bétonnage et d'électricité. Nous avons également une équipe maison qui sera à l’œuvre sur le chantier », précise Grégoire Lemay. 

     

    Un procédé innovateur

    Innoventé aura recours à son usine de cogénération au procédé SHOC mis au point par des chercheurs de l'Institut de recherche et de développement en agroalimentaire (IRDA), de Saint-Hyacinthe, dont elle détient les droits de commercialisation. Cette innovation permet de sécher la biomasse humide en utilisant le pouvoir des microorganismes pour produire de la chaleur. Ce type de procédé permet de réduire de plus de six fois les coûts reliés au séchage par des méthodes traditionnelles.

     

    Hydro-Québec a récemment sélectionné Innoventé dans le cadre d'un appel d'offres pour produire de l'électricité par cogénération. Le contrat, dont les revenus pour l'entreprise de Saint-Patrice sont évalués à 175 millions $, porte sur une durée de 25 ans. La société d'État s'est engagée à racheter, dès la fin de 2012, cette énergie produite à partir de biomasse composée de fumier, de déchets alimentaires et d'eaux d'égouts au prix de 0,12 $ environ le kilowattheure (kWh). La première livraison d'énergie est prévue pour décembre 2012.

     

    « En plus de l'électricité, l'usine produira également de la chaleur, notamment générée par les eaux de traitement que nous allons récupérer et qui pourrait décider plusieurs serriculteurs à s'installer dans notre localité attirés pas des coûts énergétiques très avantageux », ajoute Grégoire Lemay.

     


    Cet article est paru dans l’édition du mardi 16 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Le Complexe Branchaud-Brière se concrétise à Gatineau

    Par François G. Cellier

    Le groupe Vision Multisports Outaouais lutte contre le décrochage scolaire en encourageant les jeunes à faire du sport. Grâce à la construction du Complexe Branchaud-Brière, à Gatineau, il développera plus d’athlètes et accueillera une clientèle pratiquant entre autres le hockey, le soccer et le patinage artistique. Le Complexe logera près de la polyvalente Nicolas-Gatineau, qui offre des programmes sport-études. Toutes les institutions scolaires de l’Outaouais auront accès aux installations. L’achalandage annuel est évalué à un million de visiteurs. Les travaux nécessiteront 29,5 millions $. Ils commenceraient en décembre 2011 et prendraient fin à l’automne 2012.

     

    L’immeuble comportera une surface synthétique notamment destinée au soccer, au baseball, au golf et au football. Elle pourra être subdivisée en trois. Le bâtiment renfermera également deux patinoires. La première comptera 1 200 sièges, dont huit pour personnes à mobilité réduite, et la seconde, 300. Les glaces seront séparées par huit vestiaires, dont deux pour arbitres, et un de dimension double réservé à l’Intrépide de Gatineau, l’équipe de hockey locale de niveau Midget AAA. L’immeuble couvrira une superficie d'environ 130 000 pieds carrés. L’entrée principale, de type atrium, sera au rez-de-chaussée. Elle donnera accès à un comptoir d’information et à des casse-croûtes, et permettra une vue des installations sportives.

     

    Un centre de conditionnement physique, de physiothérapie, des restaurants bars, des loges et une boutique d’articles de sport sont projetés, sans compter des salles de réunion et une de défibrillation, ainsi que des bureaux corporatifs. « L’emplacement de ces locaux n’est pas encore arrêté », de dire Alain Bastarache, ingénieur civil et directeur du projet. Un fort pourcentage de l’énergie produite pour réfrigérer les glaces sera récupéré. « Nous réutiliserons également la fraîcheur qui s’en dégage pour climatiser les lieux », précise-t-il encore. L’éclairage éconergétique sera contrôlé.

     

    La structure comportera des murs autoportants et une toiture en acier, constitués de matériaux partiellement recyclés. Du béton recouvrira des segments de murs du terrain synthétique. L’enveloppe aura des couleurs rouges, grises et vertes. « Elle amalgamera l’acier, le béton et le verre », ajoute Alain Bastarache. La majeure partie de l’édifice est inspirée de la norme LEED, mais ne vise pas cette certification. La plupart des matériaux auront une durée de vie utile prolongée, par exemple les composantes mécaniques et électriques, et ils pourront être récupérés.

     

    La firme PBK Architects réalisera les plans et devis. Le génie civil, en structure, mécanique et électrique est assuré par Genivar. Le financement provient du Fonds Chantiers Canada-Québec (FCCQ), volet Grandes infrastructures (VGI), du ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS), de la Fiducie du Chantier et de l’économie sociale (FCES) et du Centre local de développement (CLD) de Gatineau. Le hockeyeur professionnel Daniel Brière, ainsi que Meubles Branchaud, sont des commanditaires majeurs. Le maître d’ouvrage est JPL Construction, qui gérera le projet et attribuera les lots de construction. Le Groupe Vision Multisports Outaouais, qui financera aussi une partie du projet, est lié à un bail emphytéotique de 35 ans avec la Commission scolaire Des Draveurs. 

     


    Cet article est paru dans l’édition du mardi 16 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Nouvelle école pour handicapés dans Lanaudière

    Par François G. Cellier

    La Commission scolaire des Affluents bâtira une école pour étudiants handicapés de 4 à 21 ans, dans Lanaudière. Le projet est embryonnaire et son emplacement n’est toujours pas trouvé. Les professionnels ont été retenus à la fin de mai. Ils visitent d’autres bâtiments similaires depuis quelque temps, pour voir ce qui s’est fait ailleurs, reprendre les réussites et éviter les erreurs. Les travaux commenceraient au début de mars 2012, et prendraient fin le 21 juin 2013. Ils sont évalués à 10 millions $.

     

    Plusieurs observations faites permettront des améliorations, dont l’aménagement de corridors plus larges. « La circulation sera fluide quand deux fauteuils roulants se croiseront », indique Éric Lavoie, coordonnateur des ressources matérielles à la CS des Affluents. Les classes devront comporter des espaces de rangement suffisants pour stocker divers équipements, dont ceux destinés à l’ergothérapie. Il y aura des lève-personnes dans tous les locaux, lesquels auront de grandes superficies. Parmi les bons coups retenus, la modulation de la température entre les classes sera essentielle. Une piscine avec rampes est également de mise.

     

    L’école abriterait des locaux dédiés à une équipe multidisciplinaire en santé, qui fourniraient divers services, dont la physiothérapie, l’orthophonie et les soins infirmiers. Il y aurait des salles de gavage et d’isolement, des locaux d’observation, une pharmacie, des douches et une chambre noire multi-sensorielle. Des salles sanitaires adaptées et de motricité, une buanderie, des cours intérieures ainsi qu’un débarcadère couvert devraient aussi être aménagés. Quelque 18 classes et salles spécialisées sont prévues, mais ce nombre pourrait changer. Les concepteurs ne savent pas combien d’étages aura le bâtiment. « L’objectif serait d’avoir un seul niveau », précise Éric Lavoie.

     

    Cette école doit dépasser de 25 % les prescriptions du Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments, une exigence du ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS) qui financera la construction en majeure partie. L’immeuble puiserait son chauffage et sa climatisation dans la géothermie, et serait muni d’un système de récupération de chaleur. Il comporterait des fenêtres en verre triple à auvents et battants. Une génératrice palliera les pannes d’électricité. Il est question d’installer des planchers radiants recouverts d’un linoléum, qui requiert peu d’entretien. La superficie de la bâtisse atteindrait 5 000 mètres carrés. Elle devrait pouvoir accueillir jusqu’à cent élèves. Le terrain pour l’édifier doit être situé près des grands axes routiers, et possiblement du centre hospitalier Pierre-Le-Gardeur.

     

    L’aménagement paysager comprendra des feuillus plantés du côté sud du terrain, qui créeront des zones d’ombre sur le bâtiment, l’été, et permettront une pénétration solaire l’hiver. Un stationnement et un toit vert sont envisagés. L’éclairage extérieur serait peu énergivore. Les coûts associés au développement durable imposeront des choix à faire. « Il faudra composer avec notre enveloppe budgétaire », prévient Éric Lavoie.

     

    Bergeron Bouthillier Architectes réalise les plans et devis. LBHA Ingénierie est en charge du génie mécanique, électrique et en structure. Le cabinet d’ingénieurs civils est CLA Experts-Conseils. Un appel d’offres sera lancé vers la fin de l’année pour sélectionner l’entrepreneur en construction. 

     


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  • 22 août 2011
    Par Normand D’Amour, B. Ing., LL.B.

     

    Rares sont les projets où les travaux originellement décrits par les plans et devis sont exécutés sans changements. Aussi, les contrats à prix forfaitaire comportent habituellement des clauses pour régir les cas de changements. Elles conditionnent fréquemment le droit pour l’entrepreneur d’être compensé au respect préalable d’une procédure où l’écrit est de mise. L’entrepreneur doit donc se familiariser avec ces clauses et en comprendre la portée car à défaut de suivre rigoureusement le processus qu’elles dictent, il risque de perdre le droit d’être compensé pour les changements qu’il exécute.

     

    Une problématique qui mérite une attention particulière à laquelle les entrepreneurs sont parfois confrontés est celle de l’évaluation des coûts d’impact découlant des changements. On entend par coûts d’impact, ceux associés à la prolongation du projet tels : coûts de personnel de gérance, partie des coûts du siège social, coûts de cautionnements, mais aussi ceux associés au déplacement d’activités originellement prévues durant des périodes moins propices. Il n’est en effet pas toujours facile de mesurer la portée et l’ampleur de ces coûts d’impact au moment où un changement particulier est requis, surtout si plusieurs autres changements inattendus lui succèdent. Dans ces cas, l’entrepreneur qui est confronté à une demande de fixation de prix pour un changement précis aura tout intérêt à réserver son droit d’être compensé pour ses coûts d’impact ou, à tout le moins, signaler son désaccord quant au fait que le prix qu’on lui propose est complet. En présence de clauses qui suggèrent que le prix fixé pour le changement englobe ceux inhérents aux délais, l’absence de manifestation claire de l’entrepreneur quant au fait que le prix n’englobe pas les coûts d’impact pourra lui être coûteuse. C’est ce qu’illustre un jugement rendu par la Cour d’appel dans l’affaire Développement Tanaka inc. c Corporation d’hébergement du Québec. 

     

    Les faits

    En mai 2003, Développement Tanaka inc. (ci après « Tanaka ») et la Corporation d’hébergement du Québec (ci après « CHQ ») signent un contrat pour la construction d’un nouveau pavillon servant d’annexe au Centre hospitalier des Vallées de l’Outaouais. En raison de divers changements requis en cours de travaux, le projet s’exécutera sur une période plus longue qu’originellement anticipée. À l’exception du cas de certains changements qui demeureront en litige, la CHQ et Tanaka signeront mutuellement en cours de projet des ordres de changement (ci après « ODC ») engendrant des ajustements au prix du contrat. Incapables de s’entendre sur le cas de certains changements, mais aussi et surtout, sur le caractère redevable d’une compensation réclamée par Tanaka pour frais inhérents à la prolongation des délais d’exécution (coûts d’impact), les parties porteront leurs différends devant la Cour supérieure.

     

    Sur le point des coûts d’impact, Tanaka avance que la responsabilité du retard incombe à la CHQ qui aurait tardé à émettre certains ODC. La juge Hélène Langlois lui donnera partiellement raison sur ce point puisqu’au terme du jugement qu’elle rendra, elle ordonnera à la CHQ de verser à Tanaka la somme de 80 591 $, ladite somme étant établie en fonction du nombre de jours de retard causés par la CHQ (arbitré par la juge à 31) multiplié par des frais de retard quotidien constitués en outre de frais de personnel de gérance et de maintien de chantier ainsi que du siège social. 

     

    L’appel

    Le jugement de la Cour supérieure sera porté en appel de part et d’autre. Le principal point sur lequel la Cour s’attardera dans le jugement rendu est la question à savoir si, eu égard aux stipulations contractuelles, les coûts de prolongement de chantier sont  redevables par la CHQ. La CHQ soutient pour sa part que ceux-ci sont inclus dans le prix des changements sur lesquels elle s’est entendue avec Tanaka.

     

    Après avoir analysé le contenu des clauses du contrat, la Cour donne raison à la CHQ. La Cour retient en effet qu’eu égard aux termes spécifiques du contrat en cause, la proposition de l’entrepreneur en réponse à une demande de changement devait prévoir les effets du changement sur les délais d’exécution. L’arbitrage a posteriori de coûts n’est de mise que si devant l’impasse, la CHQ exige l’exécution du changement nonobstant l’absence d'accord sur le prix. Or, la Cour d’appel signale que les ODC à l’origine du retard ont entièrement été payés, mais surtout que ni le jugement de première instance ni les pièces versées au dossier ne font état d’une quelconque protestation de Tanaka à l’occasion de la détermination du prix de chacun des ODC par rapport aux coûts pouvant découler de la prolongation des délais d’exécution.

     

    Faute de protestation, la Cour retient donc que les ODC ont entièrement compensé Tanaka pour les frais inhérents à la prolongation des délais d’exécution. Le volet du jugement condamnant la CHQ à payer ces frais sera donc renversé.

     


    Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à communiquer avec l’auteur de cette chronique : ndamour@millerthomsonpouliot.com Tél. : 514 871-5487

    Miller Thomson

    Cette chronique est parue dans l’édition du mardi 16 août 2011 du journal Constructo. Pour un accès privilégié à l’ensemble des contenus et avant-projets publiés par Constructo, abonnez-vous !

  • Saint-Charles-de-Drummond
  • Endroit
    Ville de Panama, au Panama
    Description

    L'organisation de ce congrès constitue une initiative visant à partager les meilleures pratiques en matière d'ingénierie et d'infrastructure et une expérience pratique et détaillée acquise sur le terrain en ce qui a trait à la gestion de projets d'infrastructure de grande envergure.

     

    Il réunira des experts de renommée mondiale spécialisés dans les domaines de la géotechnique, du génie électrique, de l'ingénierie structurale et du génie civil. De plus, des projets d'infrastructure de partout dans le monde seront présentés à cette occasion, et les participants recevront des mises à jour au sujet des progrès du Programme d'expansion du canal. Enfin, le 20 avril, les participants seront invités à visiter le site d'expansion du canal et à admirer le travail de leurs propres yeux.

  • Endroit
    Sheraton Laval, Laval
    Description

    Avant d'entrer en fonction, le futur gestionnaire doit connaître ce à quoi il doit s'attendre. Cette formation prépare le futur gestionnaire à ce rôle charnière entre les opérations et les orientations stratégiques de l'organisation en identifiant les compétences-clés. Plusieurs problèmes d'adaptation entraînant une perte d'efficacité tant dans la gestion des opérations que dans les relations avec les employés et les pairs seront ainsi évités.

     

    Objectifs:

    • Découvrir les exigences de gérer ses anciens collègues;
    • Définir les rôles et responsabilités du gestionnaire;
    • Découvrir ses habiletés relationnelles;
    • Savoir s'affirmer dans sa nouvelle fonction;
    • Mesurer la contribution des employés;
    • Développer un leadership de proximité.

     

    Public visé : Tout employé qui sera nommé gestionnaire ou en poste actuellement. Tout employé qui désire connaitre les exigences avant d'accepter un poste de gestionnaire.

     

    Réservations : 1 800 861-6618

  • Endroit
    Loews le Concorde, Québec
    Description

    Avant d'entrer en fonction, le futur gestionnaire doit connaître ce à quoi il doit s'attendre. Cette formation prépare le futur gestionnaire à ce rôle charnière entre les opérations et les orientations stratégiques de l'organisation en identifiant les compétences-clés. Plusieurs problèmes d'adaptation entraînant une perte d'efficacité tant dans la gestion des opérations que dans les relations avec les employés et les pairs seront ainsi évités.

     

    Objectifs:

    • Découvrir les exigences de gérer ses anciens collègues;
    • Définir les rôles et responsabilités du gestionnaire;
    • Découvrir ses habiletés relationnelles;
    • Savoir s'affirmer dans sa nouvelle fonction;
    • Mesurer la contribution des employés;
    • Développer un leadership de proximité.

     

    Public visé : Tout employé qui sera nommé gestionnaire ou en poste actuellement. Tout employé qui désire connaitre les exigences avant d'accepter un poste de gestionnaire.

     

    Réservations : 1 800 861-6618

  • 2 M$ de plus au programme Climat municipalités

    Communiqué

    Une somme additionnelle de 2 millions $ est allouée au programme Climat municipalités. Ce réaménagement budgétaire survient à la suite d'une analyse des investissements réalisés dans le cadre du Plan d'action 2006-2012 sur les changements climatiques et grâce au réinvestissement des intérêts cumulés au Fonds vert. Ce remodelage vise à assurer une utilisation optimale des sommes disponibles à même le Fonds vert en vue d'atteindre les objectifs que s'est fixé le Québec en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

     

    Lancé en 2009, le programme Climat municipalités offre un soutien financier aux municipalités locales, aux municipalités régionales de comté, aux régies intermunicipales et aux conseils d'agglomération pour la réalisation d'inventaires d'émissions de GES et de plans d'action visant leur réduction, ou l'élaboration de plans d'adaptation aux impacts des changements climatiques.

     

    Rappelons que, jusqu'à maintenant, 140 municipalités du Québec ont reçu une aide financière dans le cadre du programme Climat municipalités.

     

    Source : Gouvernement du Québec

  • Un nouveau terrain de jeux pour les enfants de Montréal

    Communiqué

    Les enfants de Montréal ont reçu un terrain de jeux tout neuf la fin de semaine dernière, grâce aux efforts de plus de 200 bénévoles de Foresters, de l'école Edward Murphy, de la Commission scolaire anglaise de Montréal et de la société à but non lucratif KaBOOM!

     

     

    Le nouveau terrain de jeux, d’une superficie de 250 mètres carrés, servira 4 500 enfants et leurs familles dans la communauté montréalaise pendant bien des années à venir. Il comprend des attractions comme un pan d'escalade incliné, un mur de roches pour faire de l'alpinisme et un toboggan en zigzag.

     

    La planification du terrain de jeux a commencé à une manifestation de la Journée du design qui s'est tenue en juin, lorsque les enfants locaux et les dirigeants communautaires ont rencontré les organisateurs de KaBOOM! et de Foresters pour concevoir le terrain de jeux de leurs rêves. Les dessins des enfants ont ensuite été utilisés pour créer le concept final du terrain de jeux. En moins de huit heures, ce terrain de jeux conçu par les enfants a été construit à partir de rien par des centaines de bénévoles de Foresters, de l'école Edward Murphy, de la Commission scolaire anglaise de Montréal et de la communauté environnante.

     

    Depuis 2006, Foresters a investi plus de 7 millions $ avec KaBOOM! et construit ou planifié près de 100 terrains de jeux dans tous les États-Unis et le Canada.

     

    Source : École Edward Murphy, Foresters et KaBOOM!

  • Patrimoine religieux : près de 14 M$ pour la réalisation de 83 projets

    Communiqué

    La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, a annoncé hier l'attribution d'une aide financière de près de 14 millions $ au Conseil du patrimoine religieux du Québec pour la restauration des bâtiments religieux, des orgues, des œuvres d'art et des pièces de mobiliers situées à l'intérieur de ces édifices.

     

    Pour l'année 2011-2012, 12 959 440 $ serviront à la restauration de 74 lieux de culte et autres bâtiments à vocation religieuse construits avant 1945 et ayant une valeur patrimoniale significative. De plus, un montant de 665 560 $ servira à restaurer des orgues, des œuvres d'art et des pièces de mobiliers situées à l'intérieur de ces édifices.

     

    La subvention du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine couvre un maximum de 70 % du coût total des travaux estimés à près de 20 millions $, alors que les propriétaires de ces bâtiments religieux compléteront le financement en investissant 5,9 millions $.

     

    Dans la région de la Capitale-Nationale

     

    La ministre St-Pierre a profité de l'occasion pour dévoiler le nom des projets de la région de la Capitale-Nationale qui profiteront d'une subvention pour un montant total de 2 457 830 $ qui se décline comme suit : 2 143 465 $ pour le volet Immobilier et 314 365 $ pour le volet Œuvres d'art et orgues.

     

    Ainsi, une aide financière de 207 332 $ sera versée pour la restauration de la maçonnerie du transept et des parvis latéraux de l'église Notre-Dame-de-Saint-Roch de Québec, 297 542 $ pour la restauration de la toiture de l'église Sainte-Agnès de La Malbaie et 783 835 $ pour la restauration des escaliers, du parvis et de la toiture de la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, 394 674 $ pour la consolidation des fondations des clochers et le rejointoiement de la maçonnerie de l'église La-Nativité-de-Notre-Dame de Beauport, 63 644 $ pour la restauration de la toiture et des fenêtres du presbytère Sainte-Famille de Cap-Santé, 99 446 $ pour la restauration du crépi et des fenêtres de l’église Saint-Charles-Borromée de Québec, 71 667 $ pour la restauration de la maçonnerie de la rue Buade, de la tribune de l’orgue et de la cheminée du presbytère de la cathédrale Notre-Dame-de-Québec, 53 404 $ pour la ventilation de l’entretoit et la restauration de la toiture des maçonneries de brique et des fenêtres de l’évêché de l’église anglicane BishopThorp de Québec, 29 956 $ pour la restauration des fenêtres de l’église Sacré-Cœur-de-Jésus de La Malbaie, 79 822 $ pour la consolidation de la charpente de la toiture et la restauration des portes, des fenêtres et de la galerie de la sacristie de l’église Saint-François-de-Sales de Neuville, 15 726 $ pour la restauration du clocher  de l’église Saint John the Evangelist de Portneuf et, finalement, 46 417 $ pour la réfection du système de gicleurs de l’église Saint-Sauveur de Québec.

     

    L'aide financière est attribuée au Conseil du patrimoine religieux du Québec dont la mission est de soutenir et de promouvoir la conservation et la mise en valeur du patrimoine religieux québécois. Les projets subventionnés sont ceux qui ont été retenus par les tables de concertation régionales.

     

    La subvention est versée en vertu du Plan québécois des infrastructures, rendu public en novembre 2007. Rappelons que le volet culturel de ce plan entraînera à terme des investissements de 1,2 milliard $. Grâce à la participation des partenaires, il devrait générer des investissements globaux évalués à plus de 2 milliards $.

     

    Source : Gouvernement du Québec

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